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Ridout, Godfrey

Il devient professeur au RCMT en 1940 et à l'Université de Toronto en 1948; il prend sa retraite de l'université en 1982 avec le titre de professeur émérite.
Ridout, Godfrey
Les compositions de Godfrey Ridout, qui vont de la musique de chambre et des pi\u00e8ces symphoniques aux partitions pour dramatiques radio et pour films, sont mélodieuses et de calibre professionnel (avec la permission du Centre de musique canadienne).

Ridout, Godfrey

 Godfrey Ridout. Compositeur, professeur, auteur, chef d'orchestre (Toronto, 6 mai 1918 - 24 novembre 1984). LL.D. h.c. (Queens) 1967, F.C.R.C.O. h.c. 1975. Au Conservatoire royal de musique (RCMT), Godfrey Ridout étudie avec Charles Peaker (orgue et contrepoint), Ettore Mazzoleni (direction), Weldon Kilburn (piano) et, grâce à une bourse que lui vaut sa Ballade pour alto et cordes (1938), avec Healey Willan. Ballade, sa première œuvre à retenir l'attention, est exécutée au Canada, aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Esther, une imposante symphonie dramatique, créée en 1952 au Massey Hall par les solistes Lois Marshall et James Milligan sous la direction de Mazzoleni, est une autre ambitieuse œuvre de jeunesse. Entre Ballade et Esther, la majeure partie de la production professionnelle de Ridout - à l'exception de Two Etudes pour cordes (1946) qui reçoit toujours de fréquentes exécutions - consiste en musiques de scène pour des pièces de théâtre radiophoniques, arrangements symphoniques de musique populaire pour la SRC et partitions de films pour l'Office national du film du Canada (ONF).

Il devient professeur au RCMT en 1940 et à l'Université de Toronto en 1948; il prend sa retraite de l'université en 1982 avec le titre de professeur émérite. Au cours de 42 années d'enseignement, il a pour élèves Walter Babiak, Walter Buczynski, Hugh Davidson, Alan Detweiler, Ben McPeek, Welford Russell, Alfred Strombergs et Charles Wilson. En plus d'être rédacteur en chef adjoint de Canadian Music (1940-1941) et de la Canadian Review of Music and Art (1942-1943), Ridout collabore aussi à d'autres publications musicales canadiennes. Il rédige les notices de programmes de l'Orchestre symphonique de Toronto (1973-1984). À Toronto, il est directeur musical (1949-1958) de l'Eaton Operatic Society et vice-président honoraire de la section de cette ville de la Gilbert and Sullivan Society.

Les écrits de Ridout sur Sullivan, Elgar et Willan ainsi que sur la musique religieuse trahissent l'enthousiasme particulier qu'il porte, en qualité d'historien de la musique, à la Grande-Bretagne victorienne et édouardienne et révèlent les influences qui président à sa formation de compositeur. Lui-même souligne l'effet pénétrant qu'exerce sur lui la première audition de The Planets de Holst.

Ses premiers contrats avec la SRC et l'ONF lui procurent un contact stimulant avec le jazz et lui inculquent le respect de la musique populaire; ils lui permettent aussi d'acquérir un métier caractérisé par une souplesse et une aisance extraordinaires ainsi qu'une juste vue de la proportion de chaos qu'un public qui paie est capable de tolérer dans la musique. Sa connaissance étendue des œuvres du passé influence également sa production. À l'occasion, il peut écrire dans le style sériel sans « faire sériel ». Il peut s'accrocher à des motifs rythmiques avec la ténacité d'un compositeur de l'époque baroque. Comme il le fait à plusieurs reprises dans Spring Thaw, il peut aussi créer des parodies stylistiques, avec une exactitude infaillible et un humour consommé; il met d'ailleurs ce talent à profit dans la reconstitution idiomatique qu'il effectue en 1964, à partir d'une partie de second violon, de la partition d'orchestre de l'opéra Colas et Colinette de Quesnel, qui remonte à 1790.

