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Affaire Singh

Dans l’affaire Singh de 1985 (Singh c. Ministre de l’Emploi et de l’Immigration), la Cour suprême du Canada statue que les garanties juridiques de la Charte canadienne des droits et libertés s’appliquent à toute personne physiquement présente au Canada, dont les demandeurs d’asile étrangers. La Cour déclare également que les réfugiés ont droit à une audience complète pour faire entendre leur demande avant d’être admis dans le pays ou expulsés. Ce jugement a profondément modifié l’approche du Canada à l’égard des réfugiés. (Voir aussi Politique canadienne sur les réfugiés.)

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La Société anti-esclavagiste du Canada

La Société anti-esclavagiste du Canada est fondée au Canada-Ouest (aujourd’hui l’Ontario) en 1851 pour promouvoir l’abolition de l’esclavage à travers le monde et fournir du soutien aux réfugiés afro-américains venus au Canada en quête de liberté. Menée par des gens influents de la province issus aussi bien des communautés noires que blanches, la Société est active jusqu’au début des années 1860. Elle aide entre autres à répandre une impression favorable de la cause abolitionniste des États-Unis du Nord dans la décennie précédant la guerre de Sécession.

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Antisémitisme au Canada

L’antisémitisme est une attitude caractérisée par un comportement hostile et discriminatoire envers le peuple juif. Au Canada, l’antisémitisme a une longue histoire en ce qui concerne l’entretien de la discrimination et des traitements injustes envers les Canadiens juifs. L’antisémitisme au Canada n’a jamais été limité aux extrémistes de la société. Au contraire, il faisait partie d’un courant dominant, partagé à divers degrés par tous les éléments de la société. Jusqu’aux années 1950, il a été considéré comme étant respectable; personne ne s’excusait d’être anti-juif, personne n’exigeait d’excuses pour un tel comportement. Des expressions d’antisémitisme ont été entendues dans les couloirs du Parlement, ont été lues dans les journaux, enseignées dans les écoles, et véhiculées dans la plupart des églises.

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Esclavage des Noirs au Canada

Dans le Canada du début de la colonisation, l’esclavage des Africains était un moyen légal qui contribuait à faire fonctionner l’économie coloniale. Pratiqué par des colons et commerçants européens en Nouvelle‑France au début des années 1600, l’esclavage a perduré jusqu’à son abolition dans toute l’Amérique du Nord britannique en 1834. Pendant ces deux siècles, les colons de ce qui allait devenir le Canada ont été impliqués dans la traite esclavagiste transatlantique. Le Canada est également lié à l'institution de l'esclavage par son histoire de commerce international. Des produits tels que la morue salée et le bois d’œuvre ont été échangés contre des biens produits dans le cadre d’une économie esclavagiste aux Caraïbes comme du rhum, de la mélasse, du tabac et du sucre. Ceci est un article complet sur l’esclavage des Noirs au Canada. Pour un résumé en langage simple, veuillez consulter Esclavage des Noirs au Canada (résumé en langage simple). (Voir aussi Olivier le Jeune ; Sir David Kirke ; Chloe Cooley et la Loi visant à restreindre l’esclavage dans le Haut‑Canada ; Chemin de fer clandestin ; Loi des esclaves fugitifs de 1850 ; Loi de l’abolition de l’esclavage de 1833 ; Esclavage des Autochtones au Canada.)

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Black Lives Matter-Canada

Le mouvement Black Lives Matter (BLM) est un mouvement décentralisé qui vise à mettre fin au racisme anti-noir. Il a été fondé dans une communauté en ligne aux États-Unis en 2013, en réponse à l’acquittement d’un homme qui avait tué l’adolescent Trayvon Martin. Le mouvement a déclaré que sa mission est de mettre fin à la suprématie blanche et à la violence sanctionnée par l’État, et de libérer les Noirs et leurs communautés. Le mot-clic #BlackLivesMatter a été utilisé pour attirer l’attention sur la discrimination et la violence subies par les Noirs. BLM a des chapitres aux États-Unis et à travers le monde entier. On trouve cinq chapitres au Canada: à Toronto (BLM-TO), à Vancouver (BLM-VAN), à Waterloo, à Edmonton et au Nouveau-Brunswick.

