Project Mémoire

Kris Kristjanson (source primaire)

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

M. Kris Kristjanson est un vétéran de la Marine marchande qui participa dans une trentaine de convois à travers les océans Atlantique et Pacifique.

Prenez note que les sources primaires du Projet Memoire abordent des temoignages personnels qui refletent les interpretations de l'orateur. Les temoignages ne refletent pas necessairement les opinions du Projet Memoire ou de Historica Canada.

http://forums.army.ca/
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Insigne de la Marine marchande du Canada dans laquelle Mr. Kristjanson servit pendant la Deuxième Guerre mondiale.
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La transcription en français n'est pas disponible pour le moment. Veuillez consulter la transcription en anglais.

[Service dans la marine marchande.]

Je me suis enrôlé à Vancouver dans […] et c’était très bien. La plupart des recrues étaient de la côte ouest, et les officiers étaient excellents. Je me souviens d’un second de navire de Burnaby [en Colombie-Britannique], j’ai oublié son nom, mais il a été très gentil avec moi et m’a beaucoup appris.

Il n’y avait tout simplement pas d’instruction, nous partions directement en mer. J’étais matelot, et donc mon travail consistait à m’occuper du navire. Nous n’avons jamais rencontré de sous-marins allemands, mais il y en avait toujours tout près. Nous avions donc des navires d’escorte qui protégeaient les convois traversant l’Atlantique, d’Halifax ou de New York vers la Grande-Bretagne. Les navires convergeaient vers New York ou juste en périphérie et nous traversions l’Atlantique en convoi jusqu’à Liverpool, Londres ou Newcastle.

Nous avons eu beaucoup de chance. Les Allemands ciblaient les navires plus importants, par exemple les navires-citernes et les ravitailleurs en munitions, et le nôtre n’était destiné qu’au transport du bois et des grains. Ce n’était pas d’intérêt pour eux. La météo était bonne au cours de mes traversées, même si elle demeurait toujours un peu rude. Nous étions habitués à ce genre de météo sur l’Atlantique et ça ne nous dérangeait plus. Nos navires, des homonymes de parcs, s’en sont très bien sortis. C’était toute une satisfaction quand nos efforts ont été reconnus étant donné que nous avions l’une des tâches les plus dangereuses de la guerre, même si personne ne s’en est rendu compte avant la fin ou presque.

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