Marshall, Lois | l'Encyclopédie Canadienne

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Marshall, Lois

En 1952, elle gagna le Naumburg Award, prix très convoité, et fit ses débuts à New York le 2 décembre, au Town Hall.
Marshall, Lois (extrait vidéo)
La soprano Lois Marshall chante \u00ab Beim Schlafengehen \u00bb, une des \u00ab Quatres dernières chansons \u00bb de Richard Strauss, dans cet extrait de la série \u00ab Graphic \u00bb animé par Glenn Gould et présenté au réseau anglais de Radio-Canada le 15 octobre 1962 (avec la permission de la la Société Radio-Canada).

Marshall, Lois

Lois (Catherine) Marshall. Soprano, professeure (née à Toronto, le 29 janvier 1925 - décédée à Toronto, le 19 février 1997). Artist Diploma (Toronto) 1950, LL.D. h.c. (Toronto) 1965, LL.D. h.c. (Regina) 1966, L.Mus. h.c. (Western Ont. Conservatory) 1989, D.Mus. h.c. (Mount Allison) 1993. Un des grands sopranos canadiens des années 1950 et 1960, elle commença à étudier le chant à 12 ans avec Weldon Kilburn, qu'elle devait épouser en 1968 et qui allait demeurer son répétiteur et accompagnateur attitré jusqu'en 1971. Elle étudia également l'interprétation du lied avec Emmy Heim (1947-50). En 1947, sir Ernest MacMillan l'engagea comme soprano soliste lors d'une de ses présentations annuelles de la Passion selon saint Matthieu de Bach avec le Chœur Mendelssohn de Toronto et l'Orchestre symphonique de Toronto (TSO). Marshall apprit le rôle en quatre jours, et bien que McMillan la considéra jeune pour un rôle aussi exigeant, la compréhension intuitive dont fit preuve l'artiste l'impressionna grandement. Il la réengagea dans cet emploi durant plusieurs saisons par la suite ainsi que pour les exécutions données à New York en 1954 et pour son enregistrement. Au cours des années 1950, elle chanta aussi, avec les mêmes ensembles, la Messe en si mineur de Bach, le Requiem de Verdi et Le Messie de Haendel. En 1950, elle gagna le premier prix au concours « Singing Stars of Tomorrow » et l'Eaton Graduating Scholarship de l'école supérieure du RCMT, décerné au plus exceptionnel diplômé. La même année, elle chanta avec le National Symphony Orchestra de Washington, D.C. (premier de nombreux engagements dans cette ville), lors des célébrations du 150<sup>e</sup> anniversaire de fondation de la ville, et au Festival Bach à Toronto, à l'occasion du bicentenaire de la mort du compositeur.

En 1952, elle gagna le Naumburg Award, prix très convoité, et fit ses débuts à New York le 2 décembre, au Town Hall. À la suite de ce récital, Arturo Toscanini la choisit pour chanter la Missa solemnis de Beethoven avec l'Orchestre symphonique de la NBC, le 28 mars 1953, et pour son enregistrement subséquent. La même année, elle assura la création de Cantiones mysticae n<sup>o</sup> 1 de Godfrey Ridout au Carnegie Hall, sous la direction de Leopold Stokowski. Suivirent de nombreux autres engagements importants aux É.-U. avec les orchestres de Chicago, Boston, Cleveland et Philadelphie, l'Orchestre philharmonique de New York et plusieurs autres. En 1955, elle fut soliste dans la IX<sup>e</sup> Symphonie de Beethoven avec l'Orchestre symphonique de Minneapolis. L'année suivante, elle fit ses débuts à Londres avec le Royal Philharmonic Orchestra sous la direction de sir Thomas Beecham dans le motet Exsultate, Jubilate de Mozart, en plus de chanter et d'enregistrer durant cette saison, avec le même orchestre, Solomon de Haendel et L'Enlèvement au sérail de Mozart. En 1957, elle se produisit en récital avec Weldon Kilburn au Festival d'Édimbourg et au Royal Festival Hall à Londres. À l'automne 1958, elle fit la première de plusieurs tournées en Union soviétique avec Kilburn et, en 1960, entreprit une tournée mondiale qui l'amena notamment en Australie et en Nouvelle-Zélande; elle chanta avec des orchestres, en récital et au réseau radiophonique ABC.

