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Dyke, George J

George J. (John) Dyke. Violoniste, chef d'orchestre, professeur, impresario, critique (Saint Blazey, Cornwall, Angl., 23 mars 1864 - Victoria, C.-B., 16 mars 1940). Il étudia à Saint Austell et à Plymouth avec John Parde (violon) et W. Willoughby (orgue).

Dyke, George J

George J. (John) Dyke. Violoniste, chef d'orchestre, professeur, impresario, critique (Saint Blazey, Cornwall, Angl., 23 mars 1864 - Victoria, C.-B., 16 mars 1940). Il étudia à Saint Austell et à Plymouth avec John Parde (violon) et W. Willoughby (orgue). Avec son frère Frederick William, violoncelliste, organiste et chef de choeur (Saint Blazey, 15 mars 1865 - Victoria, 11 juillet 1928), il émigra au Canada en 1886. Après avoir vécu sur un ranch près de Moose Mountain, T.N.-O. (auj. sud-est de la Saskatchewan) et édité le Courier de Moosomin, il suivit son frère à Vancouver en 1888. Tous deux, avec F.J. Painton, ouvrirent le premier magasin de musique de Vancouver, Painton and Dyke, dont l'existence fut brève. Plusieurs années après, ils en ouvrirent un autre, Dyke and Evans (plus tard J.W. Kelly Piano Co.), exploité par Fred jusqu'en 1910. George fut aussi cofondateur (années 1890) d'une académie de musique, première école de musique de Vancouver et précurseur du Vancouver Cons. En liaison avec l'académie, les frères (qui étaient déjà membres d'un quatuor à cordes dès 1888) formèrent un trio avec le pianiste Francis Tuck. Ils furent aussi membres d'un quatuor avec le violoniste Robert Marshall et l'altiste J. Wyatt. George forma le Dyke Orchestra qui donna des concerts Promenade. Cet orchestre fut attaché à la Vancouver Opera House pendant quatre ans et accompagna l'Emma Juch English Opera à l'inauguration de la Vancouver Opera House du CP. George Dyke joua aussi dans l'orchestre de l'évêque Sillitoe à New Westminster et dans les présentations d'oratorios et de musique de chambre de l'évêque. À Vancouver, Dyke fonda un club réunissant 20 mandolinistes et guitaristes; fut m. c. aux églises Reformed Episcopal et Knox Presbyterian; dirigea les concerts de chant choral « Songs of Nations » au Stanley Park; participa avec Carr Walton aux opérettes de l'époque (Cinderella, Sleeping Beauty et The Charming Princess); fut juge à des concours d'harmonies; représentant du TCL; critique musical sous le pseudonyme de « Gamba » au Vancouver World; compositeur d'un service religieux du soir, de trois hymnes et de Six petites pièces (violon et piano); et promoteur de nombreux concerts d'interprètes canadiens et étrangers, y compris le Mendelssohn Quintette, le pianiste Harold Bauer, la violoniste Leonora Jackson, le violoncelliste Anton Hekking, la chanteuse Edith Miller et les corps de musique Channing Ellery. En 1913, George Dyke déménagea à Victoria. Bien que courtier de profession, il continua à organiser des concerts de Mark Hambourg, Mischa Elman, Leopold Godowsky, Kathleen Parlow et des orchestres de Los Angeles, Minneapolis, Vancouver et Seattle. Pour stimuler le recrutement durant la Première Guerre mondiale, il instaura et dirigea des concerts d'harmonie du dimanche soir sous la direction de James M. Miller. En 1919, il devint critique musical au Times de Victoria et encouragea de ses écrits le mouvement des festivals sur l'Île de Vancouver. Il initia aussi l'enseignement du violon dans les écoles publiques et organisa le George J. Dyke String Orchestra. Son frère Fred consacra beaucoup de son temps à l'activité chorale. Il dirigea la Vancouver Choral and Orchestral Society, prépara le choeur de Vancouver pour le Cycle des festivals de musique en 1903, dirigea la cantate The Haymakers ainsi que Patience de Sullivan (cette dernière oeuvre avec la jeune Louise Edvina) et fut o. m. c. de plusieurs églises de Vancouver. Il remplaça George Hicks comme superviseur de la musique (1919-28) dans les écoles de la ville.