Le Canada regorge de lieux éblouissants. Ses paysages, des montagnes aux lacs, en passant par les forêts et les côtes interminables, sont à la fois sauvages et majestueux. Voici 13 lieux pittoresques du Canada, chacun sélectionné pour l’unicité de son paysage écologique, de sa faune et de sa culture.

Churchill, Manitoba
Située sur les rives de la baie d’Hudson au nord du Manitoba, la ville de Churchill est surnommée la « capitale mondiale de l’ours polaire ». Elle couvre une superficie de 50,83 km2. On ne peut y accéder qu’en avion ou en train. Les visiteurs s’y rendent pour des excursions d’observation d’ours polaires et de bélugas, et pour le parc national Wapusk, qui se trouve dans la zone de transition entre la toundra et la taïga.

Parc provincial Dinosaur, Alberta
Le parc provincial Dinosaur se trouve en Alberta, dans les badlands façonnés par l’érosion qui a suivi l’époque glaciaire. Ses couches de grès et d’argilite renferment des fossiles déposés par des rivières qui coulaient il y a près de 75 millions d’années. On y trouve notamment des dinosaures, des reptiles, des amphibiens, des oiseaux et d’anciens mammifères. Le parc propose un aperçu rare de la vie préhistorique. Il contient une plus grande diversité de fossiles que tout autre site semblable. La région est couverte d’une végétation clairsemée et désertique.

Parc national des Prairies, Saskatchewan
Le parc national des Prairies, situé dans le sud-ouest de la Saskatchewan, à la frontière canado-américaine, s’étend sur des plaines brûlées par le soleil. Il cache des badlands, des rivières sinueuses et des bourbiers fertiles. Son paysage spectaculaire abrite des herbes rares, des graminées et la seule espèce de chien de prairie au Canada. On y trouve aussi des antilopes d’Amérique, des coyotes, des cerfs mulets et des reptiles, comme le crotale des prairies. Dans la vallée de la rivière Frenchman vivent des espèces rares ailleurs au Canada. Les hautes terres révèlent des cercles de tipis datant des premiers temps de la présence autochtone, ajoutant ainsi une profondeur culturelle à ce vaste terrain dégagé.
Archipel Haida Gwaii, Colombie-Britannique
Haida Gwaii (« îles du peuple », dans la langue des Haïdas) est un archipel d’environ 150 îles au large de la côte nord de la Colombie-Britannique. C’est l’une des régions du Canada les plus distinctes sur le plan biologique, notamment en raison de l’isolement des îles et du fait que certaines parties de l’archipel ont échappé à la glaciation. La région est célèbre pour ses forêts pluviales tempérées, ses prairies alpines et ses habitats marins rocheux. De nombreuses plantes présentes à Haida Gwaii ne se trouvent qu’à cet endroit, ou dans des pays lointains, comme le Japon.

Iqaluit, Nunavut
Iqaluit est la capitale, la plus grande collectivité, et la seule ville du plus récent territoire canadien, le Nunavut. Les visiteurs peuvent acheter des objets d’art et d’artisanat inuits dans la plupart des magasins. Le théâtre, la musique, les métiers d’arts et la mode inuits se marient naturellement aux événements plus typiques du sud, comme les compétitions sportives. Le festival Toonik Tyme, qui se tient en avril et marque la fin de l’hiver, met en évidence les aspects traditionnels et contemporains du Nord, tels que les courses de motoneiges et la construction d’igloos. Trois parcs territoriaux voisins peuvent être visités par l’intermédiaire de pourvoiries locales, en bateau, en motoneige ou en traîneau à chiens. Iqaluit est devenue la porte d’entrée de l’Arctique de l’Est, à la fois sur le plan matériel et culturel, grâce à son mélange d’infrastructures et de technologies modernes et de coutumes inuites.

Parc national Kejimkujik, Nouvelle-Écosse
Le parc national Kejimkujik, dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, est marqué par les glaciers. Il abrite des forêts et des eaux sombres, des littoraux, des marais, des tourbières et des lacs peu profonds. Les visiteurs peuvent y découvrir des pruches anciennes, des marais tranquilles et des voies navigables parfaites pour le canoë. On y trouve aussi des pétroglyphes micmacs, diverses espèces sauvages, dont la couleuvre rayée, la tortue mouchetée, l’ours noir, le vison, l’écureuil volant et le renard roux, et un littoral de 22 km, avec des phoques et des pluviers siffleurs.