Marshall a chanté avec à peu près tous les principaux orchestres du Canada et de nombreuses autres formations étrangères - en Australie, en Angleterre, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis.

Engagements au Canada

Lois Marshall se produisit en 1958 et 1959 au Festival international de Vancouver; en 1971, 1972, 1974 et 1980 au Festival du printemps de Guelph; en 1957, 1963, 1964 et 1965 avec la York Concert Society de Heinz Unger, et à plusieurs reprises au Festival de Stratford. Certains de ses engagements les plus intéressants s'accomplirent avec ces deux derniers organismes. Avec la York Concert Society, elle chanta des airs de Weber et de Wagner, les Vier Letzte Lieder de Strauss (qu'elle chanta également à Stratford et en 1967 avec le TSO, à la fois à Toronto et à Montréal, à l'Expo 67) et, lors d'un concert à la mémoire de Heinz Unger le 23 mars 1965, Les Nuits d'été de Berlioz. En 1962, au Festival de Stratford, elle chanta Das Marienleben de Hindemith avec Glenn Gould au piano. Elle collabora à nouveau avec Gould en octobre 1962, lors d'un spécial à la télévision de la SRC, Richard Strauss : A Personal View . En 1965, au même festival, elle interpréta le rôle de la Reine de Saba dans Solomon de Haendel avec les Festival Singers. Elle allait de nouveau chanter ce rôle d'une façon émouvante en 1972 avec le Choeur Mendelssohn de Toronto et l'Orchestre du Centre national des Arts, à Toronto (16 ans après son enregistrement avec Beecham.) Au milieu des années 1960, elle chanta avec orchestre aux côtés du ténor Richard Verreau à Toronto, Montréal et Québec, et du baryton Peter van Ginkel à Winnipeg. Également à Stratford, elle donna en 1970 un mémorable récital d'airs et de duos d'opéras avec le baryton Louis Quilico. Elle a été soliste à d'innombrables reprises avec le Choeur Mendelssohn de Toronto et les Festival Singers (avec lesquels elle effectua une tournée dans l'Ouest canadien et en Union soviétique en 1977) et elle s'est produite avec d'autres choeurs canadiens importants et diverses sociétés de concerts. En 1965, elle devint membre régulier du célèbre Bach Aria Group de New York, avec lequel elle fit de nombreuses tournées. Sa participation à ce groupe, dont faisait également partie sa compatriote Maureen Forrester, incita les deux chanteuses à présenter, au début des années 1970, de nombreux récitals conjoints : au Centre d'arts Orford -Jeunesses musicales du Canada, en tournée dans les provinces de l'Atlantique en 1973, au Massey Hall de Toronto et au Festival du printemps de Guelph en 1972.

Au milieu des années 1970, Marshall commença à chanter comme mezzo-soprano. Son registre grave avait toujours été extraordinairement puissant et souple, et comme son répertoire comprenait déjà plusieurs œuvres habituellement chantées par des mezzos, le changement ne fut en rien radical; s'il lui interdisait les parties pour soprano élevé, il lui permettait d'autre part d'aborder le répertoire lyrique français pour mezzo et plusieurs grands lieder dans les tonalités originales. Ses exécutions à Toronto de Die Winterreise de Schubert (1976), de Frauenliebe und Leben et Dichterliebe de Schumann et Vier Ernste Gesänge de Brahms (1977, avec le pianiste Anton Kuerti), et de Die Schöne Müllerin de Schubert (1979, avec la pianiste Greta Kraus) furent les résultats notables de ce changement.

