Corrine Hunt, artiste (née en 1959 à Alert Bay en Colombie-Britannique). Corrine Hunt est une artiste respectée qui a créé des bijoux faits à la main, des accessoires, des installations artistiques, et des meubles. En 2010, elle a également co-conçu les médailles des Jeux olympiques d’hiver de Vancouver. Corrine Hunt est une fervente défenseure des arts. En plus de son propre travail, elle offre du mentorat à d’autres artistes, et elle s’efforce de promouvoir l’art traditionnel des peuples autochtones de la côte nord-ouest. Ses créations uniques et ses installations artistiques mettent en valeur son histoire personnelle ainsi que son héritage culturel.
Jeunesse
Corrine Hunt naît à Alert Bay sur l’île Cormorant près de la pointe nord-est de l’île de Vancouver en Colombie-Britannique, en 1959. Elle est d’ascendance komoyue et tlingit, et elle est membre du clan Raven Gwa’wina de Ts’akis, un village komoyue sur l’île de Vancouver.
Corrine Hunt vient d’une famille distinguée dont les artistes d’origine kwakwaka’wakw Henry Hunt, Tony Hunt, Richard Hunt et Stanley Hunt font partie. Son grand-père paternel, Jonathan Hunt, est le chef des Kwakwaka’wakws. Sa grand-mère paternelle, A’neesla’ga’ (Abusa), est une noble des Tlingits d’Alaska. A’neesla’ga’ donne le nom « Killer Whale Scratching Her Back on the Beach » (Épaulard qui se gratte le dos sur la plage) à Corrine Hunt en 1965.
Depuis 1975, Corrine Hunt vit dans la région de Vancouver. Elle fait ses études à l’Université Simon Fraser à Vancouver, où elle étudie l’anthropologie et se spécialise en études latino-américaines.
Influences artistiques
En 1986, l’oncle maternel de Corrine Hunt, Norman Brotchie, lui fait découvrir l’art de fabriquer les bijoux à la main et l’histoire de l’art des Kwakwaka’wakws. Depuis, Corrine Hunt travaille surtout comme bijoutière, elle fait de la gravure d’accessoires comme des bagues, des bracelets, des pendentifs, et des broches, qui reflètent les thèmes et les traditions de son héritage.
Elle crée également des installations sculpturales, comme des pôles totémiques et des meubles sur mesure. Elle attribue son inspiration aux artistes-sculpteurs de sa famille, Henry Hunt, Tony Hunt, et Richard Hunt.
Œuvres d’art
Depuis 1985, les œuvres de Corrine Hunt comprennent des bijoux et des accessoires gravés en or et en argent, des pôles totémiques, et des meubles sculptés en acier inoxydable et en bois recyclé. Tout récemment, elle fait également une collection de mukluks avec des dessins inspirés de son histoire familiale et de son héritage culturel.
Dans toutes ses œuvres d’art, Corrine Hunt cherche à incorporer son héritage culturel et à intégrer les histoires de son peuple à la vie contemporaine. Ses bijoux et ses accessoires ont des traits caractéristiques de l’art des Autochtones de la côte du Nord-Ouest, par exemple des représentations d’animaux comme des épaulards, des loups, des aigles et des colibris.
Les œuvres de Corrine Hunt peuvent également être perçues comme étant représentatives du concept de la culture vivante; elle conçoit des installations, comme des meubles, qui ont une fonction pratique, mais qui sont également imprégnés d’une signification culturelle. Dans sa collection récente, Coco de Wolfe, Corinne Hunt présente des articles ménagers faits de bois et d’acier recyclés qui représentent son interprétation des conceptions traditionnelles de la côte du Nord-Ouest.
Tout au long de sa carrière, Corrine Hunt crée plus de 2 000 conceptions et installations d’art qui sont présentées partout en Colombie-Britannique, y compris à l’hôtel Hilton à Whistler et au bureau du ministère des Affaires autochtones et du Nord canadien à Vancouver. En 2006, elle fait le logo pour le Forum mondial de la paix qui a lieu à Vancouver. En 2011, Corrine Hunt crée également l’exposition The Great Potlatch : Gift Giving Customs and Economies of Plenty pour le musée Staatliche Kunstsammlungen à Dresde en Allemagne.
Le saviez-vous?
Corrine Hunt, artiste (née en 1959 à Alert Bay en Colombie-Britannique). Corrine Hunt est une artiste respectée qui a créé des bijoux faits à la main, des accessoires, des installations artistiques, et des meubles. En 2010, elle a également co-conçu les médailles des Jeux olympiques d’hiver de Vancouver. Corrine Hunt est une fervente défenseure des arts. En plus de son propre travail, elle offre du mentorat à d’autres artistes, et elle s’efforce de promouvoir l’art traditionnel des peuples autochtones de la côte nord-ouest. Ses créations uniques et ses installations artistiques mettent en valeur son histoire personnelle ainsi que son héritage culturel.