De tempérament essentiellement éclectique, Ridout ne manque surtout pas de personnalité. Même si elle est intensément sentie, sa musique est avant tout ensoleillée et positive; elle évite l'atmosphère sombre et fatale et la profondeur trop recherchée qu'affiche une grande partie du répertoire des concerts au 20e siècle. Ridout aime la musique qui amuse et résiste difficilement à l'envie de terminer une oeuvre par une « mélodie facile ». Il ne ressent aucun besoin de s'acharner à trouver un nouveau style, ni d'évoluer au moyen de styles différents ou encore d'assumer un rôle d'inventeur musical. Pour lui, le style est un moyen de communication et non un « message » en soi. Par cette réticence à l'égard du conformisme contemporain, Ridout peut être perçu comme plus original que nombre d'innovateurs et aussi l'un des « communicateurs » significatifs de son temps.

La comparaison de deux œuvres de Ridout, distantes de plus de deux décennies, révèle dans une bonne mesure la cohérence de son style et le raffinement progressif de son écriture. Two Etudes (1946, rév. 1951) et le Concerto grosso (1974) sont deux œuvres pour orchestre à cordes (quoique le Concerto comporte un solo de piano dans ses mouvements vifs, les premier et troisième). Les deux œuvres conservent leur unité grâce surtout à de courts motifs (le plus souvent rythmiques plutôt que mélodiques), qui réapparaissent, parfois repris obstinément, parfois profondément transformés. Le mouvement lent du Concerto grosso comporte même un thème sériel élaboré en suivant toutes les permutations du système de Schoenberg, quoique Ridout oppose à la disjonction angulaire de la série une basse évoluant presque entièrement par degrés, avec le résultat que ce mouvement porte la marque de Ridout et non celle de Schoenberg. L'agitation dramatique ne provient cependant pas de la faculté d'intégration des motifs, mais des discontinuités et des sursauts inattendus dont des exemples nombreux se trouvent dans ces deux œuvres. De la même façon, les derniers mouvements des deux œuvres cumulent les effets au moyen de tempos vifs et de rythmes énergiques, et par la concision ainsi que par des cadences finales brusques qui laissent l'auditeur étonné mais néanmoins satisfait. Si les deux œuvres procèdent des mêmes prémisses stylistiques, elles sont toutefois distinctes : Two Etudes est une oeuvre de jeunesse, audacieuse, impulsive et dramatique; le Concerto grosso est plus travaillé, sophistiqué, savant - il témoigne de la maîtrise que possède le compositeur du principe du concerto grosso, qu'il réinterprète d'une manière nouvelle.

Les Cantiones mysticae, trois œuvres pour une voix et orchestre, sont peut-être les plus senties parmi les créations de Ridout. Il n'est pas accidentel que leurs textes soient de caractère sacré, ni qu'ils soient choisis par le compositeur lui-même, car la musique qu'il écrit sur ces paroles convainc n'importe quel auditeur sensible des profondes perceptions spirituelles de son auteur. En outre, la combinaison de cette poésie embaumée et le pouvoir d'expression de la voix seule soutenue par un accompagnement somptueux semblent avoir suscité chez Ridout la plus haute inspiration créatrice. Les mélodies sont souples et finement ciselées, sans rien de cette rigidité au plan rythmique qui surgit ici et là dans ses compositions purement instrumentales. Elles s'adaptent au texte comme un gant.

