Bas-Canada | l'Encyclopédie Canadienne

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    Mouvement réformiste du Haut-Canada

    Après la Guerre de 1812, le Haut-Canada connaît un développement rapide. Il en résulte des tensions économiques et des conflits politiques, concernant par exemple l’expulsion de Robert Gourlay, la question des étrangers, le monopole anglican sur les réserves du clergé et l’éducation et le favoritisme politique des tories.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/9e9e3848-d959-4713-9a6f-8747181ebc24.jpg Mouvement réformiste du Haut-Canada
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    Réserves du clergé

     Les réserves du clergé, terres représentant le septième du territoire du Haut et du Bas-Canada, sont établies par l'ACTE CONSTITUTIONNEL de 1791 et réservées pour le maintien d'un « clergé protestant », expression devant viser uniquement l'Église anglicane.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/693e886b-aefa-4d54-b3e0-c1695d334bb0.jpg Réserves du clergé
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    Achat de Toronto (Traité n° 13)

    L’Achat de Toronto (aussi appelé « Traité n°13 ») négocié en 1805 devait clarifier et confirmer les termes de l’achat Johnson-Butler de 1787-1788. Devant l’échec de cette tentative, de nouvelles négociations se sont imposées, qui ont fini par déboucher sur les traités Williams de 1923 et sur un accord de compensation entre le gouvernement du Canada et les Mississaugas de la nouvelle Première Nation de Credit en 2010. (Voir aussi Cessions de terres du Haut-Canada.)

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/TorontoPurchase.jpg Achat de Toronto (Traité n° 13)
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    Traité de l’île Saint-Joseph (nº 11)

    Le Traité de l’île Saint-Joseph de 1798 (également connu sous le nom de Traité no 11 dans le système de numérotation du Haut-Canada) était un accord foncier précoce entre les peuples autochtones et les autorités britanniques du Haut-Canada (maintenant l’Ontario). Il faisait partie d’une série de cessions de terres du Haut-Canada. Le Traité de l’île Saint-Joseph englobait l’ensemble de l’île Saint-Joseph, connue sous le nom de « Payentanassin » en langue anishinaabemowin. Cette île de 370 km2 est située à l’extrémité nord du lac Huron, dans le chenal entre les lacs Huron et Supérieur. Les Britanniques avaient besoin d’un poste dans la région pour protéger leurs intérêts et maintenir le contact avec les peuples autochtones de la région. Ils savaient également qu’ils devraient évacuer leur poste de Michilimackinac en vertu du traité de Jay et cherchaient donc un autre emplacement.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/StJosephIslandTreaty/StJosephIslandTreaty1.jpg Traité de l’île Saint-Joseph (nº 11)
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    Traité de l’île Manitoulin de 1836

    Le 9 août 1836, les Odawas et les Ojibwés ont signé le Traité de l’île Manitoulin. Ce traité est également appelé Traité no 45 ou Traité de Bond Head. En signant ce document, les Odawas et les Ojibwés ont accepté la demande de proposition de sir Francis Bond Head de « renoncer à vos droits sur ces îles et de considérer que ces dernières sont la propriété de tous les Indiens à qui votre Vénérable Père le Roi (sous le contrôle de qui elles seront placées) permettra de venir s’y établir ». Le Traité de l’île Manitoulin a formé une partie des efforts déployés par Bond Head pour ouvrir davantage de terres pour la colonisation. Une partie de ces efforts consistait à déplacer les peuples des Premières Nations du Haut-Canada vers l’île Manitoulin (voir aussi Premières Nations en Ontario). Cela sert également à expulser et isoler les peuples des Premières Nations. Bond Head soutenait que cela visait à tenir leur « civilisation » ou leur « extinction » loin des influences négatives des colons.

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    https://development.thecanadianencyclopedia.ca/images/tce_placeholder.jpg?v=e9dca980c9bdb3aa11e832e7ea94f5d9 Traité de l’île Manitoulin de 1836
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    Traité de Penetanguishene (nº 5)

    Le Traité de Penetanguishene de 1798 (également connu sous le nom de Traité no 5 dans le système de numérotation du Haut‑Canada) a été l’une des premières ententes territoriales conclues entre les peuples autochtones et les autorités britanniques au Haut‑Canada (qui deviendra plus tard l’Ontario). Faisant partie d’une série de cessions de terres du Haut‑Canada, il englobe des terres ouvrant sur la baie Georgienne, à l’extrémité nord de la péninsule, là où se trouve aujourd’hui Penetanguishene, ainsi qu’une île dans la baie de cette dernière. L’achat de terres à Penetanguishene permettait aux Britanniques, qui voulaient établir une présence navale sur le lac Huron, de devancer les Américains à ce chapitre. Les Britanniques avaient également compris qu’ils pourraient avoir à évacuer un jour leur poste à Michillimakinac et souhaitaient mettre la main sur un emplacement de substitution.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/PenetangTreaty5.jpg Traité de Penetanguishene (nº 5)
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    Traité du canton de London (nº 6)

    Le Traité du canton de London de 1796 (aussi appelé Traité nº 6 dans le système de numérotation du Haut-Canada) est une des premières ententes territoriales signées entre les peuples autochtones et les autorités britanniques du Haut-Canada (Ontario actuel). Il fait partie de toute une série de cessions de terres du Haut-Canada. Le Traité du canton de London concerne un territoire de 12 mi2 (environ 31 km2) situé dans la partie sud-ouest de la colonie. À l’origine, les Britanniques ont acquis ce terrain dans le but d’y établir la capitale de la colonie, mais le choix s’est finalement porté sur York (aujourd’hui Toronto).

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/DundasLondonON.jpg Traité du canton de London (nº 6)
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    Traités Robinson de 1850

    En septembre 1850, les Anishinaabeg (Ojibwés) des hauts Grands Lacs ont signé deux traités distincts mais interreliés: le traité Robinson-Supérieur et le traité Robinson-Huron, qui accordaient à la province du Canada (Canada‑Est et Canada-Ouest, les futurs Québec et Ontario) l’accès aux rives nord des lacs Huron et Supérieur aux fins de la colonisation et de l’extraction minière. En échange, les peuples autochtones obtenaient la reconnaissance de leurs droits de chasse et de pêche, une annuité (paiement annuel) et des terres de réserve pour chaque groupe signataire dans les territoires cédés. Par leur interprétation, les traités Robinson ont eu des répercussions juridiques et socioéconomiques sur les communautés autochtones et les établissements de colons, et ils ont servi de précédents aux ententes à venir, celles des traités numérotés.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/new_article_images/RobinsonTreatiesof1850/Robinson_Treaties_Lands_Returned.jpg Traités Robinson de 1850
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    Un plat à une cuillère

    L’expression « un plat à une cuillère » désigne un concept propre aux peuples autochtones de la région des Grands Lacs et du nord-est de l’Amérique du Nord. Il servait à expliquer comment la terre pouvait être partagée pour le bénéfice mutuel de tous ceux qui l’habitaient. Selon les Haudenosaunee (Iroquois), le concept existe depuis des siècles et a beaucoup contribué à la création de la « Grande Ligue de paix », c’est-à-dire la Confédération des Cinq-Nations iroquoises, composée des Sénécas, des Cayugas, des Oneidas, des Onondagas et des Mohawks. Les Anishinaabes (soit les Ojibwes, les Odawas, les Potawatomis, les Mississaugas, les Saulteaux et les Algonquins) désignent « un plat à une cuillère », ou «notre plat» par l’expression « Gdoo – naaganinaa ».

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/122dc04b-d0a1-4551-a912-1bee8991746b.jpg Un plat à une cuillère