Michel Roy, journaliste et diplomate (né en 1929 à Ottawa, ON; décédé le 8 septembre 2011 à Montréal, QC). Il est sans doute l'un des journalistes francophones les plus connus et respectés au Québec, comme au Canada. Sa famille s'établit à Montréal au début des années 1930. Après des études classiques au Collège Stanislas et au Collège Jean-de-Brébeuf à Montréal, il obtient une licence en philosophie de l'UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL.
Toujours étudiant, il entre, en 1949, au quotidien montréalais Le Canada, un journal du matin d'obédience libérale disparu en 1953. Après un passage de cinq ans à la PRESSE CANADIENNE, il entre, en 1958, au journal LE DEVOIR où il fera carrière pendant près de 25 ans. En 1962, il devient directeur de l'information, puis rédacteur en chef, en 1975, et enfin directeur suppléant en 1979. Sitôt quitté la direction du Devoir, en 1982, il est nommé éditorialiste en chef du quotidien la PRESSE. Dès l'année suivante, il devient éditeur adjoint et rédacteur en chef de ce journal, fonctions qu'il exerce jusqu'à son départ en 1988. De 1988 à 1991, il travaille comme journaliste indépendant dans les quotidiens le SOLEIL et Le Droit, ainsi qu'au magazine L'ACTUALITÉ et dans des émissions de la SOCIÉTÉ RADIO-CANADA.
Michel Roy s'éloigne du journalisme en 1991, devenant conseiller pour les questions constitutionnelles au CONSEIL PRIVÉ, à l'époque des négociations sur l'ACCORD DU LAC MEECH. Puis, en 1992, il passe au Cabinet du premier ministre Brian MULRONEY à titre de conseiller politique et constitutionnel. En juin 1993, il est nommé ambassadeur du Canada en Tunisie et auprès de la Libye. En tant qu'ambassadeur, il est chargé de missions en Jordanie et en Algérie en 1995 et 1996.
Il rentre au Canada en 1996 et est nommé professeur invité à l'UNIVERSITÉ LAVAL où il enseigne le journalisme depuis lors. En novembre 1997, Michel Roy accède à la présidence du Conseil de presse du Québec. Sa longue carrière de journaliste, de diplomate et de professeur est jalonnée de prix et honneurs, dont le Prix des communications du Québec (1983), l'Ordre du Canada (1987) et le prix de journalisme Olivar-Asselin (1990).