Diverses communautés | l'Encyclopédie Canadienne

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    Potlatch

    La cérémonie du potlatch (du mot chinook patshatl) fait partie intégrante de la gouvernance, de la culture et des traditions spirituelles de diverses Premières nations vivant sur la côte nord-ouest et dans certaines régions de l’intérieur de la région subarctique de l’Ouest. Le potlatch a principalement pour fonction de redistribuer la richesse, de conférer un statut et un rang aux individus, à des groupes apparentés et à des clans, et de revendiquer des noms et des droits sur des territoires de chasse et de pêche.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/2c58511b-8b7a-4b34-963b-edfb3bab4f0d.jpg Potlatch
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    Potlatch de ‘Mimkwamlis (raid de Memkumlis)

    Le 25 décembre 1921, une cérémonie de potlatch s’est déroulée dans le village kwakwa̱ka̱’wakw de ‘Mimkwamlis (également orthographié Memkumlis et aussi connu sous le nom Village Island). À l’époque, les cérémonies de potlatch étaient illégales. Des agents du ministère des Affaires indiennes du gouvernement fédéral (voir Ministères fédéraux des Affaires autochtones et du Nord), de la Gendarmerie royale du Canada et, selon certaines sources, de la police provinciale de la Colombie‑Britannique ont été informés de la tenue de ce potlatch et ont arrêté 45 personnes pour y avoir participé, la moitié d’entre elles ayant été emprisonnées pour des durées de deux à trois mois. Des centaines de précieux objets cérémoniels kwakwa̱ka̱’wakw ont été confisqués, certains ayant été vendus à des collectionneurs et s’étant retrouvés dans des musées, sans le consentement des Kwakwa̱ka̱’wakw. Les arrestations liées au potlatch de ‘Mimkwamlis de 1921 constituent un exemple des abus de la police et du gouvernement dont étaient victimes les Autochtones et illustrent la tentative de génocide culturel des peuples autochtones au Canada (voir Génocide et peuples autochtones au Canada).

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/MimkwamlisPotlatch/umista_cultural_centre_web.jpg Potlatch de ‘Mimkwamlis (raid de Memkumlis)
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    Pow-wow

    Le pow-wow est une fête qui convoque la musique, les danses, les habillements de danse, les aliments et les objets d'artisanat autochtones.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/7dd1510d-fee6-4949-b5a8-37d6a1389195.jpg Pow-wow
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    Musique de pow wow

    Lors des pow‑wow, la musique constitue un élément central, l’ensemble des activités s’articulant autour des battements des tambours et des voix des chanteurs.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/da9de904-834e-4aca-b3c6-8333c48235a7.jpg Musique de pow wow
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    Premières Nations

    Les Premières Nations sont l’un des trois groupes de peuples autochtones au Canada, les deux autres étant les Métis et les Inuits. Contrairement aux Métis et aux Inuits, la plupart des Premières Nations possèdent des réserves. Cela dit, les membres des Premières Nations peuvent vivre aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de ces réserves. Le terme « Première Nation » peut désigner un vaste groupe ethnique (comme celui de la nation crie) mais, dans d’autres cas, il peut être synonyme du terme « bande ». Ce dernier a été choisi au départ par le gouvernement fédéral et est utilisé dans la Loi sur les Indiens. Le terme « bande » désigne des communautés plus petites. Beaucoup de Premières Nations préfèrent le terme « Première Nation » à celui de « bande ».

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/4bdede30-06f1-4f71-9047-c7db15051829.jpg Premières Nations
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    Anglo-Québécois

    Les Anglo-Québécois (communautés québécoises d’expression anglaise) sont une minorité linguistique comprenant des gens de diverses origines ethniques, religieuses et socio-économiques. Ces communautés présentent aussi d’importantes particularités régionales. La présence d’anglophones sur le territoire actuel du Québecremonte au Régime français, mais des communautés ne se développent véritablement qu’après laConquêtebritannique. La proportion d’anglophones augmente dans les années avant la Confédération, puis décline graduellement, particulièrement dans les régions à l’extérieur deMontréal.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/0dff2beb-2eb0-417d-85cf-2760a0f94e09.jpg Anglo-Québécois
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    Réponse canadienne à la crise des réfugiés de la mer

    L’accueil et la réinstallation de plusieurs milliers de réfugiés de l’Asie du Sud-Est à la fin des années 1970 et au début des années 1980 constitue un tournant dans l’histoire de l’immigration au Canada. C’est notamment la toute première fois que le gouvernement canadien applique le Programme de parrainage privé des réfugiés, un nouveau programme unique en son genre grâce auquel plus de 50 % des réfugiés vietnamiens, cambodgiens et laotiens sont accueillis au Canada. Cette mobilisation sans précédent vaudra au « peuple canadien » la médaille Nansen, une distinction décernée par les Nations Unies pour services rendus aux réfugiés. Il s’agit de la seule fois où un peuple est collectivement honoré par cette distinction. Mais surtout, cette réponse positive et humanitaire des Canadiens traduit un changement d’attitude à l’égard des réfugiés. Jamais dans son histoire le Canada n’en a accueilli un aussi grand nombre dans un si bref délai.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/3a40eecb-55cf-4185-be37-c6a9f48da2e6.jpg Réponse canadienne à la crise des réfugiés de la mer
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    Réponse canadienne à la crise des réfugiés d'origine syrienne

    Le conflit syrien en cours a provoqué différentes réponses au Canada. Le gouvernement libéral de Justin Trudeau, au pouvoir depuis novembre 2015, a considérablement augmenté le nombre de réfugiés syriens admis au Canada. Les politiques du gouvernement ont néanmoins fait l’objet de critiques, alors que le Canada continue de lutter contre l’islamophobie et les attitudes négatives à l’égard des réfugiés.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/1436a986-2cd6-40f4-a393-3d2d69724117.jpg Réponse canadienne à la crise des réfugiés d'origine syrienne
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    Salish de la côte centrale

