Jon (Jonathan Stewart) Vickers, CC, ténor (né le 29 octobre 1926 à Prince Albert, SK; décédé le 10 juillet 2015 en Ontario). LL.D. h.c. (Saskatchewan) 1963, D.Mus. h.c. (Guelph) 1977, D.Mus. h.c. (Laval) 1978, LL.D. h.c. (Queen's) 1984, D.èsL. h.c. (McMaster) 1985, D.Mus. h.c. (Toronto) 1986, D.Mus. h.c. (Windsor) 1989. Sixième d'une famille de huit enfants, il se rappelle avoir participé à un concert de Noël à l'âge de trois ans. À la fin de ses études secondaires, sa voix d'alto s'était déjà transformée en celle d'un fort ténor. Il se joignit à des choeurs d'églises baptistes à Prince Albert et à Flin Flon - où il travaillait dans une chaîne de magasins - et tint des premiers rôles dans des opérettes de Gilbert et Sullivan et de Victor Herbert. Impulsif et généreux quant à son talent, il chantait alors, déclara-t-il plus tard, « pour n'importe qui, n'importe quand, n'importe où ».
En 1946, il devint gérant adj. d'une succursale de grand magasin à Winnipeg. Mais ses services comme chanteur furent bientôt requis si souvent que son travail commença à en être affecté. Son employeur l'enjoignit alors d'abandonner le chant. Vickers préféra offrir sa démission et s'engagea comme vendeur dans une quincaillerie tout en continuant à chanter. Encouragé par Mary Morrison à étudier sérieusement, il envoya un enregistrement à Ettore Mazzoleni au RCMT. Une bourse lui fut accordée à l'automne de 1950 et il commença ses études avec George Lambert. Au cours de sa première année à Toronto, il chanta dans 30 présentations d'oratorios pour le Conseil de l'éducation, fut soliste dans Le Messie à l'Université de Western Ontario et choisi par Mazzoleni comme soliste pour la première canadienne du Te Deum de Bruckner avec les choeurs réunis du RCMT. À l'automne de 1951, il chanta Le Messie au Massey Hall avec le Choeur Mendelssohn de Toronto. En 1952, il mérita une mention honorable au concours radiophonique de la SRC « Singing Stars of Tomorrow » et le premier prix à « Nos futures étoiles », autre concours de la SRC. En 1955, malgré une vaste expérience au concert et dans l'oratorio et quelque 28 représentations à la scène - dont les rôles du Duc dans Rigoletto (1954), Alfredo dans La Traviata (1955) et Alfred dans Die Fledermaus (1954) avec la COC - il n'avait encore reçu aucune offre des États-Unis ou d'Europe. Après avoir interprété le Choeur masculin dans la production de The Rape of Lucretia de Britten au Festival de Stratford et, aux côtés de Regina Resnik, le rôle de Don José dans une production de la COC de Carmen (1956), il fut enfin invité en 1957 - sur la recommandation de Resnik - à chanter à New York dans des présentations en concert de Fidelio et Medea, ce dernier avec Eileen Farrell. Également en 1956, sir David Webster, administrateur général de la Royal Opera House à Covent Garden, séjourna au Canada et, ayant entendu Vickers, l'invita à se rendre à Londres pour une audition. Il en résulta un contrat de trois ans avec le Royal Opera. À la suite de ses débuts avec cette compagnie en tournée dans le rôle de Riccardo de Un Ballo in Maschera en janvier 1957, Vickers reçut un accueil enthousiaste de la critique. Il connut par la suite un vif succès personnel dans Carmen, Don Carlo, Aïda et Les Troyens. Après ses débuts à Bayreuth en 1958 dans le rôle de Siegmund de Die Walküre, Vickers fut acclamé comme le meilleur interprète de ce rôle au monde. La même année, il chanta Jason dans Medea avec Maria Callas à Dallas. À la fin de la saison 1959-60, alors qu'il s'était déjà produit au Staatsoper de Vienne et au Teatro Colón de Buenos Aires et avait chanté dans Peter Grimes et Fidelio au Metropolitan Opera, il décida de devenir artiste à la pige.
