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Parc national et lieu historique national Kejimkujik

Le parc national Kejimkujik (créé en 1974, superficie de 403,7 km2) est également un lieu historique national (désigné en 1995) qui commémore plus de 4000 ans d’histoire autochtone. Le nom découle d’un mot mi’kmaq qui fait référence à l’effort requis pour traverser en pagayant le lac Kejimkujik, qui forme le centre du parc. La tranquillité est la note dominante de ce parc marqué par les glaciers situé à 160 km au sud-ouest de Halifax, dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. Ses forêts et ses eaux sombres ne sont perturbées que par le cri du huard ou par le tourbillon causé par une pagaie. Par le passé, la majeure partie du parc a été exploitée et brûlée, mais le caractère ancien de la forêt est à nouveau intact et on peut encore y trouver des peuplements épars de pruches anciennes.


Faune

La faune est diversifiée. Les marais, les tourbières et les lacs peu profonds du parc abritent plus d’espèces de reptiles et d’amphibiens que partout ailleurs dans le Canada atlantique, incluant les rares espèces comme la couleuvre mince et la tortue mouchetée. Les bois abritent des mammifères qui sont communs à l’est du Canada, comme l’ours noir, le vison, l’écureuil volant et le renard roux.

Une partie immaculée de 22 km2 de la côte sud de la Nouvelle-Écosse est ajoutée au parc en 1985. Ce rivage est le foyer du pluvier siffleur, une espèce menacée, ainsi que d’une grande population résidente d’oiseaux aquatiques et de phoques.

Histoire

Les Mi’kmaq sont les premiers habitants de la région, et ils laissent des centaines de pétroglyphes (voir Pictogrammes et pétroglyphes) dépeignant des légendes et des événements sur les affleurements d’ardoise du lac Kejimkujik. Les voies navigables qui relient l’océan Atlantique et la baie de Fundy constituent pour les Mi’kmaq et les Français un important itinéraire de canotage, et de nos jours, le parc est toujours un paradis pour les canoteurs. Dès les années 1760, des immigrants écossais et irlandais s’installent dans la région, et vers la fin des années 1800, de riches familles de Boston utilisent la région comme lieu de villégiature.

En 1993, le parc est désigné comme le premier site canadien du Réseau d’évaluation et de surveillance écologiques (RESE). Des universités, des organismes gouvernementaux et des agences internationales y étudient un large éventail de sujets écologiques, comme les effets des pluies acides, la biodiversité forestière, l’appauvrissement de l’ozone et la fragmentation de l’habitat. Kejimkujik fait partie de la zone centrale de la réserve de la biosphère du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse (désignée en 2001).

De nos jours

Aujourd’hui, le parc national et lieu historique national Kejimkujik offre une variété de possibilités de loisirs, comme le canot, le kayak, la randonnée, le vélo et le camping. Le site continue d’être reconnu pour son patrimoine naturel et culturel et ses vues sur la mer.

Le parc continue également d’être un site de recherche, avec des projets continus de restauration écologique et diverses initiatives de conservation en cours sur le territoire.

Sentier de promenade au-dessus d’un ruisseau entouré de la forêt