This content is from a series created in partnership with Museum Services of the City of Toronto and Heritage Toronto. We gratefully acknowledge funding from the Ontario Ministry of Tourism, Culture and Sport, and the Department of Canadian Heritage.
Conn Smythe décide un jour qu’il a besoin d’un nouveau stade pour attirer une clientèle issue des classes sociales plus favorisées aux matchs de ses Maple Leafs de Toronto. « On a besoin d’un lieu où… tout est nouveau et tout est propre, explique-t-il alors, un lieu dont les hommes pourront être fiers lorsqu’ils y amèneront leur femme ou leur petite amie. »
Lorsque Conn Smythe demande à un homme d’affaires local d’investir dans le stade, l’homme lui réplique « Vous n’avez pas remarqué qu’on est en pleine récession? ». À l’issue du dépôt des offres pour le contrat de construction, même la plus modeste des offres ne suffit pas et entraînerait un déficit de 250 000 dollars dans le budget de construction du stade. La solution? Le directeur des affaires du Maple Leafs, Frank Selke, s’invite à une réunion du Conseil des métiers sur la rue Church et persuade les syndicats d’accepter que tous les ouvriers qui travailleront sur le stade recevront 20 % de leur salaire en actions du Gardens plutôt qu’en argent liquide.
Le Maple Leaf Gardens Maple ouvre officiellement ses portes le 12 novembre 1931. Lorsque l’orchestre du 48th Highlanders et des Royal Grenadiers entonne « Happy Days are Here Again », Conn Smythe réalise que « la scène correspond à ce [qu’il avait] imaginé de mieux ». Le stade Maple Leaf Gardens allait être le foyer des Leafs pendant les 67 années suivantes.
Le Maple Leaf Gardens accueille les matchs de hockey, mais aussi des matchs de lutte, de boxe (avec notamment un combat auquel participa Muhammad Ali en 1966) et des concerts. Frank Sinatra, Elvis Presley, les Rolling Stones, Luciano Pavarotti et les Beatles se sont tous produits au Gardens. Aujourd’hui, le Gardens a été rénové pour accueillir le centre d’athlétisme de la Ryerson University et une grande épicerie Loblaws. La rénovation de l’édifice a aussi permis d’y ajouter une patinoire au troisième étage, juste en dessous du plafond original de la structure.