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Traités nº 1 et nº 2 (résumé en langage simple)

Plusieurs traités ont été signés entre le gouvernement fédéral et les peuples autochtones du Canada entre 1871 et 1921. Ils sont appelés les « traités numérotés ». Les deux premiers traités ont été signés en 1871. Le Traité n° 1 a été signé par les Anishinaabe et les Swampy Cris du sud du Manitoba. Le Traité n° 2 a été signé par les Anishinaabe du sud du Manitoba. Le gouvernement et les peuples autochtones avaient des objectifs différents. Le gouvernement voulait des terres pour les futurs immigrants. Les peuples autochtones souhaitaient protéger leurs terres et leur mode de vie. Ces traités étaient controversés lorsqu’ils ont été conclus. Ils demeurent controversés de nos jours.

Cet article est un résumé en langage simple sur les Traités no 1 et no 2. Si vous souhaitez approfondir le sujet, veuillez consulter l’article intégral, intitulé Traités no 1 et no 2.

Pression pour les Traités no 1 et no 2

Le Canada devient une nation en 1867. Avant cette date, la Compagnie de la Baie d’Hudson (HBC) contrôle une région appelée la Terre de Rupert. Cette région se trouve dans ce qui est aujourd’hui l’Ouest canadien (les Prairies), le Nord canadien et le Nunavut. En 1869, la HBC vend ses terres au Canada. Les peuples autochtones ne sont pas consultés au sujet de ce transfert de terres. Les Métis sont extrêmement inquiets. Ils ripostent en combattant. Cette bataille est appelée la Résistance de la rivière Rouge. Elle mène à la Loi sur le Manitoba. Cette loi accorde des terres aux Métis. Par contre, une fois de plus, les Premières Nations sont laissées pour compte.

Les Premières Nations sont également mécontentes, tout comme l’ont été les Métis. Après tout, ils vivent sur ces terres depuis des temps immémoriaux. Il s’agit en fait de leurs terres. À partir des années 1850, les Premières Nations du Manitoba commencent à réclamer un traité. Elles croient qu’un traité pourrait les aider à obtenir des droits sur leurs terres. Avec le temps, le gouvernement fédéral commence lui aussi à envisager de conclure un traité. En 1870, Ottawa envoie Adams G. Archibald au Manitoba. Ce dernier devient éventuellement le nouveau lieutenant-gouverneur. Sa principale mission consiste à signer un ou plusieurs traités avec les peuples autochtones de la région.

Négociations des traités

Adams G. Archibald, tout comme Ottawa, souhaite obtenir des terres pour les immigrants au Manitoba et dans les Territoires du Nord-Ouest. Une grande partie de ces terres est particulièrement propice à l’agriculture. Ceci est particulièrement le cas des terres qui sont situées à l’ouest de la vallée de la rivière Rouge. Adam G. Archibald et Ottawa souhaitent obtenir le plus de terres possible à un moindre coût. Les peuples autochtones souhaitent conserver le plus de terres possible. De plus, ils espèrent obtenir de l’aide du gouvernement pour pouvoir cultiver la terre et recevoir une éducation. Les deux parties sont en profond désaccord. Cependant, en novembre 1871, deux traités sont conclus.

Termes des traités

Les termes des traités sont controversés à l’époque, et ils le sont toujours aujourd’hui. La principale raison en est que certains sont écrits, et que d’autres ne le sont pas. Les termes non écrits sont appelés « promesses extérieures ». Ces « promesses extérieures » sont les promesses verbales que le gouvernement fait aux peuples autochtones. Selon les termes écrits des traités, chaque groupe doit obtenir 160 acres pour une famille de cinq personnes. Chaque personne doit recevoir un paiement annuel d’Ottawa. De plus, le gouvernement promet qu’une école sera construite sur chaque réserve. Ces « promesses extérieures » comprennent la fourniture d’équipements et d’outils agricoles et du bétail pour les peuples autochtones. La plupart de ces promesses sont tenues en 1875.

Les traités no 1 et no 2 aujourd’hui

Plusieurs des « promesses extérieures » ne sont pas tenues. La Cour suprême du Canada statue que l’esprit des traités diffère du texte écrit. Certains soutiennent que les peuples autochtones n’ont pas compris certains concepts euro-canadiens contenus dans les traités. Par conséquent, la Cour suprême déclare que les tribunaux doivent tenir compte de la compréhension qu’ont les Autochtones des traités. Il est certain que tout comme les autres traités numérotés, les traités n° 1 et n° 2 continueront de faire l’objet de débats pendant encore longtemps.

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