Le Traité
d’Oswegatchie de 1760 a été signé pendant la guerre
de Sept Ans et il assurait la neutralité entre les Sept
Nations (anciens alliés autochtones
des Français) et les Britanniques (voir aussi Traités
autochtones au Canada).
Contexte historique
Durant la guerre
de Sept Ans, le commandant en chef des forces britanniques, le général Jefferey
Amherst, publie, le 26 avril 1760, une proclamation visant à s’attirer les
bonnes grâces des alliés de la France. La proclamation prononcée par Jeffery Amherst
déclare aux peuples
autochtones : « Sa Majesté ne m’a pas envoyé pour vous priver de vos
terres ou de vos biens. » Jeffery Amherst promet qu’en échange de leur soutien,
ils conserveront leurs « justes droits, » y compris leurs territoires de chasse (voir
aussi Territoire
autochtone).
Lorsque les
forces de l’invasion britannique atteignent Fort Lévis et la réserve
de La Présentation à la mi-août, Sir William Johnson, surintendant des Affaires
indiennes, rencontre les délégués autochtones afin de rédiger un traité de
neutralité.
Termes du traité
Sir William
Johnson promet solennellement aux Sept
Nations, constituées d’Oswegatchie (La Présentation), d’Akwesasne, de Kanesatake,
de Kahnawake, d’Odanak, de Bécancour (Wolinak), et de Lorette, de leur assurer la
possession de leurs terres et le libre exercice de la religion catholique. Les anciens alliés de la France promettent de
rester neutres durant le reste de la guerre en échange de la promesse de ne pas
être traités comme des ennemis par la suite.
Les termes
de l’accord sont confirmés lors d’une réunion spéciale à Kahnawake, les 15 et
16 septembre 1760, et confirmés ensuite le 21 août 1769. Dans une lettre au
premier ministre britannique, Sir William Johnson écrit que les Sept Nations ont
« ratifié un traité
avec nous. »
L’affaire Sioui
Lors de
l’affaire R.c.
Sioui, un cas sur les droits
des Autochtones, la Cour
suprême du Canada a confirmé le statut du traité d’Oswegatchie.