Au cours des années, Vickers interpréta la plupart des grands rôles de ténor dramatique et du « Heldentenor » : Don José, Radamès, Don Carlo, Canio, Otello, Parsifal, Tristan, Énée (Les Troyens), Siegmund, Florestan, et son rôle préféré, Peter Grimes. Il fut reconnu pour donner à ce rôle une projection dramatique d'une intensité rarement perçue à la scène lyrique. Vickers ne considérait pas les opéras de son répertoire comme des occasions de mettre sa voix en valeur, mais plutôt comme l'expression par les compositeurs de leurs plus profondes émotions, intuitions et convictions. En conséquence, il accordait une grande importance à la philosophie nietzchéenne dans son interprétation du rôle de Tristan et concevait le personnage d'Otello comme le « Jules César de l'empire vénitien ». L'une des collaborations les plus significatives de la carrière de Vickers fut celle qu'il établit avec le chef d'orchestre Herbert von Karajan. Sous la direction de ce dernier, il participa aux trois premiers festivals de Pâques de Salzbourg (1966, 1967, 1968), enregistra Tristan und Isolde, Die Walküre, Otello et Fidelio, tourna les films I Pagliacci et Otello, et fut soliste dans des maisons prestigieuses comme La Scala et le Metropolitan. En 1985, dans une coproduction du Lyric Opera de Chicago et du Metropolitan, Vickers se produisit dans Samson de Haendel au Covent Garden lors de la célébration du 300e aniversaire de naissance de Haendel.
Même s'il donna à l'occasion des récitals au Canada, notamment à Toronto et lors de l'inauguration du Festival du printemps de Guelph 1969, Vickers fut plutôt absent des scènes lyriques canadiennes à l'époque où il était au sommet de sa carrière. Bien qu'on ait attribué le fait aux réactions des critiques torontois à ses récitals, il s'explique semble-t-il davantage, au cours des années 1960 et 1970, par la dimension, pleinement justifiée, de ses cachets et le peu de temps libre pour effectuer les semaines de répétition souvent requises. Certaines apparitions retentissantes peuvent néanmoins être mentionnées, telle son interprétaion d' Otello lors de quatre représentations à Montréal en juillet 1967 au Festival mondial d'Expo 67. Avec la soprano Régine Crespin et l'OSM, il chanta le premier acte de Die Walküre à l'occasion des manifestations inaugurales du CNA, le 10 juin 1969. Les 4, 6 et 8 mai 1974, il reprit le rôle du Choeur masculin dans la production de The Rape of Lucretia de Britten au Festival du printemps de Guelph. À Toronto, en novembre de la même année, il chanta des extraits d'opéras avec la soprano Birgit Nilsson et le TS, sous la direction de Zubin Mehta lors d'une soirée intitulée « concert de rêve », à Montréal. Il tint le rôle de Tristan pour les cinq représentations de Tristan und Isolde avec l'Opéra du Québec en mai 1975, et fut le présentateur de cette production lors de sa télédiffusion à la SRC le 9 février 1977. En 1977, il effectua une tournée de huit villes de la Saskatchewan avec son accompagnateur Peter Schaaf, tournée dont le point culminant fut un récital dans sa ville natale de Prince Albert, à l'église où son père avait été pasteur dans ses dernières années et où lui-même avait été choriste dans son enfance. Le programme incluait des extraits de Samson de Haendel, Die Walküre, Hugh the Drover de Vaughan Williams et Peter Grimes. Il chanta pour la première fois en public le cycle de lieder Die Winterreise de Schubert au Festival du printemps de Guelph, le 9 mai 1979. Il revint au Canada en août pour chanter aux funérailles de l'ancien premier ministre John Diefenbaker à la cathédrale Christ Church d'Ottawa. Il chanta Winterreise au Roy Thomson Hall devant une salle presque comble en 1983 et présenta des récitals à Prince Albert et à Vancouver en 1984. Lors du Festival international de Toronto en 1984, il se produisit dans Die Walküre et Peter Grimes avec le Metropolitan Opera en tournée. En 1985 et 1988, il chanta dans des concerts avec l'Orchestre symphonique de Kitchener-Waterloo, incluant des actes complets de Die Walküre et de Parsifal. En 1987, Vickers revint chanter au Roy Thomson Hall pour le concert du centenaire du RCMT, et plus tard au Festival du printemps de Guelph. Afin de consacrer plus de temps à sa famille, Vickers a limité ses engagements à 65 par année après 1966. Au sommet de sa carrière, il fut longtemps propriétaire d'une ferme en Ontario et en assurait lui-même la bonne marche entre ses engagements, ceci afin de garder un contact avec des réalités extérieures au monde lyrique. En 1973, il s'est toutefois établi aux Bermudes.
