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Xavier Dolan

Xavier Dolan (né Xavier Dolan-Tadros), C.M., acteur, réalisateur, scénariste, producteur, monteur, costumier (né le 20 mars 1989 à Montréal, Québec). Adepte précoce du cinéma d’auteur, Xavier Dolan a été reconnu internationalement à 20 ans pour son premier long métrage J’ai tué ma mère (2009). Il a réalisé ses quatre films suivants, tous primés, Les amours imaginaires (2010), Laurence Anyways (2012), Tom à la ferme (2013) et Mommy (2014), avant d’atteindre l’âge de 25 ans. Son sixième long métrage, Juste la fin du monde (2016), a remporté le Grand Prix du Festival de Cannes et six prix Écrans canadiens. Xavier Dolan a également réalisé des vidéoclips célèbres pour Adele, et il a remporté le prix Juno de 2022 pour Easy on Me. Il a été nommé membre de l’Ordre du Canada en 2019.

Xavier Dolan, 2009.

Jeunesse et carrière

Fils de l’enseignante Geneviève Dolan et de l’acteur et chanteur Manuel Tadros, Xavier Dolan commence sa carrière d’acteur à l’âge de quatre ans. Il joue à la télévision dans des publicités, dans les séries Omerta (1996) et L’or (2001), ainsi que dans des films comme J’en suis ! (1997) de Claude Fournier, La forteresse suspendue (2001) de Roger Cantin et Martyrs (2008), un film d’horreur controversé de Pascal Laugier. Il abandonne ses études pour poursuivre sa carrière d’acteur. Il se trouve également du travail stable en doublant des dialogues en français dans les films et séries télévisées distribués au Québec. Il devient la voix de Stan dans South Park, de Ron Weasley dans les films de Harry Potter, et de Jacob Black dans Twilight Saga : New Moon (2009; v.f. Twilight : Tentation).

J’ai tué ma mère (2009)

À 17 ans, Dolan écrit le scénario de son premier long métrage, J’ai tué ma mère (2009), dans lequel il joue et qu’il prévoit produire et réaliser. Il convainc Anne Dorval, vedette de la télévision québécoise, de jouer dans son film et il investit 150 000 $ de ses propres économies dans la production. Cependant, il manque d’argent à la moitié du tournage. Son distributeur et son producteur s’étant retirés du projet, Carole Mondello, une directrice de production d’expérience, s’y joint en tant que productrice exécutive. Elle aide Xavier Dolan à terminer le film en obtenant des fonds de la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC).

Ce film semi-autobiographique est centré sur un jeune adolescent gai (Xavier Dolan) et sur sa relation d’amour-haine avec sa mère (Anne Dorval) qui décide de l’envoyer au pensionnat. Le film reçoit une ovation du public de huit minutes après sa première lors de la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes. Peter Brunette, du Hollywood Reporter, résume l’opinion de nombreux critiques, et celle de Xavier Dolan lui-même, qui avoue que le film est imparfait, en le qualifiant de « film quelque peu inégal qui démontre un grand talent. » Peter Brunette qualifie également le film de « drôle et audacieux. » Allan Hunter, de Screen International, déclare pour sa part que le film possède la « piqûre d’une vérité intelligemment observée. »


J’ai tué ma mère remporte trois prix prestigieux à Cannes : le prix Art Cinema, le prix de la SACD pour le scénario, et le prix Regards Jeunes. Il remporte de nouvelles distinctions sur le circuit des festivals internationaux, incluant le prix Lumière du meilleur film français réalisé à l’extérieur de la France. Le film remporte ensuite quatre prix Jutra (aujourd’hui les prix Iris), notamment celui du meilleur scénario, celui du film s’étant le plus illustré à l’extérieur du Québec, et celui du meilleur film, passant devant Polytechnique (2009) de Denis Villeneuve. Cependant, J’ai tué ma mère est banni de toutes les catégories en compétition des prix Génie. Le distributeur du film, Louis Dussault de K-Films Amérique, déclare que les prix Génies sont « totalement sans pertinence. »

