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À Toronto : la cathédrale anglicane Saint-James

Cet article provient de notre série « Toronto Feature ». Les articles provenant des séries précédentes ne sont pas mis à jour.

Ce contenu fait partie d'une série créée en collaboration avec les services au musée de la Ville de Toronto et Heritage Toronto. Nous remercions le ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport de l'Ontario et le ministère du Patrimoine canadien pour leur financement.

Cathédrale St James
Cathédrale St James, 1867

« Une référence pour les églises de Toronto »

Au XIXe siècle, Toronto « The Good » possédait plus d’églises par habitant que n’importe quelle autre ville au monde. La cathédrale anglicane Saint-James domine la vie sociale de Toronto à cette époque et elle s’impose comme une référence pour ses rivales voisines qui servent les catholiques et les méthodistes.

La cathédrale anglicane Saint-James est la plus ancienne des grandes cathédrales du centre-ville de Toronto. C’est la quatrième église anglicane sur ce site si l’on remonte à la première église en bois construite en cet endroit en 1807. Cette église est utilisée comme hôpital durant la guerre de 1812 et sera endommagée et pillée par les soldats américains. En 1833, l’église en bois est démolie et une église en pierre de style néoclassique est érigée. Elle est détruite par le feu en 1839 et reconstruite sous la forme d’une cathédrale qui est elle-même anéantie par un incendie en 1849. L’édifice actuel, de style néogothique, est alors construit sur le site, mais sa flèche, la plus haute du Canada et la deuxième plus haute en Amérique du Nord, ne sera terminée qu’en 1875.

Cathédrale St James en Toronto

Pour un anglican de Toronto, c’est la paroisse de choix. Le vénérable évêque John Strachan y prononce ses sermons. La famille royale s’y est recueillie, tout comme plusieurs lieutenants-gouverneurs. Les plaques commémoratives accrochées à ses murs rappellent le souvenir des paroissiens qui furent un jour des célébrités de leur ville, et dans bien des cas, de leur pays tout entier.

Et surtout, un magnifique vitrail raconte l’histoire du développement de l’église chrétienne anglaise, avec à la fin, John Strachan qui tient un modèle de la cathédrale Saint-James.

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