Chubb, Frederick
(John) Frederick Chubb. Organiste, maître de chapelle, professeur, compositeur (Hastings, Angl., 16 avril 1885 - Vancouver, 6 mars 1966). A.R.C.O. 1904, F.R.C.O. 1904, B.A. (Cambridge) 1909, B.Mus. (Oxford) 1909. Après avoir étudié avec A.W. Wilson à la Saint John's Choir School à Upper Saint Leonards, il devint (1903) son adjoint à la Cathédrale d'Ely. Il obtint une bourse d'organiste principal (1906-10) à l'Université de Cambridge et étudia la composition avec sir Charles Stanford. Il fut nommé o. m. c. à la Christ Church de Harrogate en 1910. Après avoir quitté ce poste, parce qu'une erreur de diagnostic le conduisit à croire qu'il souffrait de tuberculose alors qu'il s'agissait plutôt d'asthme, il accepta de remplir les mêmes fonctions à la Christ Church de Vancouver en 1912. Plus tard, il fut organiste (1946-62) à l'église Saint John's de Victoria. Brillant interprète dans la tradition d'Edwin Lemare, il donna 200 récitals sur les orgues Hope-Jones de la Christ Church, introduisant ainsi à Vancouver un grand nombre de transcriptions de partitions symphoniques et plusieurs grandes œuvres pour orgue. Il présenta également quatre récitals à l'Exposition de San Francisco de 1915 et se produisit fréquemment dans tout le nord-ouest de la côte du Pacifique. Il fit venir à Vancouver des organistes tels sir Hugh Percy Allen, Marcel Dupré, Herbert A. Fricker, Alfred Hollins, Tertius Noble et Louis Vierne. Chubb donna des cours particuliers à Vancouver, entre autres à son fils George E., organiste et professeur à Montréal, à Jean Coulthard et Arthur Cleland Lloyd. Sous sa direction, le choeur de la cathédrale Christ Church devint l'un des meilleurs de l'Ouest canadien. Chubb prit part à diverses activités diocésaines, notamment comme fondateur du Purcell Hall (1935-41), grand magasin loué et converti en école et auditorium consacrés à la musique d'église. Certaines de ses pièces d'église ont été publiées (Waterloo, Novello), mais ses principales compositions, notamment une Rhapsody pour piano et orchestre (au début des années 1940) et une Sonate pour orgue (1938-39) que son fils, l'organiste montréalais George E. Chubb a décrite comme étant « fortement romantique », sont inédites.