Project Mémoire

B. Blanche Hogg (source primaire)

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

Blanche Hogg a servi dans l’Armée canadienne durant la Deuxième Guerre mondiale. Écoutez et lisez son témoignage ci-dessous.

Prenez note que les sources primaires du Projet Mémoire abordent des témoignages personnels qui reflètent les interprétations de l'orateur. Les témoignages ne reflètent pas nécessairement les opinions du Projet Mémoire ou de Historica Canada.

L'Institut Historica-Dominion
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Blanche Hogg, 2010.
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Blanche Hogg
Blanche Hogg
Blanche Hogg à Ottawa, Ontario, 1944.
Blanche Hogg
Blanche Hogg
Blanche Hogg
Blanche Hogg et son unité posent pour une photo pendant un entraînement en chambre à gaz, en 1943.
Blanche Hogg
Blanche Hogg
Blanche Hogg
L'unité de Blanche Hogg pendant un entraînement en 1943. Blanche est assise la 3ème à droite au premier rang.
Blanche Hogg

Transcription

En 1943, la guerre ne se passait pas très bien pour personne et ils avaient toujours besoin de plus de monde, alors j'ai pensé que je devais m'enrôler. J’espérais pouvoir offrir de l’aide, alors je suis allée à Halifax pour m’enrôler. Un mois plus tard, j'ai été initiée au service et j'ai passé six semaines à Kitchener, en Ontario, où j'ai suivi une formation de base, principalement une introduction au service et beaucoup d'exercices pour être en bonne condition physique, puis nous avons été affectés à l'endroit où nous allions pouvoir apporter de l’aide. J'ai été envoyée au Conseil national de recherche sur la guerre chimique en tant que secrétaire. J'y suis restée environ six mois, puis j'ai été mutée à la planification d’après-guerre au centre d'Ottawa. C’était plutôt intéressant de connaître ce qui allait probablement se passer dans le futur. J’y suis restée jusqu'en février 1946, date à laquelle j'ai reçu ma décharge et suis rentrée chez moi. La plupart du temps, on savait ce qu'on allait faire pendant la journée. J'étais enfant unique, et c'était donc toute une expérience que de se coucher le soir avec dix ou quinze personnes dans la chambre, je ne l'oublierai jamais. Lorsque je suis arrivée à Ottawa et que nous étions vingt-quatre dans une pièce, moi qui étais habituée à être seule dans une pièce, j'ai dû m'adapter. La vie n'était pas la même qu'à la maison. Tout se déroulait selon l’horaire et chaque jour était à peu près le même.

On se faisait plus ou moins des amis avec les gens avec qui on travaillait. Il y avait une fille de Summerside (Île-du-Prince-Édouard) dans la première section où je suis allée. Nous avons fait des choses ensemble, mais quand je suis allée en ville, nous avons perdu nos rencontres, mais il y avait trois autres filles, il y avait trois ou quatre sections différentes dans le bureau et il y avait beaucoup de filles dans chacune d'elles. Et bien, il y avait pas mal de filles, une fille de la Colombie-Britannique avec qui je suis restée amie par la suite. Cela a duré longtemps. Elle est venue me voir de la Colombie-Britannique et nous avons noué de bonnes amitiés, qui ont duré assez longtemps.

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