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À Toronto : Parcs à bestiaux

Cet article provient de notre série « Toronto Feature ». Les articles provenant des séries précédentes ne sont pas mis à jour.

Ce contenu fait partie d'une série créée en collaboration avec les services au musée de la Ville de Toronto et Heritage Toronto. Nous remercions le ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport de l'Ontario et le ministère du Patrimoine canadien pour leur financement.

« Les parcs à bestiaux renforcent la réputation de Toronto en tant que ville du porc »

La réputation de Toronto qui lui vaut d’être surnommée “Hogtown” (au sens littéral, « ville du porc ») ne serait pas née dans le Junction, mais c’en est certes la source. Comme beaucoup d’autres industries, les parcs à bestiaux sont attirés dans le Junction par les nombreuses connexions de voies de chemin de fer, qui donnent d’ailleurs son nom au quartier. À partir du Junction, il est possible d’envoyer des biens partout au pays, comme d’en faire venir.

Les parcs à bestiaux Union (qui deviendront plus tard les parcs à bestiaux Ontario) ouvrent pour la première fois en 1903 au coin sud-ouest de Keele et St Clair. Ils sont connus surtout pour leurs ventes de bétail et de porcs, bien que les parcs à bestiaux fournissent aussi des chevaux depuis plusieurs années. Il arrive souvent que les animaux s’en échappent; il n’est d’ailleurs pas rare que les pompiers locaux soient appelés pour contrôler une vache égarée, qui s’est aventurée sur une rue passante.

C’est dans les parcs à bestiaux que les animaux vivants sont amenés pour être vendus. Leur présence attire toutefois vite les entreprises d’emballage de viande, qui achètent les animaux et les tuent. Ces entreprises créent de très nombreux emplois dans la région et sont une source importante d’odeurs désagréables.

Les parcs à bestiaux ferment au début des années 1990 et depuis quelques années, le site est consacré à la distribution de grande surface.

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