Project Mémoire

William McGee (source primaire)

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

William McGee a servi dans la Première Force de Service spécial du Royal Canadian Regiment pendant la Deuxième Guerre mondiale. Il a servi dans les Forces armées de 1941 à 1964.

Prenez note que les sources primaires du Projet Memoire abordent des temoignages personnels qui refletent les interpretations de l'orateur. Les temoignages ne refletent pas necessairement les opinions du Projet Memoire ou de Historica Canada.


Ecusson d'épaule porté par le Permier Détachement du Service Spécial.
Ecusson du Service Spécial appartenant aux membres du Premier Détachement du Service Spécial
Broche des non-officiers du Permier Détachement du Service Spécial.
William McGee (2ème à gauche) et d'autres membres du Premier Détachement du Service Spécial lors de la cérémonie du Souvenir pour les efforts du Premier Détachement du Service Spécial pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Plaque du Premier Détachement du Service Spécial de William McGee pour sa pierre tombale.
La transcription en français n’est pas disponible en ce moment. Veuillez consulter la transcription en anglais.

Transcription

Je m'appelle William « Sam » McGee. J'ai reçu le surnom de Sam du Royal Canadian Regiment... ils m'ont surnommé Sam d'après le poème The Cremation of Sam Magee (La crémation de Sam Magee). Je me suis enrôlé en septembre 1941 et, après diverses formations, formation de base, formation avancée, je me suis retrouvé dans la Première Force de Service spécial (Devil’s Brigade), qui était, sur le papier, le 2e Bataillon de parachutistes du Canada. Il s'agissait d'une moitié de Canadiens et d'une moitié d'Américains, spécialement réunis pour une mission suicide spéciale, ce dont nous n'étions pas au courant. Nous avons découvert plus tard qu'il s'agissait d'éliminer l'eau lourde en Norvège, les champs pétrolifères en Roumanie et l'hydroélectricité dans le nord de l'Italie. L'opération a été annulée et nous avons eu un nouveau rôle à jouer dans les îles Aléoutiennes. Je suis resté dans les Forces armées après la guerre et j’y ai fait carrière, prenant ma retraite en 1964. Nous avons combattu les Japonais dans les Aléoutiennes, puis en Afrique, en Italie et sur le front de Cassino. On nous a confié une mission que l'on pensait impossible, et nous l'avons accomplie en quarante-huit heures. Mais le 1er Régiment a subi 52 % de pertes en quarante-huit heures. C'était dur. Ensuite, nous sommes allés sur la tête de pont d'Anzio et nous avons sécurisé le périmètre sud. Les Britanniques étaient au nord, les Américains à l'est et nous au sud, avec moins de 1500 hommes couvrant une zone équivalente à une division de 34 000 hommes. Mais nous avons utilisé le système de canaux de Mussolini comme moyen de défense. Et nous les avons tenus à distance. Et grâce à notre martèlement constant, nous n'avons pas eu à les pousser : ils ont reculé de cinq miles. Nous sommes restés là 105 jours, je crois. Puis nous avons été relevés et nous sommes retournés à l'arrière pour nous entraîner avec les chars pour les sorties. Nous avons fait les sorties, nous sommes allés au sud pour rencontrer les Gurkhas qui traversaient le front de Cassino, et nous nous sommes dirigés vers le nord sur l'autoroute que l'invasion de la tête de pont d'Anzio devait couper au départ, ce qu'elle n'a pas fait. Nous avons remonté cette autoroute sur la côte Ouest de l'Italie, et nous avons été les premières troupes à Rome, et notre tâche consistait à sécuriser tous les ponts sur le Tibre... sept ponts sur le Tibre, ce que nous avons fait.

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