Vickers inclut un certain nombre d'oeuvres canadiennes dans ses récitals. Il se fit le défenseur des mélodies de Bernard Naylor, et déclara : « J'adore les mélodies de Naylor... Je ne crois pas que le monde soit vraiment prêt pour les mélodies de Naylor, mais un jour son tour viendra » (Music, novembre-décembre 1986). Il reçut une critique favorable pour son interprétation des Six Medieval Love Songs de Jean Coulthard (Globe and Mail, Toronto, 25 avril 1987); il avait enregistré ces dernières et d'autres mélodies canadiennes pour Centredisques en 1985. Vickers prit sa retraite en 1988.
Un article du Newsweek (15 mars 1976) traitant des plus grands ténors du monde a dépeint Vickers comme « un Canadien austère et méditatif... mû par une conception protestante du labeur... Il chante d'une voix robuste, avec la même indifférence méprisante pour les frontières musicales et les frontières nationales et une volonté ardente de défier les vilains du répertoire... Le son de sa voix musclée et infatigable est grêle et presque balafré, comme s'il avait été taillé à coups de pic dans une carrière canadienne. Mais c'est une voix qu'il s'est façonnée lui-même et dont les imperfections mêmes, humaines et personnelles, sont en quelque sorte une compensation. Ce qu'il exprime, avec une concentration acharnée, c'est une profonde sensibilité dramatique ». Will Crutchfield déclara dans le New York Times (30 mars 1987) qu'à l'âge de 60 ans, Vickers « peut rendre des phrases longues et soutenues avec une voix pleine de force dans les fa, les sol et les la aigüs, sans effort ou fatigue apparente, et il peut l'atténuer... sans que la voix y perde de sa substance. Ce qui n'est pas surprenant, car M. Vickers possède une voix colossale et n'essaie pas d'en démontrer l'amplitude ».
Vickers fut nommé compagnon de l'Ordre du Canada en 1968 et mérita en 1975 un Prix Molson qui lui fut remis à Ottawa le 21 juin 1976. À l'étranger, il remporta l'Evening Standard Award en 1978 pour son interprétation du rôle de Tristan, « réalisation la plus remarquable à l'opéra », et fut élu à l'Academy of Vocal Arts Hall of Fame for Great American Singers en 1985. Il revint au Canada en 1986 ;a titre de premier Wilma and Clifford Smith Visitor in Music à l'Université de Toronto, donnant des conférences sur Dichterliebe, Winterreise et Peter Grimes dans des salles surcomblées d'étudiants et de mélomanes. En juillet 1991, il donna également une série de trois conférences sur « La contribution de la musique dans la progression de la civilisation » pour le RCMT.
Discographie
Beethoven Fidelio : O Philharmonia, Klemperer c orch; 1962; 3-Angel SCL-3625 et 2-EMI CMS-7-69324-2 (CD), (extraits) Angel S-36168 et Angel AV-34003.
- Fidelio : O phil de Vienne, Karajan c orch; 1962; 3-Movimento Musica 03-014.
- Fidelio : O phil de Berlin, Karajan c orch; 1970; 3-Angel SCL-3773 et 2-EMI CMS-7-69290-2 (CD).
- Fidelio : O du Royal Opera, Covent Garden, Klemperer c orch; 1961; 2-Melodram MEL-27076.
- IXe ;Symphonie : OS de Londres, Monteux c orch; 1958; 2-West WST-234, 2-West WG-8634 et 2-MCA MCAD2-9806 (CD).