    Les Salish de la côte centrale occupent encore aujourd’hui les territoires qu’ils habitaient historiquement autour de la vallée du Bas-Fraser et sur la partie sud-est de l’île de Vancouver au Canada. Ces peuples incluent les Squamish, les Klallum, les Halkomelem et les peuples des détroits du Nord.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/a026c04c-3499-4f8d-b8cb-9e9cd56fd312.jpg Salish de la côte centrale
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    Tsuut’ina (Sarsis)

    Les Tsuut’ina (Sarsis) sont un peuple des Premières Nations athabascanes (ou déné) dont la réserve borde les limites sud-ouest de Calgary, en Alberta. On croit que le nom « Sarsi » vient d’un mot de la langue des Siksikáí’powahsin (Pieds-noirs) et qu’il signifie audace et robustesse. Le peuple Sarsi s’appelle Tsuut’ina (également Tsuu T’ina et Tsúùt'ínà) qui se traduit littéralement par « beaucoup de gens » ou « tous ceux (de la Nation) ».

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/32779601916_7724a5c6f6_o.jpg Tsuut’ina (Sarsis)
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    Tseshaht (Sheshaht)

    Les Tseshaht (Ts’ishaa7ath ou Ć̓išaaʔatḥ; anciennement Sheshaht) forment une Première Nation nuu-chah-nulth qui habite la baie Barkley et l’inlet Alberni, sur l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique. En semptembre 2018, le gouvernement fédéral compte 1 212 membres inscrits de la nation tseshaht, dont 728 vivaient en dehors de la réserve.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/d8ac030b-9728-428c-a546-17223668b49b.jpg Tseshaht (Sheshaht)
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    Communauté chinoise au Canada

    Les Canadiens d'origine chinoise constituent l’une des plus grands groupes ethniques au pays. Lors du recensement de 2021, plus de 1,7 millions de personnes ont déclaré une ascendance ethnique chinoise. Malgré le rôle important des Sino-Canadiens dans l’économie canadienne, notamment dans la construction du chemin de fer du Canadien Pacifique, beaucoup de Canadiens d’origine européenne ont été traditionnellement hostiles à l’immigration chinoise. De 1885 à 1923, l’immigration chinoise au Canada a été limitée par une taxe d’entrée prohibitive et, entre 1923 et 1947, elle est tout à fait interdite. (Voir Loi de l'immigration chinoise.) Depuis 1900, les Sino-Canadiens se sont essentiellement installés dans les zones urbaines, en particulier à Vancouver et Toronto (voir aussi Quartier chinois de Montréal). Ils ont apporté une contribution à chacun des domaines de la société canadienne, de la littérature à la religion, en passant par les sports, la politique, les droits civiques, la musique, le cinéma, l’économie, la philanthropie et l’éducation. Ceci est l'article complet sur la communauté chinoise au Canada. Si vous souhaitez lire un résumé en langage simple, veuillez consulter : Communauté chinoise au Canada (résumé en langage simple).

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/bff27f89-2e99-43af-a42e-36f38dbcdf8d.jpg Communauté chinoise au Canada
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    Société des faux-visages

    La guérison, soit le rétablissement du mieux-être dans la communauté et de la santé chez l'individu, était au coeur de la pratique religieuse des autochtones. La Société des faux-visages était la mieux connue de plusieurs sociétés analogues parmi les IROQUOIS du bassin inférieur des Grands Lacs.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/media/52de6e51-1e15-479d-a990-01bee3bcc255.jpg Société des faux-visages
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    Stérilisation des femmes autochtones au Canada

    Les campagnes de stérilisation découlent du mouvement eugénique et ont un long passé au Canada, souvent caché. Les lois sur la stérilisation adoptées en Alberta (1928–1972) et en Colombie-Britannique (1933–1973) visaient à limiter la reproduction des personnes « inaptes » et ont de plus en plus ciblé les femmes autochtones. La stérilisation forcée de ces femmes s’est effectuée aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du cadre législatif de l’époque, et dans des hôpitaux indiens gérés par le gouvernement fédéral. Cette pratique s’est perpétuée jusqu’au 21e siècle. Près de 100 femmes autochtones ont déclaré avoir été forcées à accepter d’être stérilisées entre les années 1970 et 2018, souvent alors qu’elles étaient dans un état vulnérable associé à une grossesse ou à un accouchement.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/Nikawiy Nitanis.png Stérilisation des femmes autochtones au Canada
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    Suicide chez les Autochtones au Canada

    Cet article traite de thématiques délicates qui peuvent ne pas convenir à tous les publics. Pour joindre l’Association canadienne pour la prévention du suicide, composez le 1-833-456-4566 ou, au Québec, le 1-866-277-3553. Les taux de suicide chez les Premières Nations, les Métis et les Inuits sont constamment et significativement plus élevés que ceux des populations non autochtones au Canada. Ces hauts taux de suicide peuvent être expliqués par plusieurs facteurs sociaux et individuels. Des facteurs historiques, notamment les effets de la colonisation et les politiques d’assimilation, influent également sur les taux de suicide chez les peuples autochtones au Canada. Diverses organisations autochtones cherchent à mettre au point de nouveaux programmes de prévention du suicide qui intègrent les savoirs autochtones et sont basés sur des données.

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    https://d2ttikhf7xbzbs.cloudfront.net/media/Twitter_Cards/Suicide Indigenous.jpg Suicide chez les Autochtones au Canada