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Traité nº 4 (résumé en langage simple)

Le Traité n° 4 a été signé en 1874. Ce traité est également connu sous le nom de Traité de Qu’Appelle, car il a été signé à Fort Qu’Appelle en Saskatchewan. Il a été signé par le gouvernement fédéral, les Cris et les Saulteaux. Comme dans le cas de tous les autres traités numérotés, les peuples autochtones ont cédé la majeure partie de leurs terres au gouvernement. La plupart de ces terres se trouvent dans le sud de la Saskatchewan. Comme pour les autres traités numérotés, le Traité n° 4 demeure controversé.

Cet article est un résumé en langage simple sur le Traité no 4. Si vous souhaitez approfondir le sujet, veuillez consulter l’article intégral, intitulé Traité no 4.

Médailles de traités

Contexte

Au début des années 1870, le gouvernement fédéral ne veut plus conclure de traités avec les peuples autochtones. En 1873, il en a déjà conclu trois. Ce n’est pas tout le monde qui est d’accord. Alexander Morris est convaincu qu’un traité est absolument nécessaire. Alexander Morris est lieutenant-gouverneur du Manitoba et des Territoires du Nord-Ouest. De nombreux changements se produisent sur ce territoire. Des colons, des Métis et des marchands de whisky arrivent dans le sud de la Saskatchewan. Alexander Morris craint que cela ne provoque des frictions avec les Premières Nations de la région. Il craint également que les peuples autochtones ne souffrent de famine. Ils dépendent du bison pour se nourrir, et celui-ci est victime de chasse excessive. En 1874, Alexander Morris convainc Ottawa de conclure un traité avec les peuples autochtones de la région de Qu’Appelle.

Négociations du traité

Les négociations du traité sont difficiles. Aucun des deux camps ne veut céder. Les Saulteaux ne font pas confiance au gouvernement. Un autre problème est que peu de membres des Premières Nations assistent aux réunions au début. Plusieurs d’entre eux sont occupés à chasser le bison. De plus, ils ne parviennent pas à se mettre d’accord sur un lieu de rencontre. Mais avec le temps, ils finissent par entamer des pourparlers. Les dirigeants des Premières Nations acceptent des conditions semblables à celles du Traité n° 3. Ils demandent au gouvernement de verser une somme de 15 $ par année. Ils lui demandent également de payer les dettes qu’ils ont envers la Compagnie de la Baie d’Hudson. Le gouvernement refuse. Le traité est signé le 15 septembre 1874. Cependant, ce ne sont pas toutes les communautés des Premières Nations qui signent le traité à ce moment-là. Certaines le signent un peu plus tard.

Termes écrits du traité

Le Traité n° 4 promet à chaque personne un paiement de 12 $ à la signature, et ensuite de 5 $ chaque année. Les chefs doivent recevoir 25 $ peu après la signature, et ensuite 25 $ chaque année. Ils reçoivent également des vêtements. Quatre chefs de chaque communauté sont censés recevoir 15 $ chaque année. Les familles qui comptent cinq personnes doivent obtenir 640 acres de terre. De plus, le traité stipule que des outils agricoles et des munitions doivent leur être fournis et qu’ils auront également des réserves et des écoles.

Controverses

Dès le départ, des problèmes surviennent. Premièrement, le gouvernement ne crée de réserves qu’en 1876. Par conséquent, les Premières Nations ne peuvent pas commencer à cultiver la terre. De plus, le chef cri Piapot soutient que le gouvernement devrait offrir de l’enseignement au sujet de l’agriculture, de la médecine, des magasins, des moulins à farine, des forges et de la machinerie agricole. Le gouvernement n’apporte aucun changement au traité. De plus, les Premières Nations finissent par perdre encore plus de terres que ce qui a été convenu. Elles ne les récupèrent que plus de 100 ans plus tard. En 1995, le gouvernement verse 6,6 millions de dollars aux peuples du Traité n° 4. Une partie de cet argent sert à l’acquisition de terres supplémentaires.

L’une des plus grandes controverses concerne la mesure de la compréhension des termes euro-canadiens du traité par les Premières Nations. Plusieurs soutiennent que les peuples signataires du Traité n° 4 ne pensent pas qu’ils cèdent toutes leurs terres. Ils pensent plutôt qu’ils les partagent. De plus, certains avancent que les signataires du Traité n° 4 estiment qu’ils doivent conserver leur droit à l’autonomie gouvernementale. Certains soutiennent également que le gouvernement doit offrir aux peuples signataires du Traité n° 4 une éducation moderne et une aide financière accrue. À ce jour, les controverses entourant le Traité n° 4 ne sont toujours pas résolues.

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