- IXe ;Symphonie : O de Cleveland, Maazel c orch; (1979); 8-Col M8X-35191 et CBS MK-38868 (CD).
- IXe ;Symphonie : O phil de New York, Mehta c orch; 1983; 2-RCA ARC2-4734 et RCA RCD1-5020.
Berlioz Les Troyens : O du Royal Opera, Covent Garden, C. Davis c orch; 1969; 5-Philips 6709-002 et 4-Philips 416-432-2 (CD), (extraits) Philips 6500-161.
Bizet Carmen : O de l'Opéra de Paris, de Burgos c orch; (1970); 3-Angel SCL-3767, (extraits) Angel S-36829, Angel AV-34005 et Angel CMS-7-63643-2 (CD).
- Carmen : O phil de Vienne, Karajan c orch; 1966; Price-Less 1838 et 3-Frequenz CBJ-3 (CD).
Britten Peter Grimes : O du Royal Opera, Covent Garden, C. Davis c orch; 1978; 3-Philips 6769-014.
Cherubini Medea : O du Dallas Civic Opera, Rescigno c orch; 1958; 2-Historical Recording Enterprises HRE-358-2 et 2-Melodram MEL-26016 (CD).
- Medea : O du Royal Opera, Covent Garden, Rescigno c orch; 1959; 3-Foyer FO-1001 et 2-Melodram MEL-26005 (CD).
- Medea : O et Ch de La Scala, Schippers c orch; 1961; 4-MRF 102, 3-Fonit Cetra DOC-21 et 2-Hunt CDLSMH-34028 (CD).
First Performance, Lincoln Center for the Performing Arts : O phil de New York, Bernstein c orch; 1962; 2-Col Legacy L2S-1008.
Glick, Morawetz, Coulthard, Kent : Woitach p; 1973; CBC SM-180, (Glick) 4-ACM 34 (CD).
Haendel Messiah : Royal Phil O, Beecham c orch; 1959; 4-RCA LDS-6409 et 3-RCA AGL3-2444, (extraits) RCA LDS-2447, 2-RCA CRL2-0192 et MET 208 (CD).
Italian Arias : O de l'Opéra de Rome, Serafin c orch; (1964); RCA LSC-2741, (sélections) 8-RCA CRM8-5177.
Jon Vickers, Tenor : Bizet, Britten et autres; 195?; Unique Opera ORC-203.
MacMillan, Somers, Coulthard, Ridout, Beckwith, Naylor, Morawetz : Woitach p; 1985; Centredisques CMC-2185 et RCI 613.
Mahler Das Lied von der Erde : Norman sop, OS de Londres, Davis c orch; 1981; Philips 6514-112 et Philips 411-474-2 (CD).
Monteverdi L'Incoronazione di Poppea : Rudel c orch; 1978; 3-Legendary LR-160-3.
Saint-Saëns Samson et Dalila : O de l'Opéra de Paris, Prêtre c orch; 1962; 3-Angel SCL-3639 et 2-EMI CDCB-7-47895-8 (CD), (extraits) Angel S-36210 et Angel AV-34052, (« Arrêtez, ô mes frères! ») Angel S-36947.
Scarlatti, Purcell, Dvořák, Beethoven, traditionnel : Barkin p; 1969; CBC SM-76 et RCI 287.
Schubert Winterreise : Parsons p; 1983; 2-EMI (France) 173-197-3 (CD).
Strauss Salomé : O de l'ORTF, Kempe c orch; 1974; 2-Historical Recording Enterprises HRE-396.
Vaughan Williams Serenade to Music : O phil de New York, Bernstein c orch; 1962; Col MS-7177.
Verdi Aïda : O de l'Opéra de Rome, Solti c orch; 1961;3-RCA LSC-6158, 3-Lon OSA-1393 et 3-Lon 417-416-2 (CD), (extraits) RCA LSC-2616 et Lon 421-860-2 (CD), (« Mortal, diletto ai numi ») 4-Lon OSA-1441, (« Quest'assisa ch'io vesti... Ma tu, Re ») 2-MET 503 (CD).
