Dorothy M Jamieson (Source primaire) | l'Encyclopédie Canadienne

Project Mémoire

Dorothy M Jamieson (Source primaire)

« On était en France puis en Belgique. Et pour moi, servir avec ces filles a été l’une des meilleures choses qui me soit jamais arrivée. »

Pour le témoignage complet de Mlle Jamieson, veuillez consulter en bas.


Prenez note que les sources primaires du Projet Mémoire abordent des témoignages personnels qui reflètent les interprétations de l'orateur. Les témoignages ne reflètent pas nécessairement les opinions du Projet Mémoire ou de Historica Canada.

Dorothy Jamieson en direction de l'entraînement opérationel de contrôle aérien à la gare de Paddington à Londres en 1940.
Dorothy Jamieson en direction de l'entraînement opérationel de contrôle aérien à la gare de Paddington à Londres en 1940.
Avec la permission de Dorothy Jamieson
On était en France puis en Belgique. Et pour moi, servir avec ces filles a été l’une des meilleures choses qui me soit jamais arrivée.

Transcription

Je m’appelle Dorothy Jamieson. Je suis née à Liverpool en 1918. Je me suis enrôlée le jour où la guerre a éclaté en 1939, mais on ne m’a pas appelée pendant quelques mois. En attendant, je conduisais une ambulance pour l’ARP (Air Raid Precautions) dans le Lincolnshire. Je suis jointe au WAAF à la fin de 1939 - les Forces aériennes auxiliaires féminines. J’ai été affectée à la base des forces de l’Aviation royale du Canada à Digby, dans le Lincolnshire. J’étais en prêt de la RAF à l’Aviation royale canadienne comme sergente au sein du contrôle du Fighter Command, opérations de service spécial. J’ai servi à Ghent, en Belgique, et à Amiens, en France, où le traité de paix a été signé en 1945. J’ai amené les 69 premières filles en France après le jour J. J’étais la sergente, et ces filles étaient absolument merveilleuses. Vraiment. Nous étions connues comme les « demoiselles de compagnie » (Ladies in Waiting). Parce que nous avions été formées à Uxbridge, Stanmore... afin que nous puissions avoir l’expérience de diriger les opérations de contrôle des combattants, qu’ils soient en déplacement ou dans un édifice. Et on nous appelait les « demoiselles de compagnie », et j’étais vraiment très très fière d’elles. Elles ont servi de toutes les façons inimaginables, elles étaient de vraies ambassadrices de l’Angleterre. Nous étions en France, et nous étions en Belgique. Et pour moi, le fait de servir avec ces filles a été la meilleure chose qui me soit arrivée. Churchill, bien sûr, était mon patron. Et c’était un homme extraordinaire. Et il n’y aura jamais un autre dirigeant comme Winston Churchill. Il est venu… ont m’avait prévenue qu’il venait dans les salles des opérations de Stanmore afin des les inspecter. Il était avec le dirigeant d’un escadron qui faisait partie de l’administration. Cela n’avait rien à voir avec les opérations. Et j’ai salué Sir Winston et j’ai dit: « Sir, à votre service ». Il a adoré les filles, soit dit en passant. Il a regardé les filles autour de la table. Et le dirigeant de l’escadron s’est tourné vers moi et a dit: « Sergente, vous être excusée ». J’ai dit: « Sir », je l’ai salué, et je me suis retournée. Sir Winston Churchill a dit: « Sergente, un instant. Dirigeant de l’escadron, vous êtes excusé. La sergente me montrera les salles des opérations ».

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