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Caouette, Joseph-David-Réal

Incapable par la suite de se faire réélire tant à l'Assemblée législative du Québec qu'à la Chambre des communes, le Ralliement des CRÉDITISTES est fusionné avec le Parti Crédit social du Canada en 1961 et Caouette se présente comme candidat à la chefferie.
Réal Caouette, politicien
Caouette est devenu un politicien de forte influence en politique nationale en tant que chef du Crédit Social au Québec (avec la permission des Biblioth\u00e8que et Archives Canada/C-87201).

Caouette, Joseph-David-Réal

 Joseph-David-Réal Caouette, homme politique et chef du Parti Crédit social (Amos, Abitibi, Qc, 26 sept. 1917 -- Ottawa, 16 déc. 1976). Sortant de l'anonymat à l'issue des élections générales de 1962, Réal Caouette devient une figure politique importante sur la scène nationale en tant que chef du CRÉDIT SOCIAL du Québec. Caouette se rallie à ce mouvement en 1939. Il est élu à la Chambre des communes lors des élections partielles de 1946, et ce, à titre de membre de l'Union des électeurs.ébec.

Incapable par la suite de se faire réélire tant à l'Assemblée législative du Québec qu'à la Chambre des communes, le Ralliement des CRÉDITISTES est fusionné avec le Parti Crédit social du Canada en 1961 et Caouette se présente comme candidat à la chefferie. Défait par Robert THOMPSON, il est nommé son adjoint et chef du parti au Québec. Aux élections générales de 1962, qui se soldent par un gouvernement conservateur minoritaire, 26 des 30 députés du Crédit social élus sont des partisans de Caouette.

Au Québec, c'est surtout dans les circonscriptions des régions rurales et des petites villes que Caouette et le Crédit social reçoivent des appuis. Caouette, remarquable orateur qui sait soulever son auditoire, que ce soit en chair et en os ou à son émission télévisée de 15 minutes, devient une personnalité importante de la scène politique québécoise. Il est un fédéraliste convaincu bien que plusieurs de ses idées sur l'économie, basées sur les positions plus orthodoxes du Crédit social, soient. radicalement opposées au pouvoir de grandes organisations, surtout les banques

En septembre 1963, Caouette rompt avec Thompson et devient le chef de son propre Ralliement des créditistes, suivi par 12 de ses députés du Québec. La popularité de son parti se maintient aux élections subséquentes. En 1971, il refait l'unité de son parti au Québec et en devient le chef national. Il conserve ce poste jusqu'à ce que la maladie l'oblige, en 1976, à céder sa place à André Fortin.