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Richard E. Taylor

Richard Edward Taylor, C.C., FRS, FRSC, physicien, éducateur (né le 2 novembre 1929 à Medicine Hat en Alberta; décédé le 22 février 2018 à Stanford en Californie). En 1990, Richard Edward Taylor a reçu conjointement le prix Nobel de physique « pour le développement du modèle des quarks en physique des particules ». (Voir aussi Les prix Nobel et le Canada; Physique.)

Photographie du physicien Richard E. Taylor

Jeunesse et éducation

Richard E. Taylor attribue à l’isolement de son enfance dans un petit centre des Prairies son désir de « comprendre le monde ». La perte de trois de ses doigts à l’âge de 14 ans lors d’une explosion durant une expérience de chimie l’incite possiblement à choisir le domaine de la physique. Après avoir obtenu son baccalauréat (en 1950) et fait sa maitrise en sciences (en 1952) à l’Université de l’Alberta, Richard E. Taylor commence son doctorat à l’Université Stanford. Avant de terminer ses études de doctorat, il accepte de participer à la construction d’un accélérateur linéaire d’électrons au Laboratoire de l’Accélérateur Linéaire d’Orsay en France. Trois ans plus tard, il se joint à l’équipe du Lawrence Berkeley Laboratory en Californie, mais il retourne rapidement à Stanford pour finir son doctorat (1962) et aider à la construction d’un accélérateur d’électrons souterrain sophistiqué de 3,2 km, dans la vallée de Santa Clara.

Recherches et prix Nobel

En tant que membre du personnel du nouveau Stanford Linear Accelerator Center (SLAC), Richard E. Taylor devient professeur en 1970, il devient ensuite directeur associé (de 1982 à 1986), et éventuellement professeur émérite (en 2003). Ses recherches sont récompensées de plusieurs prix scientifiques, dont un prix Nobel de physique en 1990, qu’il partage avec Jerome I. Friedman et Henry W. Kendall. Grâce à l’accélérateur linéaire de Stanford, ils arrivent à pulvériser des protons, qui sont jusqu’alors les plus petites particules de matière connues. Ils démontrent qu’au lieu d’être uniformes, les protons sont composés de particules plus petites et discrètes. Ceci démontre que les « quarks » postulés auparavant et depuis longtemps recherchés sont de réelles entités, et non de simples abstractions mathématiques. Leurs expériences indiquent également la présence de « gluons », des constituants électriquement neutres du proton qui « collent » les quarks ensemble. (Voir aussi Physique.) Le comité des prix Nobel reconnait que ces chercheurs ont révélé un « nouvel échelon dans l’échelle de la création ».

Sélection de prix et distinctions

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