Parc national Kouchibouguac, Nouveau-Brunswick
Le parc national Kouchibouguac, sur la côte est du Nouveau-Brunswick, abrite des plages, des dunes, des marais salés et un système d’îles-barrières s’étendant sur 25 km, avec des lagunes paisibles. Le bar rayé abonde dans ses rivières et estuaires, tandis que le pluvier siffleur, une espèce en voie de disparition, et la sterne pierregarin nichent sur ses plages et ses îles. Une forêt maritime mixte, en train de se rétablir après une exploitation forestière et agricole antérieure, encadre la région. Dans une petite section, on a installé un sentier de bois pour minimiser l’impact des visiteurs sur les habitats fragiles des dunes de sable et des marais salés. Son nom micmac, « la rivière aux longues marées », évoque la tranquillité de ses eaux et l’influence des marées.

Île Manitoulin, Ontario
L’île Manitoulin, d’une superficie de 2765 km2, est la plus grande île du monde située dans un lac. Elle fait partie d’un archipel pittoresque du lac Huron et présente un rivage accidenté et rocheux ainsi que de nombreux lacs intérieurs. Sa beauté naturelle et ses activités de plein air en ont fait une destination prisée, et le tourisme et l’agriculture sont désormais au cœur de son économie.

Mistaken Point, Terre-Neuve-et-Labrador
Mistaken Point, situé dans le sud-est de Terre-Neuve-et-Labrador, sur la presqu’île Avalon, présente des gisements fossilifères datant de 580 à 560 millions d’années, où plus de 10 000 fossiles ont été découverts. Préservés dans la cendre volcanique, ces fossiles offrent un aperçu du fond marin de l’époque de l’Édiacarien, au Précambrien (voir Histoire géologique du Canada). Le site fait maintenant partie de la réserve écologique de Mistaken Point, établie par le gouvernement de Terre‑Neuve‑et‑Labrador en 1987, et a été désigné site du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2016.

Parc national de l’Île-du-Prince-Édouard, Île-du-Prince-Édouard
Le parc national de l’Île-du-Prince-Édouard présente des falaises de grès rouge, de vastes plages et des dunes mouvantes stabilisées par les racines de fines graminées. Les forêts d’épinettes et de bouleaux abritent des ratons laveurs, des renards et des visons. Les marais salés et les étangs attirent les oiseaux migrateurs, notamment les grands hérons et les rares pluviers siffleurs. Le parc s’étend sur plus de 40 km le long de la côte nord de l’Île-du-Prince-Édouard, offrant un mélange de paysages côtiers et de riches habitats fauniques.

Tadoussac, Québec
Tadoussac, point central du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, se trouve à l’extrémité sud du parc national du Fjord-du-Saguenay. Ce parc marin est réputé pour être l’un des meilleurs endroits au monde pour observer les baleines. Plus de 13 espèces différentes fréquentent les eaux de cette région. Pendant la haute saison, il n’est pas rare de voir jusqu’à six espèces de baleines lors des excursions d’observation. Les phoques, les oiseaux marins, ainsi que d’autres espèces marines, y sont nombreux.

Yellowknife, Territoires du Nord-Ouest
Yellowknife, capitale et seule ville des Territoires du Nord-Ouest, offre une multitude d’activités récréatives. Le secteur du tourisme est en pleine croissance dans l’économie locale grâce à l’intérêt pour les activités de plein air (comme l’observation d’animaux sauvages, la pêche, le canotage et la randonnée pédestre), le soleil de minuit en été et les événements culturels autochtones. Yellowknife, avec son ciel étoilé et sa situation nordique, est particulièrement réputée pour ses aurores boréales. En haute saison, on a 98 % de chances d’en observer une au moins une fois tous les trois jours.

Fleuve Yukon, Yukon
Le fleuve Yukon, l’un des plus longs cours d’eau au pays (voir Les plus longs fleuves et rivières au Canada), coule vers le nord et le nord-ouest à travers le Yukon. Il est bordé d’un écosystème diversifié, les rives étant dominées par la toundra alpine et la taïga, où poussent des espèces telles que l’épinette et le peuplier. Parmi les poissons qui y vivent, on compte l’ombre arctique, la truite Dolly Varden, différentes espèces de saumons ainsi que la truite arc-en-ciel. Le fleuve est vital pour de nombreuses espèces sauvages, notamment les aigles à tête blanche, les ours, les castors et les orignaux. De petits invertébrés, comme les moules, les palourdes et les gastéropodes, y vivent également.