Le film reçoit tout de même le prix Claude Jutra (aujourd’hui le prix Écran canadien pour le meilleur premier long métrage) aux prix Génies. Xavier Dolan gagne également les 5 000 $ du prix inaugural Jay Scott pour les talents émergents, offert par l’Association des critiques de films de Toronto. J’ai tué ma mère est déclaré comme étant l’un des dix meilleurs films canadiens de l’année par le jury du Festival international du film de Toronto (TIFF). Il est également choisi pour représenter officiellement le Canada aux Oscars dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère. Toutefois, en raison de problèmes juridiques rencontrés par le distributeur américain du film, Regent Entertainment, le film ne sort en salles aux États-Unis qu’en 2013.


Les amours imaginaires (2010)

La production du deuxième film de Xavier Dolan, Les amours imaginaires, commence à l’automne 2009. Il est financé par le secteur privé. Xavier Dolan écrit le scénario, réalise, produit, monte et joue dans le film. Il contribue également à la conception des costumes et des décors. L’histoire suit deux amis d’enfance, un jeune homme et une jeune femme (Xavier Dolan et Monia Chokri), qui tombent amoureux du même jeune homme (Niels Schneider).

Imprégné d’une musicalité séduisante, le film gagne le Prix de la Jeunesse à Cannes et le premier prix au Festival du film de Sydney. Au Canada, il est sélectionné pour quatre prix Génie, notamment celui du meilleur film et du meilleur réalisateur, et le prix de l’Association québécoise des critiques de cinéma pour le meilleur film québécois. Il est également nommé l’un des dix meilleurs films canadiens de l’année au Festival international du film de Toronto (TIFF).

Laurence Anyways (2012)

Lancé au Québec en mai 2012, le très attendu Laurence Anyways suit le parcours, sur dix ans, d’un poète et professeur de littérature transgenre (Melvil Poupaud) et l’impact de sa transition sur sa petite amie (Suzanne Clément). Produit par le cinéaste américain Gus Vant Sant et réalisé avec un budget d’un peu moins de 10 millions de dollars, ce film au style audacieux, alternativement épique et inspiré, chaotique et sinueux, est sélectionné pour être en compétition dans la catégorie Un certain regard du Festival de Cannes. Il y gagne le prix Queer Palm, et Suzanne Clément remporte le prix de la meilleure actrice. Le film reçoit plus tard le prix du meilleur long métrage canadien au Festival international du film de Toronto (TIFF), qui le nomme aussi parmi les dix meilleurs films canadiens de 2012, et il est également sélectionné pour 11 prix Génie et 11 prix Iris.

En mars 2013, une rétrospective des trois premiers films de Xavier Dolan est présentée à New York dans le cadre de la Canadian Front Series du Museum of Modern Art, un répertoire annuel des films canadiens.


Tom à la ferme (2013)

Le quatrième long métrage de Xavier Dolan est une adaptation de la pièce de théâtre primée de Michel Marc Bouchard, Tom à la ferme. Ce film est un thriller psychologique, sinistre et hitchcockien, qui suit un Montréalais (Xavier Dolan) qui assiste aux funérailles de son amant et qui est tourmenté par le frère du défunt (Pierre-Yves Cardinal). Le film marque une rare apparition de Xavier Dolan dans le cinéma de genre. Tom à la ferme est projeté en première fois au Festival du film de Venise où il reçoit le prix FIPRESCI. Filmé par le célèbre directeur de photographie André Turpin (Maelström, Incendies), le film visuellement inventif joue sur le rapport hauteur-largeur dans les séquences importantes afin d’accentuer le suspense.