Bien qu'elle fut artiste en résidence à l'Ohio State University en 1973 et 1974, Marshall ne se tourna vers l'enseignement que tard dans sa carrière. Elle enseigna à l'Université de Toronto de 1986 à 1997. Elle donna aussi des cours particuliers et des classes de maître. Monica Whicher fut l'une de ses élèves.

La tournée nationale d'adieux (1981-82) qu'elle effectua avec Stuart Hamilton et qui marquait officiellement la fin de sa carrière se termina en apothéose par le concert donné le 10 décembre 1982 au Roy Thomson Hall. Marshall n'a pas cessé pour autant de charmer son public : elle a donné des récitals avec Greta Kraus (par exemple durant le concert donné en 1987 à l'occasion du centenaire du Royal Conservatory of Music de Toronto) et a chanté avec le Choeur Mendelssohn de Toronto, le London Fanshawe Symphonic Chorus, dans The Kingdom d'Elgar (œuvre dirigée par Godfrey Ridout et radiodiffusée par la SRC en 1984), dans Pierrot lunaire de Schoenberg (église Saint Andrew's de Toronto, 1989), et dans diverses exécutions du Messie. En 1985, Marshall fut directrice artistique pour le TriBach Festival d'Edmonton. Après 1986, elle chanta rarement, mais accepta des rôles de narrateur à l'occasion. En 1990 par exemple, elle participa au Scotia Festival of Music, animant des classes de maître et jouant le rôle du narrateur dans Facade de Walton. Pour son dernier enregistrement, en janvier 1997, elle fit la narration de Brother Heinrich's Christmas avec le Toronto Children's Chorus.

Opéra

Même si sa carrière a été principalement consacrée aux récitals, concerts et oratorios, Marshall a aussi chanté quelques rôles à l'opéra. En 1949 et 1950, elle chanta à la radio Donna Anna dans Don Giovanni et, en 1950, Leonora dans Fidelio, avec la CBC Opera Company. En dépit des séquelles d'une grave attaque de poliomyélite à l'âge de deux ans, qui l'obligèrent à renoncer à une carrière à la scène comme telle, son flair pour le théâtre, sa musicalité indéfectible, son extraordinaire pouvoir communicatif et sa voix magnifique ont incité des metteurs en scène à réaliser des productions spécialement pour elle. Sa voix lui permettait d'aborder avec autorité les rôles les plus difficiles de soprano dramatique, lyrique et colorature. En 1952, elle monta pour la première fois sur scène dans le rôle de la Reine de la nuit dans La Flûte enchantée avec l'Opera Festival Association (Canadian Opera Company) au Royal Alexandra Theatre de Toronto. Elle chanta dans des versions concert de Don Giovanni avec le National Symphony Orchestra à Washington, D.C. (v. 1955), et fut Ellen Orford dans la première à la télévision (SRC, 13 janvier 1959) de Peter Grimes de Britten. Elle chanta à deux reprises avec le Boston Opera : le rôle de Mimi dans La Bohème en 1959 et celui de Tosca en 1960, dans des mises en scène de Sarah Caldwell. Elle chanta également Thérèse de Massenet dans la série Opera in Concert de Stuart Hamilton au Saint Lawrence Centre de Toronto en 1976, et le rôle de Filipyevna dans une version concert d'Eugène Onéguine avec le TSO en 1980, rôle qu'elle reprit en 1983 au Centre national des arts pour Festival Ottawa.

Dans un compte rendu d'un concert de Marshall, Kenneth Winters la salua dans le Telegram (Toronto, 3 mai 1967) comme « l'une des rares chanteuses davantage préoccupées par les couleurs, les caractères et les pouvoirs de la musique que par les couleurs, les caractères et les pouvoirs de la voix. Elle subordonne sa voix à la mélodie, et non l'inverse. Le résultat est, chaque fois qu'elle chante, non seulement du chant mais la musique elle-même, avec tout ce que cela suppose ».

