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Sociétés savantes

Au Canada, les sociétés savantes désignent les nombreuses organisations d'érudits qui organisent annuellement un congrès de la fin mai à la mi-juin dans une université différente.

Sociétés savantes

Au Canada, les sociétés savantes désignent les nombreuses organisations d'érudits qui organisent annuellement un congrès de la fin mai à la mi-juin dans une université différente. Les membres des sociétés y assistent non seulement pour entendre et discuter des communications savantes relatives aux derniers travaux dans leur domaine respectif, mais aussi pour renouer contact et partager leurs préoccupations communes.

La réunion de ces associations en un seul lieu à une époque donnée est un concept typiquement canadien qui découle davantage de considérations pratiques que d'une volonté de planification. Étant donné les distances au Canada, le choix d'une université offrant des installations appropriées est une solution économique qui permet aux congressistes d'assister aux rencontres d'autres sociétés que la leur et de visiter différentes régions géographiques.

La SOCIÉTÉ ROYALE DU CANADA, dont le siège est à Ottawa, donne l'exemple en se déplaçant pour des congrès annuels à Montréal, à Kingston et à Toronto. Des associations plus jeunes et plus spécialisées, oeuvrant par exemple dans le domaine de l'histoire, des sciences politiques et de l'économie, emboîtent le pas en organisant leurs propres réunions en même temps ou juste après celle de la Société royale du Canada. Au cours des années 30, la tenue d'une conférence annuelle d'érudits en un lieu différent est déjà une coutume bien établie bien que l'on favorise le centre du Canada, où sont situées la plupart des universités les plus importantes. Par contre, en 1949, les sociétés savantes se réunissent à Halifax et, peu après, à Winnipeg, à Edmonton et à Vancouver.

Depuis, l'apparition de grandes universités partout au Canada et la multiplication des sociétés savantes (de l'Association canadienne des archivistes à l'Association canadienne de linguistique et de l'Institut canadien des affaires internationales à l'Association d'histoire du théâtre du Canada) ont augmenté le nombre d'endroits disponibles et multiplié les rencontres proposées aux organisations d'universitaires canadiens.