La première de ces œuvres, exécutée au Carnegie Hall, sous la direction de Stokowski (1953), utilise trois des Holy Sonnets (les n<sup>o</sup> 15, 1, 7) de John Donne. Le premier et le dernier révèlent le compositeur à son meilleur dans le genre rhapsodique; le délicat morceau central, « Thou Hast Made Me », serait un air baroque parfait sans la musique menaçante qui survient aux mots « despair, death, terror » et certaines modulations osées. The Ascension, Cantiones mysticae n<sup>o</sup> 2 (1962), est écrite sur des textes liturgiques du jour de l'Ascension et comprend deux sections reliées l'une à l'autre : la première, toute joyeuse, traduit littéralement le sens des mots « God is gone up with a merry sound... the sound of the trumpet... Alleluia »; la seconde, élégiaque au moment des mots « Lo the fair beauty of Earth... », fournit à Ridout l'occasion de créer l'une des mélodies les plus ardentes. Dans la troisième et la plus ambitieuse des Cantiones mysticae, The Dream of the Rood (1972), la Croix s'anime, raconte et commente l'histoire poétisée du crucifiement. Ridout manie l'orchestre (vents, cuivres et orgue) avec un brio exceptionnel et, dans l'introduction et la conclusion de l'œuvre, il ajoute un grand chœur qui se substitue au baryton soliste lors des passages particulièrement poignants du texte.

À l'opposé, il faut bien dire que l'opéra en trois actes que Ridout écrit pour la télévision de la SRC, The Lost Child (1975), un conte charmant relatant la disparition de l'Enfant Jésus de la crèche d'une église le jour de Noël, n'est pas une œuvre réussie. En dépit d'idées musicales de valeur, le compositeur ne peut pas surmonter l'obstacle d'un livret mal conçu qui, en l'espace d'une heure, propose beaucoup trop de personnages, trop d'épisodes secondaires, trop de dialogues inutiles, enfin, infiniment trop de mots pour permettre à la musique de prendre son essor.

Le public peut se faire une meilleure idée de la production de Ridout par les nombreuses œuvres de circonstance qu'il compose pour orchestre. Elles sont fréquemment exécutées, s'adressent à l'auditoire le plus vaste et cherchent à plaire. Ce sont néanmoins des œuvres d'un calibre hautement professionnel. Music for a Young Prince (il s'agit du jeune prince Charles) lui est commandée pour marquer l'inauguration de la Voie maritime du Saint-Laurent (1959); les premier et dernier mouvements, intitulés respectivement « Dreams » et « Pageantry », incarnent tout ce que leur titre suggère, et le second est dans la meilleure tradition d'Elgar. Les mouvements centraux sont de bonnes pièces de genre. Le troisième, « The Cowboy and the Injun », rappelle Ferde Grofé, mais Ridout le surpasse de beaucoup. Le deuxième, un voyage à bord d'un train, intitulé « From the Caboose », est un véritable tour de force de réalisme instrumental (Ridout est passionné par les trains). Les instructions que le compositeur donne aux trombonistes précisant la manière de produire les sons à la fin du mouvement (pour décrire la dépression des freins à air comprimé au terme du voyage) illustrent l'exactitude avec laquelle il conçoit ce remarquable morceau : « L'effet désiré s'obtient en retirant l'embouchure, en la retournant et en maintenant sa partie convexe à angle léger contre l'ouverture du tube de l'instrument puis en soufflant dans la queue de l'embouchure. »

Une commande de la SRC pour un concert des Nations unies à New York est à l'origine du divertissement pour orchestre intitulé Fall Fair (1961), une œuvre brève, frappante et bien caractéristique de Ridout qui, à juste titre, est demeurée populaire. George III, His Lament, lui est commandé par l'Orchestre du Centre national des Arts à l'occasion de la commémoration à Ottawa du bicentenaire de l'Indépendance américaine (1776-1976). Le sous-titre le décrit comme une série de « variations sur un thème familier », mais Ridout ne dit pas que le thème n'est révélé que vers la fin. En dévoiler ici l'identité ne ferait que gâcher le plaisir.

Un concert de ses œuvres au Walter Hall le 22 novembre 1982 souligne sa retraite de l'Université de Toronto. Ridout était membre de la Ligue canadienne des compositeurs et de CAPAC dont il est l'un des membres du conseil d'administration (1966-1973). CAPAC institue en 1989 le Prix (annuel) Godfrey Ridout pour la musique chorale. Il conserve son statut de compositeur agréé du Centre de musique canadienne.