Tom à la ferme reçoit des critiques mitigées lors de sa sortie en salle. Le film est sélectionné pour huit prix Écrans canadiens, incluant ceux de meilleur film, meilleure réalisation et meilleure adaptation cinématographique, et il est nommé l’un des dix meilleurs films canadiens de l’année au TIFF.

Mommy (2014)

Le cinquième long métrage de Dolan, Mommy, inverse essentiellement l’histoire de son premier film. Il s’agit du portrait sympathique d’une mère célibataire d’âge moyen (Anne Dorval) qui sort son fils violent d’une institution et tente de l’éduquer à la maison avec l’aide d’une voisine (Suzanne Clément). Tout comme Tom à la ferme, Mommy est filmé par André Turpin et joue une fois de plus avec le rapport hauteur-largeur. Le film est principalement cadré dans le format carré 1:1, mais certaines scènes remplissent tout l’écran afin de refléter le développement du monde intérieur des personnages.

Mommy rencontre un succès dithyrambique après sa première au Festival de Cannes, alors que les spectateurs scandent de multiples « bravo ! » lors du générique final. Nombreux sont ceux qui le préfèrent pour la Palme d’Or, mais il arrive finalement ex aequo avec Adieu au langage (2014) de Jean-Luc Godard pour le Prix du jury.

Mommy devient le film canadien le plus populaire cette année-là, et il vole la vedette aux prix Écrans canadiens et aux prix Iris. Il remporte neuf prix à chacun de ces galas, dont ceux du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur montage et du meilleur scénario original. Le film remporte également le Billet d’or aux prix Iris, à titre de film le plus rentable au Québec, ainsi que le prix du film s’étant le plus illustré à l’extérieur du Québec. Mommy génère 3,3 millions de dollars au box-office au Canada, ce qui lui vaut le prix en argent Guichet d’or de 40 000 $ de Téléfilm Canada pour le film canadien de langue française le plus lucratif de l’année.


Juste la fin du monde (2016)

Xavier Dolan adapte son film suivant, intitulé Juste la fin du monde (2016), de la pièce de théâtre du même nom du grand dramaturge français Jean-Luc Lagarce. Il s’agit du premier film de Xavier Dolan tourné à l’extérieur du Canada. Il raconte l’histoire d’un célèbre dramaturge qui revient dans sa ville natale après plusieurs années d’absence, pour annoncer à sa famille qu’il est mourant.

Présentant une distribution prestigieuse, avec des acteurs français de grande renommée comme Gaspard Ulliel, Nathalie Baye, Léa Seydoux, Vincent Cassel et Marion Cotillard, le film remporte le Grand Prix et le prix du jury œcuménique au Festival de Cannes, il est le premier film canadien à recevoir ces prix depuis The Sweet Hereafter (1997; v.f. De beaux lendemains) d’Atom Egoyan. Toutefois, Juste la fin du monde est considéré comme un gagnant controversé du Grand Prix, le prix de la deuxième place au festival, étant donné qu’il a reçu des critiques largement négatives de la part des critiques. Jon Frosch du Hollywood Reporter qualifie le film de « froid et profondément insatisfaisant… une déception même pour les fidèles de [Xavier] Dolan ». Catherine Bray de Time Out le qualifie comme étant « de loin le pire film de [Xavier] Dolan, une déception bavardeuse insatisfaisante » et elle écrit que « la distribution magnifique est malheureusement gaspillée dans un mélodrame perçant. »

Cependant, le film a ses champions. Peter Bradshaw, du Guardian, le qualifie de film « histrionique et claustrophobe : délibérément oppressant et bien écorchant pour les yeux dans sa folie, et pourtant une évocation brillante, stylisée, et hallucinatoire de la dysfonction familiale. » Peter Debruge de Variety est partagé entre les deux camps, décrivant le film comme « une expérience dramatique souvent atroce dans laquelle les personnages ne semblent jamais se taire. » Il note également qu’« il existe une maturité bienvenue dans Juste la fin du monde qui est absente dans les cinq films précédents de [Xavier] Dolan, ainsi qu’une rare retenue. »

Juste la fin du monde remporte les prix Césars (l’équivalent français des Oscars) du meilleur réalisateur et du meilleur montage, ainsi que six prix Écrans canadiens, dont celui de la meilleure réalisation et celui du meilleur film.


