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Vaccination et réticence à la vaccination au Canada (résumé en langage simple)

Un vaccin est introduit dans le corps (généralement par injection) pour immuniser les gens contre une maladie. Un autre mot pour immuniser est « protéger ». On parle de réticence à la vaccination lorsqu’une personne ne veut pas se faire vacciner ou attend avant de se faire vacciner. Les vaccins permettent d’éviter des millions de décès chaque année. Cependant, de nombreuses personnes ne veulent toujours pas se faire vacciner. En conséquence, certaines maladies réapparaissent. Cela peut mettre fin à l’immunité collective. L’immunité collective se produit lorsque la plupart des gens sont immunisés contre une maladie. L’immunité collective arrête la propagation de la maladie. L’Organisation mondiale de la santé affirme que la réticence à se faire vacciner est une menace sérieuse. En fait, elle a déclaré qu’il s’agissait de l’une des « dix principales menaces pour la santé mondiale ».

Une bouteille du vaccin contre la polio

Règlements sur les vaccins au Canada

La réticence à se faire vacciner n’est pas illégale au Canada. Cependant, au Nouveau-Brunswick et en Ontario, les enfants doivent être vaccinés pour avoir le droit d’aller à l’école.

Réticence face à la vaccination et éclosions de maladies au Canada

Le gouvernement canadien s’attend à ce que 95 % des enfants reçoivent tous les vaccins contre les maladies infantiles. Le pourcentage réel est toutefois plus bas. Depuis 2005, il y a eu de nombreuses éclosions de maladies qui auraient pu être évitées si davantage de personnes se faisaient vacciner. Parmi les maladies qui se sont propagées figurent la rougeole et les oreillons.

Motifs expliquant la réticence à la vaccination

Les gens s’inquiètent des vaccins pour plusieurs raisons. Certains craignent que le contenu du vaccin ne soit pas sûr. D’autres pensent qu’ils provoquent des maladies et d’autres troubles médicaux comme l’autisme. Certains ont peur que le gouvernement ait trop de contrôle sur leur vie. Ils craignent de perdre leurs droits. Certains parents craignent que les vaccins ne fassent du mal à leurs enfants.

Inquiétudes concernant la réticence à la vaccination

La réticence face à la vaccination a contribué à la propagation de maladies comme la rougeole et la variole. Elle pourrait également entraîner le retour de maladies qui ont presque disparu, comme la polio, la diphtérie et la coqueluche. Cette réticence a inquiété de nombreuses personnes, et des débats ont eu lieu au sujet des droits individuels et des droits collectifs.

Droits individuels et bien public

L’immunité collective est nécessaire pour arrêter la propagation des maladies. Cependant, la population canadienne n’est pas obligée de se faire vacciner. Cela signifie que les Canadiens et Canadiennes sont libres de faire leurs propres choix. Certains individus ont donc été très réticents à accepter l’idée des vaccinations obligatoires. La population est confrontée à un dilemme : elle pèse l’importance des droits individuels et du bien public. Ce dilemme est devenu encore plus compliqué au 21e siècle. Par exemple, de nombreux Canadiens en sont venus à croire que les vaccins pouvaient causer l’autisme. Cette théorie s’est avérée sans fondement et fausse. En outre, certaines personnes agissant comme « influenceurs » en ligne ont créé une méfiance à l’égard des vaccins. Ils affirment que les vaccins ne sont pas aussi sûrs que le gouvernement et les entreprises pharmaceutiques le disent.

Réticence à la vaccination et pandémie de COVID-19

Morphologie structurale du virus de la COVID-19

La réticence à la vaccination est devenue une question très importante en raison de la pandémie de COVID-19. En mars 2023, environ 51 447 personnes étaient mortes à cause de la COVID-19 au Canada. À l’échelle mondiale, le nombre de décès s’élevait à 6,87 millions. Pour arrêter la propagation de l’épidémie, des vaccins ont été développés (voir Vaccins contre la COVID-19). La plupart des Canadiens et Canadiennes se sont fait vacciner. En mars 2023, 80 % d’entre eux étaient complètement vaccinés.

De nombreuses personnes au Canada choisissent de ne pas se faire vacciner, pour plusieurs raisons. Elles ne font pas confiance aux professionnels de la santé. Elles ne font pas confiance au gouvernement. Beaucoup croient que le gouvernement a utilisé et utilise encore la pandémie pour contrôler la population. Certaines personnes croient aux théories du complot, dont une qui prétend que des puces électroniques sont implantées dans les vaccins. D’autres suggèrent que les vaccins n’ont pas été suffisamment testés.

Comment fonctionne le vaccin à ARNm

Bien qu’il y ait beaucoup de réticence à l’égard des vaccins au Canada, les vaccins ont grandement contribué à freiner la propagation de la COVID-19. De moins en moins de personnes tombent gravement malades depuis l’introduction des vaccins.