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Festival international de musique de chambre d'Ottawa / Ottawa International Chamber Music Festival

Festival international de musique de chambre d'Ottawa / Ottawa International Chamber Music Festival (OICMF).

Festival international de musique de chambre d'Ottawa / Ottawa International Chamber Music Festival

Festival international de musique de chambre d'Ottawa / Ottawa International Chamber Music Festival (OICMF). Le festival, qui consiste alors en une série de concerts au milieu de l'été dans des salles du centre-ville d'Ottawa, voit le jour en 1994 sous le nom de Festival de musique de chambre d'Ottawa. En 2001, pour témoigner de son statut international, il change de nom. Il est géré par la Société de musique de chambre d'Ottawa (SMCO), qui est incorporée en 1995.

Le festival est conçu par son directeur artistique et administratif, Julian Armour. Armour cherche à faire de la musique classique une activité de loisir plus populaire en présentant des musiciens qui interagissent à la fois entre eux et avec le public dans un décor intime. La programmation inclut un vaste éventail de styles et va de la musique ancienne à la musique contemporaine. Le premier festival présente 22 concerts en 10 jours dans deux églises d'Ottawa. Il est tellement réussi que le nombre de représentations passe à 48 au deuxième festival en 1995 et il augmente régulièrement depuis. En 1999, le festival d'été est considéré comme le plus grand festival au monde du genre avec 84 concerts présentés en 14 jours à 14 endroits devant un public d'environ 40 000 personnes. En 2005, 120 concerts ont lieu en 15 jours à 16 endroits différents devant 62 000 festivaliers.

La Société de musique de chambre d'Ottawa
Au cours de ses premières années, la Société de musique de chambre d'Ottawa présente à l'occasion des concerts pendant la saison principale dans le cadre de son mandat de financement. En 2000, elle inaugure une série de dix concerts d'hiver mettant en vedette certains artistes qui ne donnent pas de représentations l'été.

Même si nombre des meilleurs chambristes du monde se sont produits, souvent plusieurs fois, au festival et dans le cadre de la série d'hiver, la SMCO encourage fortement les interprètes canadiens et mise principalement sur des musiciens de la région d'Ottawa. Parmi ces interprètes figurent les chanteurs Nancy Argenta, Russell Braun, Donna Brown, Gerald Finley , Maureen Forrester, Emma Kirkby, Suzie LeBlanc, Richard Margison, Julie Nesrallah, Gino Quilico , Daniel Taylor et Monica Whicher; les pianistes Janina Fialkowska, Marc-André Hamelin, Angela Hewitt, Stephen Hough, Anton Kuerti, Stéphane Lemelin, Louis Lortie, Garrick Ohlsson, Jamie Parker, Jon Kimura Parker et Andrew Tunis; les violonistes Martin Beaver, Jonathan Crow, Andrew Dawes, Philippe Djokic, James Ehnes, Ida Haendel, Cho-Liang Lin et Gil Shaham; l'altiste Steven Dann; les violoncellistes Desmond Hoebig, Steven Isserlis, Janos Starker; les bassistes Joel Quarrington et Murielle Bruneau; le clarinettiste James Campbell; les flûtistes Robert Cram et Joanna G'froerer; la harpiste Judy Loman; le guitariste Daniel Bolshoy; le tromboniste Alain Trudel; les quatuors à cordes Kronos, Penderecki, Hagen, Shanghai, Emerson, Leipzig, Borodin, St. Lawrence, de Juilliard, de Tokyo et de Shanghai ainsi que Tafelmusik, P.D.Q. Bach, les King's Singers, l'Ensemble Arion, Répercussion, l'Ensemble Aradia, le Rideau Lakes Brass Quintet, Canadian Brass, le Trio Beaux Arts, le Quartetto Gelato, le Vienna Piano Trio, le Theatre of Early Music, Bel Canto Wind Quintet et le Trio Gryphon.

La musique contemporaine domine le festival d'été et la série d'hiver. Des programmes sont consacrés à la musique de compositeurs canadiens comme Violet Archer, Patrick Cardy, Stephen Chatman, Jean Coulthard, Glenn Gould, Jacques Hétu, Jan Jarvlepp, Sir Ernest MacMillan, Jocelyn Morlock, Marjan Mozetich, Kelly-Marie Murphy, Clermont Pépin, Eldon Rathburn, R. Murray Schafer et Healey Willan. En 2002, un festival de musique de chambre de compositrices canadiennes est présenté en collaboration avec l'Association des femmes compositeurs canadiennes. En 2006, figurent au programme des concerts de l'OICMF et de la SMCO, en tout, 1007 œuvres de 304 compositeurs canadiens. Bon nombre de ces concerts sont des premières mondiales d'œuvres commandées par l'organisation.

En 2001, la Société de musique de chambre d'Ottawa lance sa compagnie d'enregistrement, CMS Classics, et engage un groupe d'interprètes pour faire des tournées et enregistrer. Connu sous le nom de Chamber Players of Canada, l'ensemble, dont l'effectif varie, enregistre sous les étiquettes CBC Records et ATMA ainsi que CMS Classics.

Le festival international de musique de chambre d'Ottawa doit une grande partie de son succès aux levées de fonds et aux associations novatrices mises sur pied par la Société de musique de chambre d'Ottawa. Depuis 2004, ses activités sont majoritairement orientées vers un projet de construction d'une salle de concert de classe mondiale à Ottawa. L'affluence aux concerts et le fort soutien de la communauté peuvent être attribués à l'évolution de l'auditoire (particulièrement de jeunes), qui a grandi grâce à la Fête familiale de la musique annuelle, à un système d'entrées aux concerts à prix modique, à la présentation de chambristes de haut niveau et à un profil national acquis par des diffusions nationales de concerts par la SRC. En 2004, un enregistrement télévisé d'une représentation de la SMCO de The Seven Last Words of Christ de Haydn est diffusé par les réseaux télévisés EWTN, PBS et Vision.

Prix
Le Festival international de musique de chambre d'Ottawa et la Société de musique de chambre d'Ottawa reçoivent le Prix du lieutenant-gouverneur de l'Ontario pour les arts à sept reprises (1996-2003), ce qui est plus que toutes les autres organisations artistiques. Ils remportent aussi les Prix de tourisme Ottawa de la nouvelle entreprise de l'année (1996), de l'événement de l'année (2003) et de la petite entreprise de l'année (2004) ainsi que le University of Toronto School of Business Award for Entrepreneurship and Innovation in the Arts (1999). Armour reçoit également plusieurs autres prix.