The Death and Life of John F. Donovan (2016)

Xavier Dolan commence à préparer son premier long métrage en anglais, The Death and Life of John F. Donovan (v.f. Ma vie avec John F. Donovan), en juillet 2014. Le scénario, coécrit avec Jacob Tierney, (The Trotsky, Letterkenny), raconte l’histoire d’une relation de correspondance écrite entre un jeune garçon et une célébrité d’Hollywood. L’idée est inspirée d’une lettre que Xavier Dolan avait écrite à Leonardo DiCaprio lorsqu’il avait huit ans.

Le film, qui met en vedette Kit Harrington, Natalie Portman, Jacob Tremblay, Susan Sarrandon et Katy Bates, est une production troublée. Xavier Dolan passe deux ans à monter le film et refuse deux invitations pour le présenter en première au Festival de Cannes. Après le premier montage du film qui dure plus de quatre heures, Xavier Dolan coupe une intrigue secondaire en entier mettant en vedette Jessica Chastain.

Lorsque le film sort finalement en première au TIFF en 2018, les critiques sont pour le mieux mitigées. Peter Debruge du Variety le qualifie « d’œuvre d’une technique étonnante éclipsée par un solipsisme de plus en plus ahurissant. » Benjamin Lee du Guardian le qualifie de « film si déroutant à regarder et à comprendre qu’on peut sentir la torture du processus de post-production persister dans chaque scène. » Mike D’Angelo, de AV Club, le qualifie de « vomissure à peine cohérente d’émotions brutes. » The Death and Life of John F. Donovan sort en décembre 2019 et ne reçoit pratiquement que des critiques négatives, obtenant un score de 28/100 sur l’agrégateur Metacritic.


Mathias et Maxime (2019)

Le film suivant de Xavier Dolan, Mathias et Maxime, le voit revenir sur un terrain plus connu. Le film observe l’impact qu’a un simple baiser, mis en scène pour un film, entre deux amis masculins (Xavier Dolan et Gabriel D’Almeida Freitas) sur leur amitié et sur les conceptions qu’ils ont d’eux-mêmes. Kevin Ritchie, de la revue NOW, déclare que c’est le « film le plus engageant et le plus modeste [de Xavier Dolan] depuis des années. Un solide rebond pour [Xavier] Dolan dans la foulée de ses débuts anglophones désagréablement moralisateurs avec The Death and Life of John F. Donovan. » Peter Bradshaw, du Guardian, qualifie le film « d’irrésistiblement bavard et doux » et plein de « tendresse et de douceur. »

Traits caractéristiques

Brendan Kelly, de la Montreal Gazette, décrit les films de Xavier Dolan comme étant « des films très personnels qui mêlent le mélodrame, la direction visuelle stylisée et l’intelligence des films d’art. » Adam Rathe, de la revue Out, observe que tous les films de Xavier Dolan dépeignent des « personnages emmêlés dans des intrigues provocantes et érotiquement chargées ». En effet, l’idée de l’impossible amour est un thème récurrent dans ses films. Lors d’une entrevue accordée au Huffington Post, Xavier Dolan déclare que ses films se plongent dans le « processus complet de l’humiliation par l’amour ».

