Peuples autochtones | l'Encyclopédie Canadienne

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    Suicide chez les Autochtones au Canada

    Cet article traite de thématiques délicates qui peuvent ne pas convenir à tous les publics. Pour joindre l’Association canadienne pour la prévention du suicide, composez le 1-833-456-4566 ou, au Québec, le 1-866-277-3553. Les taux de suicide chez les Premières Nations, les Métis et les Inuits sont constamment et significativement plus élevés que ceux des populations non autochtones au Canada. Ces hauts taux de suicide peuvent être expliqués par plusieurs facteurs sociaux et individuels. Des facteurs historiques, notamment les effets de la colonisation et les politiques d’assimilation, influent également sur les taux de suicide chez les peuples autochtones au Canada. Diverses organisations autochtones cherchent à mettre au point de nouveaux programmes de prévention du suicide qui intègrent les savoirs autochtones et sont basés sur des données.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/Twitter_Cards/Suicide Indigenous.jpg Suicide chez les Autochtones au Canada
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    Tagish

    Les Tagish, aussi connus sous le nom de Première Nation Carcross/Tagish, sont un peuple autochtone du Canada. La Première Nation Carcross/Tagish est située à Carcross, au Yukon, et est un gouvernement autonome depuis 2006. Selon le gouvernement du Canada, on comptait 708 membres inscrits de la Première Nation Carcross/Targish en 2021.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/c56232cf-6520-4189-97ac-b39745ec4977.jpg Tagish
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    Tahltan

    Les Tahltans appartiennent aux Dénés, un peuple autochtone au Canada. Ils ont traditionnellement occupé une zone entourant la rivière Stikine, dans le nord-ouest de la Colombie-Britannique. Bien qu’ils utilisent plusieurs termes pour se désigner, le mot « Tahltan » vient de la langue de leurs voisins, les Tlingits . Aujourd’hui, le gouvernement central Tahltan représente les intérêts des membres Tahltan, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la réserve.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/b1405c27-061a-41cd-b884-eb10bf5a6519.jpg Tahltan
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    Tanya Tagaq

    Tanya Tagaq Gillis, C.M., chanteuse de gorge, musicienne expérimentale, peintre, romancière (née le 5 mai 1975 à Cambridge Bay, au Nunavut). Artiste expérimentale ayant atteint un certain succès auprès du grand public avec une musique à la croisée de plusieurs genres, Tanya Tagaq mélange les chants de gorge inuits, traditionnellement chantés en duo, avec de la musique électronique, classique, punk et rock. Le New Yorker a décrit sa voix comme des « soubresauts venus des profondeurs de la gorge, des hurlements tout en vibration et des cris saccadés à glacer le sang » et a salué son travail comme étant marqué par « le courage et l’absence d’inhibition, l’aisance technique et la maîtrise de la tradition ». Lauréate d’un prix Juno, d’un Canadian Aboriginal Music Award et du Prix de musique Polaris, Tanya Tagaq fait partie du mouvement qualifié de « renaissance de la musique autochtone » incarné par une nouvelle génération d’artistes autochtones canadiens. Elle est également une auteure renommée et membre de l’Ordre du Canada.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/cdaa610b-d74c-40cc-a986-0059df8ac14f.jpg Tanya Tagaq
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    Thelma Chalifoux

    Thelma Julia Chalifoux, Métisse, sénatrice, femme d’affaires et militante (née le 8 février 1929 à Calgary, en Alberta; décédée le 22 septembre 2017 à St. Albert, en Alberta). Thelma Chalifoux est la première Métisse nommée au Sénat du Canada. En tant que sénatrice, elle s’intéresse à un éventail de sujets dont l’hébergement des Métis, les relations qu’entretiennent les compagnies pharmaceutiques avec le gouvernement fédéral et les lois environnementales. Ardente défenseure des droits des femmes et des droits des Autochtones, Thelma Chalifoux s’implique dans des organismes comme l’Aboriginal Women’s Business Development Corporation et le Métis Women’s Council. Elle est également connue pour son travail dans la protection de la culture métisse, ayant servi au Sénat métis de l’Alberta et au Michif Cultural and Métis Resource Institute (aujourd’hui Michif Cultural Connections).

