Johnson Lindsay Rowlett Parsons, CMG, DSO, géologue, arpenteur, officier militaire (né le 18 janvier 1876 à Orangeville en Ontario; décédé le 3 octobre 1935 à Saint John au Nouveau-Brunswick). Johnson Parsons était un géologue et un arpenteur canadien, et il s’est enrôlé dans la milice canadienne peu après avoir obtenu son diplôme de premier cycle. Lorsque la Première Guerre mondiale a éclaté, il s’est enrôlé dans le Corps expéditionnaire canadien, avec lequel il a travaillé comme officier du renseignement. Après la guerre, il est retourné travailler à son cabinet d’ingénierie à Regina en Saskatchewan, et il a éventuellement pris sa retraite au Nouveau-Brunswick.

Éducation et vie professionnelle
Johnson Parsons fréquente le Harbord Collegiate de Toronto et il obtient un baccalauréat ès arts à l’Université de Toronto en 1897. Il poursuit ses études et obtient son diplôme de la School of Practical Science (renommée plus tard la Faculty of Applied Science and Engineering de l’Université de Toronto) en 1900.
Pendant les mois d’été, Johnson Parsons effectue des relevés géologiques dans le nord de l’Ontario et, après l’obtention de son diplôme, il est employé comme géologue à la Algoma Commercial Company à Sault Ste. Marie en Ontario, jusqu’en 1903. C’est à cette époque qu’il obtient sa licence d’arpenteur-géomètre de la Dominion Land Surveyors Commission.
Johnson Parsons s’installe à Regina en Saskatchewan en 1904 et il fonde, avec son frère Wellington, la Parsons Construction and Engineering Company. Johnson Parsons est nommé premier président de la Saskatchewan Land Surveyors Association lors de son inauguration en 1910. Cette même année, il épouse Minnie Weldon de Shediac au Nouveau-Brunswick. Ils ont deux enfants; leur fille Alma Kathleen et leur fils Hailburton.
Carrière militaire
Johnson Parsons s’enrôle dans l’armée durant ses études à Toronto. En novembre 1898, il s’enrôle comme simple soldat d’infanterie avec les Queen’s Own Rifles of Canada. Quelque temps plus tard, il est muté au Corps canadien des guides comme officier et il se joint au 2e détachement du Corps des guides à Toronto.
Au début de la Première Guerre mondiale, Johnson Parsons est major au sein du Corps des guides dans le district militaire 10 (qui comprend le Manitoba, la Saskatchewan et certaines parties du nord-ouest de l’Ontario). Lorsque la guerre éclate, il est affecté au 28e Bataillon (Nord-Ouest) qui recrute principalement en Saskatchewan, et il est envoyé outre-mer avec le Corps expéditionnaire canadien. Il est nommé officier supérieur du renseignement du Corps canadien, d’octobre 1916 à juin 1917, succédant au lieutenant-colonel Charles Hamilton Mitchell, un autre ancien officier du Corps des guides. Charles Hamilton Mitchell et Johnson Parsons jouent un rôle déterminant dans l’établissement de l’organisation et de l’architecture du service du renseignement du Corps canadien. Johnson Parsons lui-même est crédité d’une grande partie des renseignements qui servent à la planification des opérations offensives canadiennes en 1917, dont la bataille de la crête de Vimy.
En préparation d’une offensive, l’état-major du renseignement recueille des informations provenant d’une vaste variété de sources, notamment des photographies aériennes, des rapports d’officiers des unités du renseignement et de prisonniers allemands. Ces informations sont utilisées pour construire des maquettes des lignes ennemies, incluant des détails comme les tranchées, les cratères et les points d’observation ennemis. Cela permet aux soldats de se familiariser avec le territoire en vue de l’attaque.
En juin 1917, Johnson Parsons est grièvement blessé alors qu’il se déplace entre des unités avancées près de Camblain-l’Abbé. Il souffre de lacérations au visage et d’une commotion cérébrale, probablement causées par des tirs d’artillerie. Après s’être remis de ses blessures, Johnson Parsons passe le reste de la guerre à divers postes d’état-major et il est promu colonel en mars 1919.
Carrière d’après-guerre
Après la guerre, Johnson Parsons reprend son travail dans sa compagnie d’ingénierie à Regina. Après sa retraite en 1925, il déménage sur la côte est du Canada. En 1931, il est nommé brigadier intérimaire en tant que qu’officier commandant du district militaire no 7, qui comprend la province du Nouveau-Brunswick et le quartier général situé à Saint John. Au début de 1935, il prend sa retraite pour des raisons de santé et reçoit le grade honorifique de brigadier.
Prix et distinctions
- Compagnon de l’Ordre de Saint-Michel et Saint-George (1919)
- Ordre du Service distingué (1917)
- Mentions dans les dépêches (1916, 1918, 1918, 1919)
- Croix de Chevalier, Ordre de la Légion d’Honneur (France) (1919)
- Croix de Guerre (France) (1918)