Bien qu’il soit considéré comme le champion du cinéma « queer » (axé sur les orientations sexuelles autres qu’hétérosexuelle), Xavier Dolan rejette ce titre en déclarant que « le cinéma queer n’existe pas en tant que tel. Ma génération a établi des frontières sexuelles, sensuelles et sentimentales qui sont complètement différentes de celles adoptées par les générations précédentes. Je n’ai jamais été gêné ou honteux d’être gai, mais je me suis efforcé sans relâche, depuis la première scène de J’ai tué ma mère, d’éviter de revendiquer des choses. Ces films ne sont pas des luttes pour des droits, ce sont juste des films. »

Xavier Dolan s’est bâti la réputation d’être obsessif sur presque tous les détails à l’écran de ses films. En plus d’être le scénariste, le réalisateur, le producteur et le monteur, il conçoit également les costumes et supervise méticuleusement la direction artistique et la sélection de la musique. « Le contrôle de chaque détail est ma garantie pour accéder au matériel qui me satisfait », explique-t-il. Il déclare même que la bande-annonce pour Laurence Anyways était exactement, image par image, comme il l’avait visualisée avant d’écrire le scénario.

Xavier Dolan

Vidéoclips

En 2013, le vidéoclip de musique réalisé par Xavier Dolan pour la chanson College Boy du groupe français new wave Indochine déclenche une controverse internationale à cause des images violentes, qui incluent un tabassage, la fusillade et la crucifixion d’un adolescent gai, joué par Antoine Olivier Pilon (Mommy). Le vidéo est interdit de diffusion sur la chaîne québécoise MusiquePlus et est censuré sur YouTube et en France. Xavier Dolan envoie au Huffington Post une lettre dans laquelle il défend son vidéoclip. Il déclare également en entrevue qu’il lui « semble absurde que ce vidéoclip soit censuré. Est-il vraiment plus violent que tous les films qui arrivent sur nos écrans tous les jours? »

Xavier Dolan est également le réalisateur et le monteur du vidéoclip de la chanson à succès Hello d’Adele, lancée en octobre 2015 comme premier simple de son album 25. Premier vidéoclip tourné au moyen de caméras IMAX, Hello est visionné 50 millions de fois sur YouTube au cours de ses 48 premières heures de diffusion seulement, atteignant un milliard de vues sur YouTube en moins de trois mois.

En 2021, Xavier Dolan réalise une campagne publicitaire pour la compagnie de montres et bijouteries Chopard, mettant en vedette Julia Roberts. Il réalise également le vidéoclip de la chanson Easy On Me d’Adele, la chanson principale de son album 30. Tourné dans les Cantons de l’Est, le vidéoclip amasse plus de 275 millions de visionnements en sept mois et il remporte le prix Juno du vidéoclip de l’année en 2022.

Autres projets

Xavier Dolan fait la narration pour le court documentaire Les journaux de Lipsett (2010), un film d’animation lauréat d’un prix Génie produit par l’ONF, sur le cinéaste expérimental Arthur Lipsett. Il continue de faire du doublage en français pour les dialogues de nombreux films hollywoodiens, comme How to Train Your Dragon (2010; v.f. Dragons), Kick-Ass (2010), John Carter (2012) et Hunger Games (2012; v.f. Hunger Games : Le film). Il joue également dans Miraculum (2014) de Daniel Grou, et dans le long métrage en anglais Elephant Song (2014; v.f. La chanson de l’éléphant) de Charles Binamé, dans lequel jouent également Bruce Greenwood, Catherine Keener et Carrie-Anne Moss. Xavier Dolan joue aussi dans Boy Erased (2018; v.f. Garçon effacé), Bad Times at the El Royale (2018; v. f. Sale temps à l’hôtel El Royale), IT Chapter Two (2019; v.f. Ça : Chapitre deux) et dans le film français acclamé Illusions perdues (2021), qui remporte le prix César du meilleur film et vaut à Xavier Dolan une nomination pour le César du meilleur acteur de soutien.