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/IndiLeaderStamps/thelma-chalifoux-stamp.jpg Thelma Chalifoux
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    La maison d’hiver des premiers Inuits (Thulés)

    Le peuple des premiers Inuits (Thulés) était un peuple autochtone qui a commencé à occuper l’Arctique, entre l’Alaska et le Groendland, environ en l’an 1000 de notre ère. Durant l’hiver, les premiers Inuits demeuraient dans une maison partiellement construite dans le sol afin de se garder au chaud pendant de longues périodes de temps. Une caractéristique frappante de sa structure était son toit, qui était souvent fait d’os de baleine. (Voir aussi Histoire de l’architecture des Autochtones au Canada.)

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/ThuleHouse.jpg La maison d’hiver des premiers Inuits (Thulés)
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    Łingít (Tlingit)

    Les Tlingits (parfois appelés Łingíts) sont des peuples autochtones de la côte du nord-ouest du Pacifique qui partagent un héritage culturel commun. Tlingits signifie « peuple des marées ». Le recensement de 2016 dénombre 2 110 personnes se disant d’ascendance tlingit.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/348a644b-e1d0-4f53-b1ec-8076569b0a5d.jpg Łingít (Tlingit)
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    Tommy Prince

    Thomas « Tommy » George Prince, héros de guerre, défenseur des droits des Autochtones (né le 25 octobre 1915 à Petersfield, au Manitoba; décédé le 25 novembre 1977 à Winnipeg). Tommy Prince, de la nation ojibwée Brokenhead, est l’un des anciens combattants autochtones les plus décorés au Canada : il a reçu un total de 11 médailles pour son service durant la Deuxième Guerre mondiale et à la guerre de Corée. Il a été honoré à ses funérailles par sa Première Nation, la province du Manitoba, le Canada, et les gouvernements de la France, de l’Italie et des États-Unis. (Voir aussi Les peuples autochtones et les guerres mondiales.)

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/807e5d85-0d60-4180-8400-b1badabf3486.jpg Tommy Prince
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    Tookoolito

    Tookoolito, aussi connue sous le nom d’Hannah ou Taqulittuq (née en 1838 près de la baie Cumberland, aux Territoires du Nord-Ouest; morte le 31 décembre 1876 à Groton, au Connecticut), guide et traductrice inuite de l’explorateur américain Charles Francis Hall. Tookoolito et son mari Ebierbing (Ipiirvik selon l’épellation traditionnelle) étaient des explorateurs inuits du 19e siècle qui ont considérablement aidé les Européens à développer leur connaissance du Nord. Tookoolito et Ebierbing ont été reconnus comme des personnages historiques nationaux par le gouvernement du Canada.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/e04550ef-5ab9-4ff6-89e7-d5d42a2e1b8c.jpg Tookoolito
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    Toquaht

    Les Toquaht (« peuple de la plage étroite ») font partie de la Nation Nuu-chah-nulth et résident dans l’ouest de la baie Barkley, près de la ville d’Ucluelet, sur la côte ouest de l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique. La Première nation Toquaht bénéficie présentement de l’autonomie gouvernementale aux termes du traité Maa-nulth.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/eb9c5952-1797-40ce-935b-caa1f64feaf7.jpg Toquaht
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    Traité du fleuve Columbia

    Signé par le Canada et les États-Unis le 17 janvier 1961 après 15 ans d'études préliminaires par la Commission mixte internationale et un an de négociations internationales (1960), le Traité du fleuve Columbia porte sur le développement coopératif du fleuve.

