La maison d’édition Ryerson Press est fondée par la Methodist Book Room à Toronto en 1829. Cette branche de l’Église méthodiste publie à l’époque des livres religieux et généraux. Cela change à l’arrivée de William Briggs, qui en prend les rênes en 1879. Celui-ci élabore une politique cohérente d’utilisation des profits des ventes de livres d’agences étrangères pour publier des écrivains canadiens comme Charles G. D. Roberts, Wilfred Campbell et Catharine Parr Traill.
En 1919, la maison d’édition adopte le nom de Ryerson Press, en hommage au premier éditeur de l’entreprise, Egerton Ryerson. Lorne Pierce assume ce rôle à partir de 1920, dans le cadre duquel il met sur pied et publie une série de manuels scolaires très rentables. Il encourage également la carrière d’écrivains prometteurs comme F.P. Grove, Earle Birney et Louis Dudek.
En 1970, la vente de la maison d’édition par l’Église unie du Canada à la compagnie américaine McGraw-Hill sème la colère parmi ceux qui croyaient à l’importance de garder les maisons d’édition aux mains de Canadiens pour conserver l’indépendance de l’industrie de l’édition. (Voir aussi Nationalisme économique.) L’entreprise a poursuivi ses activités sous un nouveau nom, McGraw-Hill Ryerson, avant d’être renommée McGraw-Hill Canada.