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Le Parti populaire du Canada (PPC) est un parti politique d’extrême droite. Il a été fondé par Maxime Bernier en septembre 2018, un mois après son départ du Parti conservateur. Il a été officiellement reconnu par Élections Canada en janvier 2019. Le parti s’oppose à l’intervention du gouvernement dans la société, la culture et l’économie. Il critique le multiculturalisme et les politiques gouvernementales de lutte contre le changement climatique. Maxime Bernier a représenté la circonscription de Beauce au Québec, et il a été le seul député du PPC. Toutefois, il a perdu son siège lors des élections de 2019 lorsque le parti n’a obtenu que 1,6 % du vote national. Le PPC a rebondi en 2021, atteignant 4,9 % des voix en siphonnant les votes des conservateurs. Mais la part de vote du PPC a chuté à moins de 1 % lors des élections de 2025.
Programme du parti
Maxime Bernier déclare qu’il a tiré 90 % de la plateforme du Parti réformiste du Canada (1987-2000) populiste et conservateur. Le PPC est décrit comme étant libertarien, prônant un « petit gouvernement » et la liberté face à la censure. Les objectifs du PPC en matière de libre marché comprennent l’expansion de l’industrie pétrochimique et la suppression des barrières commerciales entre les provinces. S’il est élu, le PPC s’engage à retirer le Canada de l’Accord de Paris et à abolir la taxe sur le carbone, affirmant qu’il n’existe « aucun consensus scientifique » sur le fait que les émissions de carbone causées par l’activité humaine sont responsables du réchauffement climatique. Le PPC compte également abroger la Loi sur le multiculturalisme canadien (voir Multiculturalisme), réduire de moitié les niveaux d’immigration et restreindre l’afflux de réfugiés.
Le parti est associé à des suprémacistes blancs et à l’extrême droite. Par exemple, ses membres fondateurs comprennent des personnes associées à des organisations anti-immigration comme Pegida Canada et les Soldiers of Odin. Les rassemblements du parti et les apparitions de Maxime Bernier lors de sa campagne suscitent de vives protestations et, dans certains cas, de violents affrontements entre les partisans et les manifestants antifascistes.
Élection fédérale de 2021
Lors des élections de 2021, Maxime Bernier et le PPC font notamment campagne contre les politiques gouvernementales liées à la pandémie de COVID-19. Le parti réussit à augmenter considérablement sa part de vote, passant de 1,6 % en 2019 à 4,9 % en 2021. Maxime Bernier ne réussit pas à se faire réélire en Beauce. Il est de nouveau défait par Richard Lehoux, mais par une marge beaucoup plus importante, qui compte plus de 17 000 voix. Cependant, le PPC réussit à siphonner les votes du Parti conservateur, en particulier dans l’Ouest canadien, où Maxime Bernier passe la majeure partie de la campagne.
En décembre 2021, la direction du PPC par Maxime Bernier est confirmée par un vote de 95,6 % des membres du parti.
Élections fédérales de 2025
Au début de l’année 2025, le paysage politique canadien est profondément bouleversé. Le président américain nouvellement investi, Donald Trump, commence son deuxième mandat en menaçant le Canada d’une guerre commerciale dans le but de l’annexer pour en faire le 51e État. Le nationalisme au Canada monte en flèche et les inquiétudes concernant la souveraineté du pays sont exacerbées.
Par conséquent, les élections du 28 avril 2025 s’avèrent être une course à deux. Les libéraux et les conservateurs obtiennent ensemble 85 % des voix. Les petits partis sont tous évincés, y compris le PPC qui ne recueille que 0,7 % des voix à l’échelle nationale. Maxime Bernier, qui n’a pas participé aux débats télévisés des chefs parce que le PPC ne répondait pas aux exigences de participation, termine loin derrière en quatrième place en Beauce avec seulement 5,8 % des voix.
Après les élections, Maxime Bernier déclare à CBC News : « Le Parti populaire sera présent aux prochaines élections, que ce soit dans deux ou quatre ans, avec les mêmes idées et la même plateforme. Lorsque les Canadiens seront prêts, nous serons là. »
