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Société québécoise de recherche en musique (SQRM)

Société québécoise de recherche en musique (SQRM); autrefois ARMuQ (Association pour l'avancement de la recherche en musique du Québec). Organisme sans but lucratif, l'ARMuQ s'adresse à tout chercheur ou tout organisme intéressé par le patrimoine musical du Québec.

Société québécoise de recherche en musique (SQRM)

Société québécoise de recherche en musique (SQRM); autrefois ARMuQ (Association pour l'avancement de la recherche en musique du Québec). Organisme sans but lucratif, l'ARMuQ s'adresse à tout chercheur ou tout organisme intéressé par le patrimoine musical du Québec. Seule association de ce genre au Canada, l'ARMuQ est née spontanément à la suite d'une rencontre, à Montréal, de quelques musicologues qui prirent conscience de l'isolement des chercheurs et du manque de diffusion de l'information. Un comité fut formé et une première assemblée générale eut lieu à l'UQAM le 13 juin 1980. Maryvonne Kendergi fut alors nommée prés. (1980-83). Depuis, se sont succédés à ce poste : Marie-Thérèse Lefebvre (1983-85), Claire Grégoire-Reid (1985-87), Hélène Garceau (1987-89), Claire Rhéaume (1989-91) et Denis Rivest (1991 -). En 1991, l'ARMuQ regroupait une soixantaine de membres recrutés non seulement au Québec mais aussi au Nouveau-Brunswick et en Ontario, parmi les musicologues, interprètes, bibliothécaires, facteurs d'instruments, archivistes, ethnomusicologues, musiciens éducateurs et étudiants désireux de contribuer à l'avancement de la recherche en musique au Québec. Quelques organismes, corporations et universités ont aussi joint ses rangs, notamment la BN du Q, le Centre de musique canadienne, l'EMC, la SRC ainsi que les facultés de musique de l'Université Laval, de l'Université McGill et de l'Université de Montréal.

Les règlements généraux de l'ARMuQ précisent la mission de l'association : favoriser le développement de la recherche en musique du Québec au moyen d'activités propres à faciliter l'échange entre ses membres. Ainsi, depuis 1982, l'ARMuQ a organisé un colloque annuel regroupant différentes activités, notamment des conférences, des concerts et des expositions. Ces colloques ont eu lieu quatre fois à Montréal, deux fois à Québec, ainsi qu'à Trois-Rivières, à Toronto et à Chicoutimi. De plus, l'ARMuQ publie Les Cahiers de l'ARMuQ, publication annuelle rendant compte principalement des actes des colloques. Parmi les sujets traités, mentionnons, entre autres, les inventaires d'archives et de fonds musicaux, le nationnalisme et la musique au Canada, la presse québécoise et la musique, les théories musicales imprimées au Québec, l'opéra à Montréal et à Québec, ainsi que des articles sur des musiciens tels qu'Emma Albani, Claude Champagne, Micheline Coulombe Saint-Marcoux, Ernest Gagnon, Éva Gauthier, Glenn Gould, Léo Roy et Claude Vivier. Depuis sa fondation, l'ARMuQ a été financée par la cotisation de ses membres, ainsi que par des subventions du MACQ pour l'organisation de ses colloques. Un fonds d'archives est conservé au Service des archives de l'Université de Montréal.