Jeunesse
Corrine Hunt naît à Alert Bay sur l’île Cormorant près de la pointe nord-est de l’île de Vancouver en Colombie-Britannique, en 1959. Elle est d’ascendance komoyue et tlingit, et elle est membre du clan Raven Gwa’wina de Ts’akis, un village komoyue sur l’île de Vancouver.
Corrine Hunt vient d’une famille distinguée dont les artistes d’origine kwakwaka’wakw Henry Hunt, Tony Hunt, Richard Hunt et Stanley Hunt font partie. Son grand-père paternel, Jonathan Hunt, est le chef des Kwakwaka’wakws. Sa grand-mère paternelle, A’neesla’ga’ (Abusa), est une noble des Tlingits d’Alaska. A’neesla’ga’ donne le nom « Killer Whale Scratching Her Back on the Beach » (Épaulard qui se gratte le dos sur la plage) à Corrine Hunt en 1965.
Depuis 1975, Corrine Hunt vit dans la région de Vancouver. Elle fait ses études à l’Université Simon Fraser à Vancouver, où elle étudie l’anthropologie et se spécialise en études latino-américaines.
Influences artistiques
En 1986, l’oncle maternel de Corrine Hunt, Norman Brotchie, lui fait découvrir l’art de fabriquer les bijoux à la main et l’histoire de l’art des Kwakwaka’wakws. Depuis, Corrine Hunt travaille surtout comme bijoutière, elle fait de la gravure d’accessoires comme des bagues, des bracelets, des pendentifs, et des broches, qui reflètent les thèmes et les traditions de son héritage.
Elle crée également des installations sculpturales, comme des pôles totémiques et des meubles sur mesure. Elle attribue son inspiration aux artistes-sculpteurs de sa famille, Henry Hunt, Tony Hunt, et Richard Hunt.
Œuvres d’art
Depuis 1985, les œuvres de Corrine Hunt comprennent des bijoux et des accessoires gravés en or et en argent, des pôles totémiques, et des meubles sculptés en acier inoxydable et en bois recyclé. Tout récemment, elle fait également une collection de mukluks avec des dessins inspirés de son histoire familiale et de son héritage culturel.
Dans toutes ses œuvres d’art, Corrine Hunt cherche à incorporer son héritage culturel et à intégrer les histoires de son peuple à la vie contemporaine. Ses bijoux et ses accessoires ont des traits caractéristiques de l’art des Autochtones de la côte du Nord-Ouest, par exemple des représentations d’animaux comme des épaulards, des loups, des aigles et des colibris.
Les œuvres de Corrine Hunt peuvent également être perçues comme étant représentatives du concept de la culture vivante; elle conçoit des installations, comme des meubles, qui ont une fonction pratique, mais qui sont également imprégnés d’une signification culturelle. Dans sa collection récente, Coco de Wolfe, Corinne Hunt présente des articles ménagers faits de bois et d’acier recyclés qui représentent son interprétation des conceptions traditionnelles de la côte du Nord-Ouest.
Tout au long de sa carrière, Corrine Hunt crée plus de 2 000 conceptions et installations d’art qui sont présentées partout en Colombie-Britannique, y compris à l’hôtel Hilton à Whistler et au bureau du ministère des Affaires autochtones et du Nord canadien à Vancouver. En 2006, elle fait le logo pour le Forum mondial de la paix qui a lieu à Vancouver. En 2011, Corrine Hunt crée également l’exposition The Great Potlatch : Gift Giving Customs and Economies of Plenty pour le musée Staatliche Kunstsammlungen à Dresde en Allemagne.
Le saviez-vous?
Corrine Hunt a reconçu le logo de l’équipe professionnelle canadienne de football, les Lions de la Colombie-Britannique, en utilisant des éléments autochtones de la côte nord-ouest, pour la Journée du chandail orange en 2021. Le logo a été imprimé sur 10 000 chandails qui ont été offerts aux partisans pour soutenir la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. En 2022, on a également vu ce logo spécial sur les casques des Lions de la Colombie-Britannique durant la partie qui a eu lieu le 30 septembre.
Médailles olympiques
Le 15 octobre 2009, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010 à Vancouver annonce que Corrine Hunt sera la co-créatrice des médailles olympiques avec Omer Arbel, concepteur industriel et architecte.
Corrine Hunt crée deux dessins-maîtres qui deviennent les plans directeurs des médailles : un épaulard pour les médailles olympiques et un corbeau pour les médailles paralympiques. Toutes les médailles sont coupées à la main, ce qui rend chacune d’entre elles unique. Elles sont également toutes frappées neuf fois dans le cadre d’un processus de fabrication de 30 étapes afin de créer le distinctif dessin semblable à une vague. Avec leur médaille, chaque médaillé reçoit un foulard de soie imprimé de l’œuvre principale.
Prix et distinctions
En 2011, Corrine Hunt reçoit le Prix national d’excellence décerné aux Autochtones (maintenant le Prix Indspire) pour ses accomplissements professionnels exceptionnels, ainsi que pour son modèle de rôle pour les jeunes Autochtones.