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À Toronto : St James et St James-the-Less

Cet article provient de notre série « Toronto Feature ». Les articles provenant des séries précédentes ne sont pas mis à jour.

Ce contenu fait partie d'une série créée en collaboration avec les services au musée de la Ville de Toronto et Heritage Toronto. Nous remercions le ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport de l'Ontario et le ministère du Patrimoine canadien pour leur financement.

La chapelle du cimetière St James, Toronto, 2012
La chapelle du cimetière St James, 1870

Le lieu de repos des notables de Toronto

Le plus vieux cimetière toujours en service de Toronto, St James, est aménagé en 1797 sur une parcelle de terrain requise pour accueillir les défunts à côté d’un terrain cédé au coin des rues King et Church pour la construction des édifices qui précédèrent l’actuelle cathédrale St James.

Alors que « York la boueuse » se transforme en Toronto, les lieux de sépulture débordent. Les responsables religieux embauchent l’architecte John Howard pour aménager un nouveau cimetière sur une colline qui domine Don Valley, au nord de la ville. Le cimetière ouvre en 1844. Dix-sept ans plus tard, l’ouverture de la chapelle St James-the-Less offre à la ville un des plus beaux exemples d’architecture religieuse néogothique du Canada.

Les noms de plusieurs personnalités de tous les secteurs de la vie à Toronto peuvent être aperçus lorsque l’on arpente les allées. Parmi les hommes politiques, on retrouve le défendeur du principe de gouvernement responsable Robert Baldwin, ainsi que l’ancien chef du NPD, Jack Layton. Les deux familles attachées à la distillerie Gooderham & Worts (voir District de la Distillerie) sont représentées par des mausolées tandis que les caveaux des familles d’importants hommes d’affaires et ingénieurs occupent de vastes parcelles. On y trouve ainsi les Austin, les Cawthra, les Gzowski (p. ex. sir Casimir Stanislaus Gzowski) et les Mulocks.

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