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Saint-Nicolas (Québec), population de 23 675 habitants (2019), de 16 645 (recensement de 2001). Saint-Nicolas est constituée originalement en 1994 par la fusion des municipalités de Bernières et de Saint-Nicolas. Depuis 2002, elle fait partie de la ville de Lévis. Saint-Nicolas se situe à 17 km au sud-ouest de Québec, sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, et à l’ouest de la rivière Chaudière. Il s’agit d’une banlieue résidentielle prospère de Québec. Elle est reliée à la ville de Sainte-Foy, sur la rive opposée du Saint-Laurent, par le pont Pierre-Laporte, un pont suspendu, et le vieux pont de Québec, un pont cantilever. (Voir aussi Le désastre du pont de Québec.)
L’ancienne paroisse de Saint-Nicolas est colonisée dans le dernier quart du 17e siècle et fondée en 1694. (Voir Peuplement de la Nouvelle-France.) La paroisse tire son nom d’une ancienne paroisse de Normandie, Saint-Nicolas-de-la-Ferté. À la fin du 18e siècle, Saint-Nicolas compte 700 habitants. Elle devient une municipalité de paroisse en 1855, puis une ville en 1962.
La partie sud la ville est plus industrielle que la partie nord, plus agricole. Située le long du fleuve Saint-Laurent et de la vieille route 132 (route Marie-Victorin), cette partie nord est aussi riche en sites historiques et en édifices du patrimoine. Le paysage est parsemé de maisons de ferme tricentenaires. Un cidre local est fabriqué par la Cidrerie et Vergers Saint-Nicolas. Le secteur est également réputé pour ses produits maraîchers frais.
Entre les villes de Saint-Nicolas et de Charny s’étend le parc -de-la-Chaudière. Une passerelle piétonnière suspendue de 113 m s’y balance au-dessus des chutes. De là-haut, on peut admirer les splendeurs des cataractes et des formations rocheuses torsadées.
