Le parc national de la Mauricie, créé en 1977, a une superficie de 536,1 km2. Le projet avait d'abord été annulé en 1970. Il se trouve à environ 220 km au nord-est de Montréal. Les collines ondulées des Laurentides forment la toile de fond de ce parc au paysage de granit et de gneiss précambriens, vieux d'un milliard d'années et façonné par les glaciers au cours de la dernière période glaciaire. Ces mêmes glaciers ont creusé les nombreux lacs parsemant le parc. La végétation du parc de la Mauricie se caractérise par une forêt mixte. Sur les pentes des collines, les conifères, typiques de la forêt boréale, côtoient les espèces caduques, plus abondantes dans les basses terres du Saint-Laurent. La faune comprend l'orignal, l'ours noir, le lynx du Canada, le renard roux et le loup. Environ 111 espèces d'oiseaux y nichent. Dans les lacs et tourbières vivent 19 espèces de batraciens et de reptiles.
Les vestiges de peintures rupestres à l'ocre rouge témoignent du passage de tribus nomades, qui chassaient et pêchaient dans la région il y a plus de 5000 ans. À partir du milieu du XVIIe siècle, les explorateurs et les missionnaires habitent la région, mais ce n'est qu'en 1825 que l'industrie du bois s'y implante. Les camps abandonnés rappellent l'histoire pittoresque des bûcherons et des draveurs. Jusqu'à tout récemment, la rivière Saint-Maurice transportait des millions de billes de bois vers les usines des localités avoisinantes (on les transporte aujourd'hui par camion). L'héritage des Hautes-Terres Laurentiennes de la Mauricie peut être exploré en canot, en camping sauvage, à pied ou en ski de fond. Les activités d'interprétation de la nature comprennent des randonnées guidées ainsi que des exposés et excursions en canot à la brûnante.