Répertoire canadien

Sans être considérée comme une adepte de la musique d'avant-garde, Marshall a néanmoins participé aux créations de plusieurs œuvres canadiennes du XX<sup>e</sup> siècle : Songs of Contemplation d'Alexander Brott en 1945 à Montréal, Four Songs to Poems of e.e. cummings (œuvre qu'elle a commandée pour ses débuts torontois à l'Eaton Auditorium) et Great Lakes Suite de John Beckwith en 1950 à Toronto, Esther de Godfrey Ridout en 1952 à Toronto, Judith de Paul McIntyre en 1958 à Vancouver, Anerca de Harry Freedman en 1966 à Montréal, Folk Songs of Eastern Canada de Ridout en 1968 à Toronto, From the Diary of Anne Frank de Oskar Morawetz en 1970 à Toronto, The Irish Book de Richard Johnston en 1972 et Limericks de Harry Somers en 1980.

Prix et distinctions

Lois Marshall a reçu de nombreuses distinctions, notamment le National Award pour la musique de l'Université de l'Alberta, la médaille du Centenaire (1967), la médaille du Conseil canadien de la musique (1972) et la médaille d'excellence du Conseil des arts de l'Ontario (1973). Elle reçut un Prix Molson en 1980 et fut nommée compagnon de l'Ordre du Canada en 1968. En 1987, on lui décerna le Toronto Arts Award de la musique. Une émission lui rendant hommage fut présentée à la radio et à la télévision de la SRC, le 10 décembre 1980. En avril 1983, elle fit l'objet d'une série documentaire diffusée par la SRC, « Hark the Echoing Air ».

Après sa retraite, différents organismes continuèrent à honorer Marshall pour souligner ses réalisations. En 1992, elle reçut le prix Roy Thomson Hall et la SRC fit paraître un CD remixé des ses enregistrements. Elle reçut l'Ordre de l'Ontario en 1993 et le RCM la nomma membre honoraire en 1994. Le Prix du Gouverneur général pour les arts de la scène lui fut remis en 1993 en soulignant qu'elle était la preuve qu'aucun obstacle ne peut barrer la route à l'excellence, une référence au handicap qui l'obligea à utiliser un fauteuil roulant. En 1994, Marshall devint également marraine honoraire de la Fédération chorale de l'Ontario. L'Université de Toronto créa la « Lois Marshall chair in voice studies ». Bibliothèque et Archives Canada conserve le fonds Lois Marshall.

Walter Homburger a reconnu son grand talent d'interprète dabs le programme d'un concert de l'orchestre symphonique de Toronto : « On se rappellera de Lois Marshall comme de l'une de nos plus grandes cantatrices. Elle avait une habileté réellement unique à faire sentir, à des auditoires du monde entier, l'envergure de son talent. »

Discographie

Bach Arias : Bach Aria Group, Priestman c orch; 1972; 2-Desto 7139-7140.

-Cantate n<sup>o</sup> 51, Mozart Exsultate, Jubilate : OST, MacMillan c orch; 1953-1954; Hallmark CS-2.

-Messe si mineur : OS de la radio bavaroise, Jochum c orch; v. 1958; 3-Epic BSC-102, 2-Philips 820-068-69 et 2-Philips 6701-015.

-Messe si mineur : Bach Choir of Bethlehem, Bach Festival O, Jones c orch; 1961; 3-Classics Record Library SRL-3623.

-Passion selon saint Mathieu : Ch Mendelssohn de Tor, MacMillan c orch; 1953; 3-Beaver LPS 002 et 3-RCA Victor LBC-6101.

Beecham in Rehearsal : Mozart Die Entführung aus dem Serail : Beecham Choral Soc, Royal Phil O, Beecham c orch, Marshall (Constanze); 1956; HMV SLS-846 et World Record Club SH-147.

Beethoven Missa solemnis : Robert Shaw Chorale, OS de la NBC, Toscanini c orch; 1953; 2-RCA Victor LM-6013, 2-RCA (Angl.) AT-200 et RCA 60272-2-RC (CD).

British Folk Songs : W. Kilburn p; v. 1958; World Record Club PE-714 et HMV ALP-1671.