La veuve de Ridout est la soprano Freda Antrobus (Coleman, Alb., 1920 - Walden, Ont., 2005; ARCT (RCM)). Freda Antrobus étudie avec George Lambert et se produit comme récitaliste et soliste d'église à Toronto et à des émissions de la SRC. Elle est soliste lors de la première canadienne de Dies natalis de Gerald Finzi, le 17 mai 1945. Elle est membre fondatrice des Festival Singers.

COMPOSITIONS (Sélection)

Théâtre
The Lost Child, opéra pour la télévision (Johh Reid) : 1976; ms.

Voir aussi La Prima Ballerina.

Orchestre
Festal Overture : 1939; grand orch; ms; RCI 41 (Orchestre symphonique de la SRC).

Two Etudes : 1946 (rév 1951); orch cdes; Chap 1960; Centredisques CMC-2887 (Orchestre symphonique de Vancouver).

Music for a Young Prince : 1959; grand orch; ms; Centredisques CMC-CD-3890 (OST).

Fall Fair : 1961; grand orch; GVT 1966; Audat 477-4001 (OST), RCI 653 (ONJ), CBC SM-5069 (Orchestre symphonique d'Edmonton).

Overture to Colas et Colinette (Quesnel) : 1964; orch moy; GVT 1971; Sel SSC-24-160 et RCI 234 (Colas et Colinette).

La Prima Ballerina, suite n<sup>o</sup> 1 : 1967; sop facultatif, grand orch; ms; Centredisques CMC-CD-3890 (OST).

Frivolités canadiennes (d'après des mélodies de Vézina) : 1973; grand orch; ms; 1974; CBC SM-226 et RCI 513 (Orchestre de la SRC à Vancouver).

Jubilee : 1973; grand orch; ms.

George III, His Lament : 1975; orch moy; ms; CBC SM-5050 (Orchestre de la SRC à Vancouver).

Kids' Stuff : 1978; orch; ms.

No Mean City: Scenes From Childhood : 1983; ms; Centredisques CMC-CD-3890 (OST).

Soliste(s) et/ou choeur avec orchestre
Ballade : 1938; al, orch cdes; ms; Centredisques CMC-CD-3890 (Dann).

Esther, symphonie dramatique (H. Voaden) : 1952; sop, bar, SATB, orch; ms.

Cantiones mysticae (Donne) : 1953; sop, orch (p); FH 1956; Centredisques CMC-CD-3890 (OST).

The Dance (Carmina Burana CXXXVII, trad J.A. Symonds) : 1960; SATB, orch; Novello 1964.

Pange lingua (Aquinas) : 1960; SATB, orch; Wat 1960.

The Ascension, « Cantiones mysticae no 2 » (propres de l'Ascension et hymne du jour de l'Ascension de l'évêque Venantius Fortunatus) : 1962; sop, tpt, cdes; FH 1971.

Four Sonnets (J.E. Ward) : 1964; SATB, orch; GVT, Novello 1964.

In Memoriam Anne Frank« A Song of Strength » (arr des textes B. Attridge) : 1965; sop, grand orch; ms.

When Age and Youth Unite (C. Bissell) : 1966; v (et/ou SATB), orch; GVT 1966; Audat WRC-276 (MacDowell).

Folk Songs of Eastern Canada (traditionnel) : 1967; sop, grand orch, p; GVT 1970; CBC SMCD-5081 (Forst, Orchestre symphonique de la SRC), (« I'll Give My Love an Apple » et « She's Like the Swallow ») Centredisques CMC-2185 et RCI 613 (Vickers), (« Ah si mon moine voulait danser! ») Marquis ERA-113 (Robbin).

Cantiones mysticae no 3« Dream of the Rood » (anon) : 1972; bar (tén), SATB, orch, org; ms.

Concerto grosso : 1974; p, vn, orch cdes; ms; 1975; CBC SM-289 (Chamber Players de Toronto).

Ballade no 2 : 1980; al, orch cdes; ms

Concerto grosso no 2 : 1980; quin cuivres, grand orch; ms.