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    https://development.thecanadianencyclopedia.ca/images/tce_placeholder.jpg?v=e9dca980c9bdb3aa11e832e7ea94f5d9 Traité du fleuve Columbia
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    Traités autochtones au Canada

    Au Canada, les traités autochtones sont des ententes reconnues par la Constitution, conclues entre la Couronne et les peuples autochtones. La plupart de ces ententes font état d’échanges qui consistent pour les nations autochtones à accepter de partager certains de leurs intérêts relatifs à leurs terres ancestrales moyennant divers paiements et diverses promesses. Ces traités revêtent parfois un sens plus profond, particulièrement dans l’esprit des Autochtones qui les perçoivent comme des pactes sacrés entre nations....

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/4f1d71aa-8b25-417f-a88b-2a078f3b1768.jpg Traités autochtones au Canada
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    Traités de paix et d'amitié

    Entre 1725 et 1779, la Grande-Bretagne signe une série de traités avec divers peuples micmacs, wolastoqiyiks (malécites), abénaquis, penobscot et passamaquoddy qui habitent dans des régions des provinces maritimes et de la Gaspésie d’aujourd’hui au Canada, ainsi que dans le nord-est des États-Unis. Communément désignés sous le nom de « traités de paix et d’amitié », ces accords visent principalement à prévenir l’éventualité d’une guerre entre ennemis et à faciliter le commerce. Bien qu’ils ne contiennent aucune disposition particulière relativement au transfert d’argent ou de terres, les traités garantissent aux descendants de leurs signataires autochtones des droits de chasse, de pêche et d’utilisation des terres. Les traités de paix et d’amitié demeurent en vigueur de nos jours.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/Twitter_Cards/Native land 4.png Traités de paix et d'amitié
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    Traumatisme intergénérationnel et les pensionnats indiens

    Le traumatisme historique se produit lorsqu’un traumatisme causé par l’oppression historique se transmet de génération en génération. Pendant plus de 100 ans, le gouvernement canadien a soutenu les programmes de pensionnats indiens qui isolaient les enfants autochtones de leurs familles et de leurs communautés (voir Pensionnats indiens au Canada). Sous le couvert de l’éducation et de la préparation des enfants autochtones à leur participation à la société canadienne, le gouvernement fédéral ainsi que d’autres administrations du système des pensionnats indiens ont commis ce qui a depuis été décrit comme un acte de génocide culturel. Lorsque des générations d’élèves ont quitté ces institutions, ils sont retournés dans leurs communautés sans les connaissances, les aptitudes ou les outils nécessaires pour affronter l’un ou l’autre monde. Les répercussions de leur vécu dans les pensionnats indiens continuent d’être ressenties par les générations suivantes. C’est ce qu’on appelle le traumatisme intergénérationnel. Ce texte est l’article intégral sur le traumatisme intergénérationnel et les pensionnats indiens. Si vous souhaitez lire un résumé en langage simple, veuillez consulter notre article Traumatisme intergénérationnel et les pensionnats indiens (résumé en langage simple).

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    https://development.thecanadianencyclopedia.ca/images/tce_placeholder.jpg?v=e9dca980c9bdb3aa11e832e7ea94f5d9 Traumatisme intergénérationnel et les pensionnats indiens
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    Tsetsaut

    Les Tsetsaut (aussi appelés Wetaɬ) sont un peuple déné qui vivait dans l’intérieur des terres, derrière les Tlingit (Łingít) sur la côte ouest de la Colombie-Britannique et dans le sud-est de l’Alaska. Hormis la tradition orale Nisga'a et les recherches linguistiques de l’anthropologue Franz Boas, qui a vécu parmi les Tsetsaut dans les années 1890, on sait peu de choses à leur sujet. Les Tsetsaut ont été décimés par la guerre et les maladies dans les années 1800, et ils n’étaient plus que 12 survivants à la fin du siècle. On a longtemps cru que le dernier Tsetsaut était mort en 1927 et que leur langue ancienne n’était plus parlée. Toutefois, en 2019, une trentaine de membres de la nation Tsetsaut/Skii km Lax Ha, en Colombie-Britannique, s’identifient comme des Tsetsaut.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/cce8b2c9-3dd1-46a4-9e5a-8bf2b73404b5.jpg Tsetsaut