Vivian Phillips (source primaire) | l'Encyclopédie Canadienne

Project Mémoire

Vivian Phillips (source primaire)

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

Vivian Phillips était en poste à Terre-Neuve avec l'Aviation royale du Canada pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Prenez note que les sources primaires du Projet Mémoire abordent des témoignages personnels qui reflètent les interprétations de l'orateur. Les témoignages ne reflètent pas nécessairement les opinions du Projet Mémoire ou de Historica Canada.

Vivian Phillips, 1944
Vivian Hardy Phillips
Vivian Hardy Phillips
Uniforme de Vivian Hardy-Phillips.
Vivian Hardy Phillips
Vivian Hardy-Phillips
Vivian Hardy-Phillips
Bérêt de service de Vivian Hardy-Phillips.
Vivian Hardy-Phillips
Vivan Hardy Phillips
Vivan Hardy Phillips
Uniforme de Vivian Hardy-Phillips.
Vivan Hardy Phillips
« Nous nous étions enrôlées dans la division féminine de la force aérienne dont le dicton était ‘’Nous servons pour que les hommes puissent voler’’ ».

Transcription

Ils nous ont envoyé à Halifax pour qu’on nous indique notre affectation de là-bas. On pensait toutes qu’on nous enverrait outre-mer [rires]. Et ils ont dit oui. Ils ont appelé tant de noms, vous savez, qui allaient outre-mer. [ Station de l’Aviation royale du Canada] Torbay, Terre-Neuve [rires]. On s’est enrôlées dans la force aérienne et le dicton c’était, c’était quoi de nouveau : “we serve that men may fly” (nous servons pour que les hommes puissent piloter). Et donc on pensait qu’on allait s’envoler très loin. En tout cas, on a atterri à Torbay en Terre-Neuve. J’étais là-bas pendant 13 mois je crois.

Il y avait une grande carte au mur et on mettait des épingles là où il y avait des convois et on déplaçait les épingles quand les convois se déplaçaient. S’il y avait un sous-marin à un endroit on mettait une épingle sur le sous-marin pour que les équipages d’aéronefs puissent voir ça quand ils arrivaient et comme ça, avant de partir, ils savaient où ils allaient. Notre travail se limitait à ça. Si on repérait un sous-marin, on appelait le commandant de la station et il envoyait peut-être des avions supplémentaires avec des bombes dedans. L’essentiel de notre travail consistait à couvrir les convois, à les encercler et à veiller à ce qu’il n’y ait pas de sous-marins. Je suis sûre que c’est très différent maintenant. Il n’y avait pas tant de façons de repérer un sous-marin. En ce temps-là, vous deviez être directement dessus et le voir.

Mais en partant de Torbay pour retourner à Halifax je pense, il y avait un sous-marin dans le golfe du Saint-Laurent. Ils ont largué une bombe, quelque chose comme ça. J’ai dû quitter mon siège et laisser le co-pilote venir à l’arrière [rires]. Oui, en tout cas, ça c’était une expérience mémorable. Mais, vous savez à l’époque, on ne se rendait pas compte, vous savez, de quoi il en retournait, on prenait ça pour acquis. Avec l’âge, on se rend compte des dangers qu’il y avait dans tout ça. Mais quand vous êtes jeune, vous ne le voyez pas comme ça.