- Aïda : O du Royal Opera, Covent Garden, Downes c orch; 1968; 2-Melodram MEL-27019 (CD).
- Aïda (Duo, Acte IV) : Simionato mezzo; 1959?; Legendary LR-147.
- Don Carlos : O du Royal Opera, Covent Garden, Giulini c orch; 1958; 3-Paragon DSV-52008 et 3-Legends XLNC-III (cass), (Duos) 3-Melodram 435.
- Macbeth : O et Ch du Royal Opera, Covent Garden, Molinari Pradelli c orch; 1960; 3-Melodram 435.
- Otello : O de l'Opéra de Rome, Serafin c orch; 1960; 3-RCA LDS-6155, 3-RCA AGL3-1969 et 2-RCA 1969-2-RG (CD), (extraits) RCA LSC-2844.
- Otello (« Già nella notte densa ») : De Los Angeles sop, Rescigno c orch; 1968; Voce 119 (CD).
- Otello : O phil de Berlin, Karajan c orch; 1973; 3-Angel SCLX-3809 et 2-EMI CMS-7-69308-2 (CD), (extraits) EMI CDM-7-63454-2 (CD).
- Requiem : O New Philharmonia, Barbirolli c orch; 1969-70; 2-Angel SB-3757, 2-Angel RLB-3201 et 2-EMI CZS7-62892-2 (CD).
Wagner Die Walküre (Hans Knappertsbusch conductor); excerpt on recording of Lohengrin (Cluytens conductor). Bayreuth Festival O. 1958. 3-Myto MCD-89002
- Parsifal : O du Festival de Bayreuth, Knappertsbusch c orch; 1964; 5-Melodram MEL-643.
- Der Ring des Nibelungen : Die Walküre : O phil de Berlin, Karajan c orch; (1972); 19-DG-2720-051 et 19-DG 2740-240.
- Tristan und Isolde : O phil de Berlin, Karajan c orch; 1972; 5-Angel SEL-3777 et 4-EMI CMS-7-69319-2 (CD).
- Tristan und Isolde : O du Metropolitan Opera, Leinsdorf c orch; 1974; 4-Historical Opera Treasures ERR-141.
- Tristan und Isolde : O de l'ORTF, Böhm c orch; 1973; 4-Historical Recording Enterprises HRE-359 et 3-Rudolphe RPC-32553-55 (CD).
- Die Walküre : O phil de Berlin, Karajan c orch; (1967); 4-DG SLPM-139-226, 5-DG 2713-002 et 4-DG 415-145-2 (CD), (extraits) DG 136-435 et DG 2537-012, (« Ein Schwert verhiess mir der Vater ») DG 2538-244.
- Die Walküre : OS de Londres, Leinsdorf c orch; 1961; 5-RCA LDS-6706, 5-Lon OSA-1511 et 3-Lon 430-391-2 (CD), (« Ein Schwert verhiess mir der Vater ») 3-MET 50, (« Siegmund! sieh auf mich! ») 2-MET 405.
- Die Walküre (extraits) : Ehrling c orch; 1974?; 4-Historical Opera Treasures ERR-141.
- Die Walküre : O du Festival de Bayreuth, Knappertsbusch c orch; 1958; 4-Melodram 587, 3-Hunt CDLSMH-34042 et 12-Hunt CDAKR-223 (CD).
Voir aussi DISCOGRAPHIE du Choeur Mendelssohn de Toronto.
Filmographie
Pagliacci (Unitel 1970).
Jon Vickers - A Man and His Music (télévision de la SRC 1974).
Verdi Otello : O phil de Berlin, Karajan c orch; 1974; Unitel/DG.
Fidelio : tourné lors du Festival d'Orange, France; 1977; Sunchild Production.
Britten Peter Grimes : télévision de la BBC, O de la Royal Opera House, Covent Garden, Davis c orch; 1981; Castle Opera.
Saint-Saëns Samson et Dalila : télévision de la BBC, O de la Royal Opera House, Covent Garden, Davis c orch; 1981; Castle Opera/Thorn-EMI-HBO.