Musique de chambre et pour clavier
Prélude en fa : 1958; p; GVT 1958.

Three Preludes on Scottish Tunes : 1959; org; Novello, GVT 1960.

Introduction and Allegro : 1968; quin bs, vn, vc; Centre MC.

Prélude (arr de F.R.C. Clarke des « Four Sonnets ») : 1968; org; GVT 1968.

March (arr de « Partita Academica ») : 1969; org; ms.

Two Dances : 1976; guit; ms.

Tafelmusik : 1976; ens bs; ms.

The Seasons (Blake) : 1980; tén, quin avec p; ms.

A Birthday Fantasy : 1982; fl, cl, bn; ms.

Exile : 1984; femme narr, fl, ht, cl, bn, hn, vn, al, vc, cb; ms.

Chœur
« Ave Maria » (liturgie) : 1954; SSA; GVT 1972; Poly 2917-009 (Festival Singers), Anne Campbell ACS-101.

The Domage of the Wise (R. Hambleton) : 1968; SATB; 1969; ms; CBC SM-86 (Ensemble vocal Tudor de Montréal).

Spirit is Flesh This Night (J. Reid) : 1976; SSATB; GVT 1979; Saint Mary Magdalene SMM-7807.

4 arr pour SATB : « We'll Rant and We'll Roar », Wat 1958, cass P2-C (Powell River Academy Singers); « Sainte-Marguerite », Wat 1960, CBC SM-19 (Festival Singers); « J'entends le moulin », Wat 1960, CBC SM-219 (Kelvin High School Choir de Wpg); « Ô Canada! », GVT 1965, enregistré par les chœurs d'Anne Campbell, le Chœur Mendelssohn de Toronto et d'autres.

Plusieurs autres œuvres pour ch, quelques-unes pour v, dont certaines publiées par GVT, Wat et Belwin.

Écrits

« Fricker farewell », CRMA, I (déc. 1942).

« Two west coast composers », CRMA, III (déc.-janv. 1944-1945).

« Canadian composing », Here and Now, I (déc. 1947).

« Elgar the angular Saxon », CMJ, I (été 1957).

« Healey Willan », CMJ, III (print. 1959).

« Sir Ernest MacMillan : an appraisal », Music Across Canada (juill.-août 1963) et CME, VI (1964-1965).

« Aspects d'Arnold Walter », CompCan, XXXVIII (mars 1969).

« Orpheus in Ecclesia or the Riven Lute », Canadian J of Theology, XV (no 3-4, 1969).

« Un portrait raisonné de sir Ernest MacMillan », CompCan, LXXXII (juill. 1973).

« Healey Willan », Mcan, XLII (print. 1980).

« Fifty years of music in Canada? Good Lord, I was there for all of them! », University of Toronto Q, L (aut. 1980); aussi dans The Arts in Canada (Toronto 1980).

- et Talivaldis KENINS dir., Célébration (Toronto 1984).

Bibliographie

George KIDD, « Godfrey Ridout : compositeur et professeur distingué », CompCan, VI (févr. 1966).

« Godfrey Ridout, un portrait », Mcan, XII (juin-juill. 1968).

« Interview : conservateur, oui, mais... », CompCan, XCIII (sept. 1974).

CAPAC, « Godfrey Ridout », dépliant et enregistrement (1975).

Amy GILBERT, « Godfrey Ridout », TS News (janv.-févr. 1975).

Keith MacMILLAN, « Canadian composers you'll be hearing », ibid. (avr.-mai 1977).

Wayne GILPIN, « Godfrey Ridout, choral music with orchestra », mémoire de M.Mus. (Université de l'Alberta 1978).

Jean TENNYSON, « Godfrey Ridout », The Varsity (5 avr. 1978).

Whitney SMITH, « Un compositeur jugé conservateur », CompCan, 183 (sept. 1983).

John KRAGLUND, « Composer taught at Faculty of Music », Globe and Mail (Toronto, 26 nov. 1984).

Compositeurs canadiens contemporains.