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Placentia

Placentia, ville de T.-N.L.; pop. 3643 (recens. 2011), 3898 (recens. 2006), const. en 1945; située dans la BAIE DE PLAISANCE, sur la rive ouest de la PRESQU'ÎLE AVALON.

Placentia, ville de T.-N.L.; pop. 3643 (recens. 2011), 3898 (recens. 2006), const. en 1945; située dans la BAIE DE PLAISANCE, sur la rive ouest de la PRESQU'ÎLE AVALON. L'endroit, nommé Plaisance par les Français, sert de campement de pêche BASQUE à la fin du XVIe siècle. Le nom de Plasencia, que lui donnent les Basques, pourrait venir de Plentzia, un port basque de la côte espagnole. Après la revendication de Terre-Neuve par les Français en 1627, Plaisance devient la première colonie française officielle de l'île (après sa fondation comme VILLE DE GARNISON en 1662). Elle demeure la capitale française de Terre-Neuve et protège les activités de pêche des Français jusqu'à la signature du traité d'UTRECHT en 1713. Grâce à ses nombreux forts, Plaisance sert de base aux Français pour leurs raids contre les colonies anglaises situées dans la presqu'île Avalon en 1696, 1705 et 1709. Après la signature du traité d'Utrecht, Placentia devient un bastion britannique et d'autres fortifications sont érigées jusqu'au retrait de la garnison en 1811.

Grâce à ses vastes plages et à sa position stratégique, Placentia devient un important centre de pêche et de commerce au cours du XIXe siècle. Toutefois, elle devient très dépendante des possibilités d'emploi offertes par la base navale ARGENTIA, construite en 1940-1941. Depuis la fermeture partielle de la base en 1969 et 1974, les possibilités d'emploi proviennent du secteur des pêches.

L'effondrement de la pêche à la MORUE en 1992 et la fermeture des usines de transformation du poisson nuisent beaucoup à l'économie de la ville, sans compter la fermeture complète de la base américaine en 1994. La fusion de Placentia avec les villes de Jerseyside, Freshwater, Dunville et le secteur de l'ancienne base navale crée une seule entité municipale en 1994. Placentia se tourne maintenant vers le tourisme. Ses attractions sont les bâtiments historiques de la ville, dont la maison O'Reilly (1902), qui devient un musée, et le Lieu historique national du Canada de Castle Hill, classé lieu historique en 1968.