A. Brott Songs of Contemplation : orch SRC Mtl, Waddington c orch; 1954; RCI 116 et 7-ACM 20.

Celebrity Recital : Bach, Schubert, Fauré, Purcell, Strauss; Hamilton p; 1974; RCI 427.

Elwell Pastorale : TSO, MacMillan c orch; 1953; Hallmark CS-1.

Falla Sept Chansons populaires espagnoles, Purcell-Britten Three Divine Hymns : Kilburn p; 1952; Hallmark RS-1.

Folk Songs of the British Isle [et chansons élisabéthaines] : Loman hp; 1975; CBC SM-248 et Marquis MAR-102.

Haendel Solomon : Beecham Choral Soc, Royal Phil O, Beecham c orch; 1956; 2-Angel S-3546 et 2-Seraphim SIB-6039.

Lois Marshall Sings Folk Songs : Kilburn p; v. 1957; Cap W-6012 (d'abord paru chez Angel).

Morawetz From the Diary of Anne Frank : OST, Leonard c orch; 1970?; RCI 601 et 6-ACM 16.

Mozart Die Entführung aus dem Serail : Beecham Choral Soc, Royal Phil O, Beecham c orch, Marshall (Constanze); 1957; 2-Angel S-35 et 2-EMI CHS-7-63715-2 (CD), (sélections) 3-Seraphim IC-6138, (« Nie werd' ich deine Huld verkennen ») Angel RL-32144.

Operatic Arias : Purcell, Haendel, Mozart, Weber, Verdi, Bellini, Puccini; OS de Londres, Pedrazzoli c orch; (1959); HMV ALP-1642.

Oratorio Arias : Haendel, Haydn, Mendelssohn; OS de Londres, Bernard c orch; v. 1957; Angel 35531.

Purcell, Debussy, Barber : Kilburn p; v. 1968; CBC SM-30.

Purcell, Mahler, Strauss, chansons traditionnelles anglaises et des Hébrides (anon) : Kilburn p; v. 1965; CBC SM-12.

Respighi Il Tramonto : Quat à cdes Orford; 1971; CBC SM-188.

Schubert Die Schöne Müllerin (Kraus p; 1979), Winterreise (Kuerti p; 1976) : 3-CBC Musica Viva MV-1003.

Schubert, Duparc, Russell, quatre chansons traditionnelles ou folkloriques (anon) : Kilburn p; 1969; RCI 333, CBC SM-101 et A of D SDD-2155.

Schumann Frauenliebe und Leben : Kilburn p; Melody 5904.

-Spanische Liebeslieder : R. Sarfaty mezzo, Simoneau tén, Warfield bar, Gold et Fizdale p; 1961; Col MS-6461.

Schumann Frauenliebe und leben, Falla Seven Popular Spanish Songs : Kilburn p; v. 1969; CBC SM-31.

Strauss Four Last Songs« Beim Schlafengehen » : Gould p; (1989); Nuova Era 2310 (CD).

Verdi « Pace, Pace » de La Forza del destino, Mozart Exsultate, Jubilate : OST, MacMillan c orch; 1953; Hallmark SS-1.

Voir aussi DISCOGRAPHIE du Chœur Mendelssohn de Toronto.

Bibliographie

June CALLWOOD, « The Launching of Lois Marshall », Maclean's (1<sup>er</sup> févr. 1953).

John KRAGLUND, « Lois Marshall sings for the maestro in brilliant triumph of her young career », Globe and Mail (Toronto, 30 mars 1953).

« Celebrity artist », CBC Times (12-18 mai 1962).

William LITTLER, « Lois Marshall's special radiance glows in concert », Toronto Star (16 oct. 1976).

Adrian WALLER, « Une voix qui enchante le monde », Sélection du Reader's Digest (févr. 1979).

Elizabeth MACCALLUM, « Lives lived ». Globe and Mail (Toronto, 25 févr. 1997).

Joseph SO, « Grand tradition : Great Canadian musical figures », Opera Canada (printemps 1996).

Creative CanadaII.

Lecture supplémentaire