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Bois-Brûlé

Bois-Brûlé, est un terme du 19e siècle désignant les Autochtones de sang mêlé ou Métis, notamment les descendants d'autochtones et de Canadiens français. L'expression fait référence à la peau brunâtre des Métis.

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Doukhobors

Secte de dissidents russes qui sont aujourd’hui nombreux dans l’ouest du Canada. Il s’agit au départ d’un groupe de paysans du sud de la Russie dont l’origine est mal connue, car leurs traditions et leurs préceptes sont transmis oralement. Leurs doctrines paraissent dériver, au moins partiellement, de celles d’un prédicateur dissident du XVIIe siècle, Danilo Filipov, qui était en total désaccord avec l’Église orthodoxe.

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Émancipation

Le terme « émancipation » désignait le processus juridique le plus courant qui pouvait amener des Autochtones à perdre leur statut d’Indien sous le régime de la Loi sur les Indiens. Ce texte est l’article intégral sur l’émancipation. Si vous souhaitez lire un résumé en langage simple, veuillez consulter l’article « Émancipation (résumé en langage simple) ».

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Émeutes raciales de Shelburne

Le 26 juillet 1784, un groupe de colons loyalistes ont attaqué la maison d’un prédicateur noir à Shelburne, en Nouvelle-Écosse. Ils étaient armés de crochets et de chaînes qu’ils avaient pris sur les navires dans le port. Cette confrontation a marqué le début d’une vague de violence dans le comté de Shelburne qui a duré une dizaine de jours. La majorité des attaques visaient la population noire libre du comté. Les émeutes de Shelburne ont été décrites comme étant les premières émeutes raciales en Amérique du Nord. (Voir aussi Amérique du Nord britannique.)

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« Esquimau »

Le mot « Esquimau » est un terme offensant autrefois couramment utilisé pour désigner les membres du peuple inuit habitant depuis des millénaires les régions arctiques de l’Alaska, du Groenland et du Canada, une terre qu’ils appellent « Inuit Nunangat ». Ce terme était aussi appliqué au peuple Yupik, vivant en Alaska et dans le nord-est de la Russie, ainsi qu’aux Inupiaks d’Alaska. Considéré comme péjoratif au Canada, le terme a longtemps été largement utilisé dans la culture populaire, ainsi que par les chercheurs, les auteurs et le grand public à travers le monde. (Voir aussi Peuples autochtones de l’Arctique au Canada et Inuit.)

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Question des étrangers

La plupart des premiers pionniers du Haut-Canada sont des immigrants américains qui ont la liberté de prendre des terres et de bénéficier des privilèges des sujets britanniques après avoir prêté le serment d'allégeance à la Couronne.

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Affaire « personne »

L’affaire « personne » (l’affaire Edwards c. A.G. of Canada) est une décision constitutionnelle qui a établi le droit des femmes à être nommées au Sénat. L’affaire a été lancée par les Cinq femmes célèbres, un groupe de femmes activistes de renom. En 1928, la Cour suprême du Canada a statué que les femmes n’étaient pas des « personnes » selon les termes de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique (maintenant appelé Loi constitutionnelle de 1867). Par conséquent, elles ne pouvaient pas être nommées au Sénat. Cependant, le comité judiciaire du Conseil privé a infirmé la décision de la Cour le 18 octobre 1929. L’affaire « personne » a permis aux femmes de travailler en vue de changements à la fois à la Chambre des communes et au Sénat. Dès lors, il n’a plus été possible de refuser leurs droits aux femmes en se basant sur une interprétation étroite de la loi.

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Homosexualité

L’homosexualité peut se définir comme l’attirance sexuelle pour des individus de son propre sexe ou encore comme « l’orientation sexuelle » envers ces mêmes individus. Les personnes homosexuelles peuvent être des hommes (« gays ») ou des femmes (« lesbiennes »).