Xavier Dolan sur le plateau de Laurence Anyways

Prix

J’ai tué ma mère

  • Prix de la CICAE, Festival de Cannes (2009)
  • Prix Regards jeunes, Festival de Cannes (2009)
  • Prix de la SACD — Quinzaine des Réalisateurs, Festival de Cannes (2009)
  • Meilleur premier scénario, Festival international du film francophone de Namur (2009)
  • Bayard d’Or, Festival international du film francophone de Namur (2009)
  • Meilleur premier long métrage canadien, Cinéfest de Sudbury (2009)
  • Prix du public, Cinéfest de Sudbury (2009)
  • Prix du meilleur long métrage canadien, Festival international du film de Vancouver (2009)
  • Mention spéciale, Festival international du film de Bangkok (2009)
  • Meilleur film — mention honorable, Festival du film gai et lesbien Tchèque (2010)
  • Meilleur premier long métrage, prix Génie (2010)
  • Prix du public — Compétition internationale, Festival international du film d’Istanbul (2010)
  • Meilleur film francophone, prix Lumières (2010)
  • MovieZone Award, Festival international du film de Rotterdam (2010)
  • Meilleur film, prix Jutra (aujourd’hui les prix Iris) (2010)
  • Meilleur scénario, prix Iris (2010)
  • Prix Jay Scott, prix de l’Association des critiques de films de Toronto (2010)
  • Meilleur acteur dans un film canadien, Vancouver Film Critics Circle (2010)
  • Meilleur réalisateur dans un film canadien, Vancouver Film Critics Circle (2010)
  • Meilleur film canadien, Vancouver Film Critics Circle (2010)

Les amours imaginaires

  • Prix Regards jeunes, Festival de Cannes (2010)
  • Film s’étant le plus illustré à l’extérieur du Québec, prix Iris (2011)
  • MovieZone Award, Festival international du film de Rotterdam (2011)

Laurence Anyways

  • Queer Palm, Festival de Cannes (2012)
  • Prix du meilleur long métrage canadien, Festival international du film de Toronto (2012)
  • Art Cinema Award, Festival du film de Hambourg (2012)
  • Meilleur film francophone, prix Lumières (2013)
  • Meilleurs costumes, prix Écrans canadiens (2013)

Tom à la ferme

  • Prix FIPRESCI, Festival du film de Venise (2013)
  • Prix du public — Compétition internationale, Festival international du film d’Istanbul (2014)
  • Prix du jury, Festival du film de l’Outaouais (2014)
  • Prix du meilleur scénario, Festival du film de Zinegoak (2014)

Mommy

  • Prix du jury, Festival de Cannes (2014)
  • Prix Silver Audience, Stockholm International Film Festival (2014)
  • Meilleur film, prix Écrans canadiens (2015)
  • Meilleure réalisation, prix Écrans canadiens (2015)
  • Meilleur montage, prix Écrans canadiens (2015)
  • Meilleur scénario original, prix Écrans canadiens (2015)
  • Meilleur film, prix Iris (2015)
  • Meilleur réalisateur, prix Iris (2015)
  • Meilleur scénario, prix Iris (2015)
  • Meilleur montage, prix Iris (2015)
  • Film s’étant le plus illustré à l’extérieur du Québec, prix Iris (2015)
  • Billet d’or, prix Iris (2015)
  • Meilleur film étranger, prix César (2015)
  • Meilleur scénario pour un film canadien, Vancouver Film Critics Circle Awards (2015)
  • Guichet d’or, Téléfilm Canada (2015)

Juste la fin du monde

  • Grand Prix, Festival de Cannes (2016)
  • Prix du jury œcuménique, Festival de Cannes (2016)
  • Art Cinema Award, meilleur long métrage, Festival du film de Hambourg (2016)
  • Meilleur réalisateur, prix César (2017)
  • Meilleur montage, prix César (2017)
  • Meilleure réalisation, prix Écrans canadiens (2017)
  • Meilleure adaptation, prix Écrans canadiens (2017)
  • Meilleur film, prix Écrans canadiens (2017)

Autres

  • Membre de l’Ordre du Canada (2019)
  • Vidéoclip de l’année (Easy On Me), prix Juno (2022)